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Étymologie

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Dérivé de badiner, avec le suffixe -age.

Nom commun

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Singulier Pluriel
badinage badinages
\ba.di.naʒ\

badinage \ba.di.naʒ\ masculin

  1. Action de badiner, propos léger, qui ne prête pas à conséquences.
    • Dans ce point de vue, on appercevra que les raisonnements que l’on vient d’exposer ne sont que des sophismes frivoles, ou un badinage de l’esprit, fort déplacé dans l’examen d’une matière si importante. — (François Quesnay, Observations sur le Droit naturel des hommes réunis en société, 1765)
    • Je prétends faire un exemple qui frappe de terreur chaque drôle qui voudrait convertir en badinage la chose sérieuse. — (Walter Scott, Ivanhoéch. XXVII, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
    • Il parut très sensible aux charmes de ma sœur et pour lui prouver qu’il n’était pas un cuistre, il se jeta dans des badinages dont la lourdeur nous consterna. — (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 455)
  2. (Sens figuré) (Familier) Tâche qui se réalise sans peine.
    • Ce n’est pour lui qu’un badinage.
    • ARNOLPHE : Le mariage, Agnès, n’est pas un badinage :
      À d’austères devoirs le rang de femme engage,
      Et vous n’y montez pas, à ce que je prétends,
      Pour être libertine et prendre du bon temps.
      Votre sexe n’est là que pour la dépendance :
      Du côté de la barbe est la toute-puissance.
      — (Molière, L’École des femmes, acte III, scène 2)

Apparentés étymologiques

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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