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Étymologie

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(Date à préciser) → voir gros et bras, outre l’emploi au sens littéral, l’image donne souvent de l’emphase à une appréciation, à un compliment, etc.

Locution adjectivale

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gros comme le bras \ɡʁo kɔm lə bʁa\ (invariable employé adverbialement, dans les autres cas, pour l’accord, voir gros)

  1. (Sens figuré) Important, exagéré ou exagérément, ronflant.
    • Tous les plus gros messieurs me parlaient chapeau bas, Monsieur de Petit-Jean, ah ! gros comme le bras. — (Jean Racine, Les Plaideurs I, 1)
    • J’en profitais pour rentrer à telle heure que je voulais de la nuit, moyennant des mensonges gros comme le bras. — (Paul Verlaine, Confessions)
    • Le bon juge qui fait l’appel, le papa Sénac, entre ses vastes favoris, lui donne du « monsieur le président » gros comme le bras. — (Léon Daudet, Souvenirs des milieux littéraires, politiques, artistiques et médicaux/La Pluie de sang, Grasset, 1932, réédition Le Livre de Poche, page 407)
    • Mme Parot menait toute la journée son petit train dans son épicerie et parlait-elle en son absence de son mari, « gros comme le bras », on croyait que c'était quelqu'un, mais dès qu'il était là, elle le traitait comme une chaise : « Mon Thophile, me « contraille » pas ou je me couche là par terre et je pousse des cris. » — (Marcel Jouhandeau, Chaminadour, Gallimard, 1941 et 1953, collection Le Livre de Poche, page 364)
    • Ce fut pour faire entrer un cabriolet. Il en descendit un homme à qui l’aubergiste donna du monsieur gros comme le bras. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, page 336)

Variantes

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Traductions

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Prononciation

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