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Étymologie

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Du latin mimicus (« digne d’un mime » ; « simulé », « feint », « faux », « hypocrite »), du grec ancien μιμικός, mimikós.

Adjectif

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Singulier Pluriel
Masculin
et féminin
mimique mimiques
\mi.mik\

mimique \mi.mik\ masculin et féminin identiques

  1. Qui concerne les mimes.
    • PHILISTION, de Magnésie, poëte mimique, ou composeur de farces, vivoit à Rome peu après Horace. — (Louis Moréri, Le Grand Dictionnaire historique, ou le mélange curieux de l’Histoire sacrée & profane, volume 8, Les Libraires associés, Paris, 1759, édition revue et refondue par ‎Étienne François Drouet et Claude Pierre Goujet, page 291)
  2. (Par extension) Qui imite, qui exprime par le geste.
    • On trouve peu d’exemples de séquences dont le comique soit exclusivement visuel et mimique. — (Thierry Groensteen, 2006, Le Rire de Tintin, page 85)
    • Son absence eut toutefois des avantages ; elle nous évita de nous obséder par ses mimiques et réactions, lors de la cérémonie, et de penser à la période Biden qui s’ouvrait pour les États-Unis. — (Antoine Robitaille, L’ombre de Trump continuera de planer, Le Journal de Québec, 21 janvier 2021)
    • Signes mimiques. – Langage mimique.
  3. (Poésie) Définition manquante ou à compléter. (Ajouter)
    • LES VARIÉTÉS DE L’HEXAMÈTRE
      Partagé en deux hémistiches ce vers devient le priapéen; Le buccolique, quand il l’est en deux, et une dipodie, séparées par une pause. Les deux premières dipodies forment le vers alcmanien; Les deux dernières le phalisque; La dernière l’adonique; Le dernier hémistiche forme le phérécratien; Une fraction d’un spondée et de deux dactyles forme un glyconique; Et une fraction impaire forme le dactylique tétramètre catalectique. C’est un composé de trois pieds et demi ou une epthémimérie. Le miurus ou téliambe, mentionné dans le même tableau, n’est que le résultat d’un accident prosodique. Mais chacune de ces variétés a sa valeur mimique.
      — (Émile-Jacques Pérès, Noologie : ou, Philosophie de l’intelligence humaine, troisième volume, A. Durand, Éditeur, Paris, 1865)

Apparentés étymologiques

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Traductions

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Nom commun

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Singulier Pluriel
mimique mimiques
\mi.mik\

mimique \mi.mik\ féminin

  1. Action de mimer.
    • Il attendait, près du portant de gauche, le moment de se diriger du pas d’un homme qui rêve dans la direction de Jimmy, son partenaire, dont la mimique exprimait aussitôt une singulière jubilation. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
    • La surexcitation de Bert s’aggravait. Il se leva, faisant avec ses doigts une mimique simiesque. — (H. G. Wells, La Guerre dans les airs, 1908, traduction d’Henry-D. Davray et B. Kozakiewicz, Mercure de France, Paris, 1910, page 396 de l’édition de 1921)
  2. Gestes expressifs.
    • La baronne, pour ne pas répondre, affecta de n’avoir pas entendu, pendant que Dutheil, qui paraissait très renseigné, continuait à s’égayer sur la princesse et sur la matinée qu’elle donnait, où elle devait produire des danseuses espagnoles, d’une mimique si lascive, que tout Paris, averti, allait s’écraser chez elle. — (Émile Zola, Paris, 1897)
    • Il ne montrait à aucun degré les facultés transcendantes que son père déployait dans la mimique et la déclamation. — (Anatole France, Le crime de Sylvestre Bonnard, Calmann-Lévy ; éd. Le Livre de Poche, 1967, page 66)
    • Et il se mit à singer le papotage d’une Parisienne, et jusqu’à la mimique, avec tant de gaieté que Zaheira ne put s’empêcher de rire. — (Out-el-Kouloub, Zaheira, dans « Trois contes de l’Amour et de la Mort », 1940)

Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Références

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