huile de vitriol

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• (1575) Et pour arrester l’humeur qui chemine et corrode, tv vsera de l’ulcere et bord d’icelle d’vn medicament acre, comme eau forte ou huile de vitriol, ou autre semblable, et trouueras en telle chose un merveuilleux effet, ce que i’ay plusieurs fois expérimenté. — (Œuvres complètes d’Ambroise Paré par Joseph-François Malgaigne, tome 1, 1840-1841, page 341)

 

huile de vitriol masculin

1. (Chimie), (Vieilli) Acide sulfurique concentré.
   • A l’égard de la boiſſon, on fera une tisanne d’orge, de regliſe, & de chiendent : on y ajoutera cinq goutes d’huile de vitriol, ou de l’eau de rabel ſur deux pintes de cette boiſſon, dont on usera dans les repas : l’usage du vin ne convient point à moins que le malade ne soit foible ou qu’il ne tombe dans des dégoûts; en ces cas on pourra uſer d’un peu de vin , & ſur tout qu’il soit bien mur. — (Joseph Chambon, Principes de physique, rapportez à la médecine pratique, & autres traités sur cet art, 1711, page 262)
   • C’est un autre Anglais, Thomas Murry, qui va l'introduire aux Pays-Bas autrichiens, où il débarque en 1759 et installe près de Bruxelles, avec l'aide du gouvernement, une fabrique d’eau-forte et d’huile de vitriol. — (Julien Pierre, Les débuts de l’industrie chimique en Belgique au XVIIIe siècle : Annette André-Félix, Les débuts de l’industrie chimique dans les Pays-Bas autrichiens dans la Revue d’Histoire de la Pharmacie, 1973, page 458)

• vitriol

• acide sulfurique

• huile d’arsenic
• huile de chaux
• huile de mercure
• huile de saturne
• huile de soufre
• huile de Vénus
• huile de vitriol dulcifiée
• huile de vitriol glaciale

• \ɥil də vi.tʁi.ɔl\
• France (Paris) : écouter « huile de vitriol [ɥil də vi.tʁi.ɔl] »

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