effiler
Étymologie
modifierVerbe
modifiereffiler \e.fi.le\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)
- Défaire fil à fil.
Effiler une toile.
Une étoffe qui s’effile.
- Enlever les fils de certains légumes.
Lili, Zaza, Bébelle confectionnaient des cakes, des quatre-quarts, des sablés, des brioches pour le thé de l’après-midi ; elles aidaient leur mère et leur grand-mère à mettre en bocaux des tonnes de fruits et de légumes ; il y avait toujours des pois à écosser, des haricots verts à effiler, des noix à décortiquer, des prunes à dénoyauter.
— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 360)
- (Pronominal) S’allonger en s’amincissant.
Alice regardait à la dérobée la figure d’Hermine, son menton qui s’effilait, une ombre dans sa joue, sous une molle boucle de cheveux blonds…
— (Colette, Le toutounier, 1939)
- (Chasse) Synonyme de fatiguer, d'énerver en parlant des chiens de chasse.
Apparentés étymologiques
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « effiler [Prononciation ?] »
Anagrammes
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Références
modifier- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (effiler), mais l’article a pu être modifié depuis.