[go: up one dir, main page]

Étymologie

modifier
(Siècle à préciser) Dérivé de goutter, avec le préfixe dé-.

dégoutter \de.ɡu.te\ intransitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. Couler goutte à goutte.
    • Cependant Pierrat Torterue faisait dégoutter sur le pavé les lanières rouges et gorgées de sang. — (Victor Hugo, Notre-Dame de Paris, 1831)
    • Par moments, quand ce ruissellement s’arrête, là-bas, au fond, ce sont des gouttes qui tombent une à une, comme après un dégel ou une grande pluie. On dirait que le brouillard, amassé sur les toits, sur les murs, se fond à la chaleur du poêle et dégoutte continuellement. — (Alphonse Daudet, Un teneur de livres , dans Contes du lundi, 1873, Fasquelle, réédition Le Livre de Poche, 1974, page 158)
    • La sueur et le sang dégouttaient de ses cheveux et coulaient confondus sur son visage. — (Alexandre Dumas, La Reine Margot, 1845, volume I, chapitre VIII)
  2. Faire tomber goutte à goutte de l’eau, de la sueur, etc.
    • Et alors, […], j'aperçus Kostaki, pâle comme je l'avais vu sur la litière; ses longs cheveux noirs, épars sur ses épaules, dégouttaient de sang. — (Alexandre Dumas, Les Mille et Un Fantômes)
    • Ses jambes tremblaient, et en passant la main sur son visage, il s’aperçut qu’il dégouttait de sueur. — (Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, 1949, réédition Le Livre de Poche, page 87)
    • Il pleuvait il n’y a qu’un moment, les toits dégouttent encore.
    • Ses cheveux dégouttent.

Dérivés

modifier

Traductions

modifier

Prononciation

modifier

Homophones

modifier

Références

modifier