berle
Étymologie
modifier- Du gaulois berula (« mache d'eau »), mot gaulois signifiant « cresson » (→ voir beler en breton, berwr en gallois), d’un proto-celtique *beruro-, diminutif de *beru- (« source, puits, eau ») (→ voir ber en breton, gallois bêr), issu de l’indo-européen commun *bʰréh₁- (« source, puits, eau »).
- Apparenté à l’espagnol berro (« cresson »).
Nom commun
modifierSingulier | Pluriel |
---|---|
berle | berles |
\bɛʁl\ |
berle \bɛʁl\ féminin
- (Botanique) Genre de plantes de la famille des ombellifères (genre Sium spp.) comprenant de 4 à 12 espèces[1], dont certaines sont regardées comme antiscorbutiques et sont cultivées pour leurs racines vivifiantes ou comestibles, et qui inclut le chervis (S. sisarum) et la grande berle (S. latifolium).
Traductions
modifierHyperonymes
modifier- Apiacées (Apiaceae) (anciennement Ombellifères)
Prononciation
modifier- Lyon (France) : écouter « berle [Prononciation ?] »
Anagrammes
modifier→ Modifier la liste d’anagrammes
Références
modifier- « berle », dans Émile Littré, Dictionnaire de la langue française, 1872–1877 → consulter cet ouvrage
- Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (berle), mais l’article a pu être modifié depuis.
- Ranko Matasović, Etymological Dictionary of Proto-Celtic, Brill, Leyde, Boston, 2009, ISBN 978-90-04-17336-1 (ISSN 1574-3586), page 62 et 63
Nom commun
modifierCas | Singulier | Pluriel |
---|---|---|
Nominatif | berle | berle |
Génitif | berle | berlí |
Datif | berli | berlím |
Accusatif | berli | berle |
Vocatif | berle | berle |
Locatif | berli | berlích |
Instrumental | berlí | berlemi |
berle \ˈbɛrlɛ\ féminin
- Variante de berla.
Měla nohu v sádře a chodila o berlích.
- Sa jambe était dans le plâtre et elle avait des béquilles.
Voir aussi
modifier- berle sur l’encyclopédie Wikipédia (en tchèque)
Références
modifier- Ústav pro jazyk český, Akademie věd ČR, v.v.i., 2008–2015 → consulter cet ouvrage
- ↑ Selon les systèmes de classification; les classifications phylogénétiques plus modernes ont souvent généré des différences marquées dans le nombre de taxons distincts considérés, d'où les grandes divergences que l'on rencontre parfois - comme pour le genre Sium - dans le nombre d'espèces considérées comme "valides" selon les taxinomistes.