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Étymologie

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(XIIIe siècle) De l’italien calafatare ou de l’occitan calafatar issus de l’arabe قلف, qalafa. En arabe, qalafât (« calfat »), est le surnom d'un poète cordouan du IXe siècle. En grec καλαφάτης, kalafates (« calfat ») est attesté en 1057, ainsi que καλαφάτησις, kalafatesis (« calfatage ») mais il est peu probable qu’il ait servi d’intermédiaire vers les langues latines[1]. L’arabe, dans un jeu de ping-pong linguistique propre au bassin méditerranéen (→ voir abricot) est issu du bas latin *calefare du latin classique calefacere, calefactare (« chauffer ») parce qu’on chauffe le goudron pour calfater un bateau.

calfater \kal.fa.te\ transitif 1er groupe (voir la conjugaison)

  1. (Marine) Boucher avec de l’étoupe les joints, les trous et les fentes d’un bâtiment et les enduire de poix, de goudron, etc., pour empêcher que l’eau n’y entre.
    • Les vagues brisent à bord et submergent constamment le pont qui, mal calfaté à New-York, laisse pénétrer l’eau dans la cabine. — (Alain Gerbault, À la poursuite du soleil; tome 1 : De New-York à Tahiti, 1929)
    • Il y avait des gens moins reluisants, un calfat qui ne devait pas calfater grand-chose, et aussi le préposé à une écluse désaffectée, portant la casquette du gouvernement. — (Georges Simenon, Un crime en Hollande, chapitre 3)
    • (Par analogie)Elle happait celui-ci qui découvrait au fond d'une broussaille touffue un nid de merles intérieurement calfaté de bouse. — (Jean Rogissart, Passantes d’Octobre, Librairie Arthème Fayard, Paris, 1958)

Dérivés

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Synonymes

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Références

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