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Étymologie

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Composé de ne et de importer.

Locution adverbiale

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n’importe \Prononciation ?\

  1. Quoi qu’il en soit.
    • — Mon village, Chefmont, n’est qu’à cinq lieues d’ici. J’arriverai de nuit, mais n’importe. — (Stendhal, Lucien Leuwen, 1834)
    • — Voilà qui est singulier, dit-il, je n’ai jamais raconté tout cela, et ce soir j’en ai envie.
      — Bah ! n’importe ! j’aime à m’y laisser aller avec un ancien camarade.
      — (Alfred de Vigny, Servitude et grandeur militaires, 1835)
    • N’importe, dit Coconnas, j’ai bien de la peine à remettre mon épée dans le fourreau avant de m’être assuré qu’elle pique aussi bien que les lardoires de ce gaillard-là. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre IV)
  2. (Vieilli) Peu importe.
    • Tu es un joli lâcheur. N’importe !... monte et conduis-moi au cercle. J'en ai long à te conter. — (Fortuné du Boisgobey, Double-Blanc, Paris : chez Plon & Nourrit, 1889, p. 212)
    • N’importe la boutique où vous entrez, il y a toujours au comptoir une guitare qui soupire, et les garçons de pharmacie eux-mêmes vous servent en fredonnant […]. — (Alphonse Daudet, La défense de Tarascon, dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, collection Le Livre de Poche, 1974, page 60)

Traductions

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Anagrammes

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