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Étymologie

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De couper et chou.

Nom commun

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Singulier et pluriel
coupe-chou
\kup.ʃu\

coupe-chou \kup.ʃu\ masculin

  1. Sabre court utilisé autrefois dans l'infanterie.
    • Nous faisons pitié avec nos cheveux ruisselants, nos culottes crottées. Mon coupe-chou a déjà des gales de rouille, et mon mac-farlane les ailes aplaties et veules. J’ai l’air d’une poule qui s’échappe d’un baquet. — (Jules Vallès, L’Insurgé, G. Charpentier, 1908)
    • Le capitaine fit un pas de côté et tira son sabre. Angelo courut aux faisceaux et prit un coupe-chou de soldat. L’arme était plus courte de moitié que celle de son adversaire mais Angelo désarma très facilement le capitaine. — (Jean Giono, Le hussard sur le toit, 1951, réédition Folio Plus, pages 72-73)
    • Lorsque dans un encombrement se trouvaient des fiacres et des taxis, les quolibets pleuvaient dru ! Si l’échange d’aménités se prolongeait, un sergent de ville, un coupe-chou à poignée de cuivre au côté gauche, intervenait et faisait circuler. — (Édouard Bled, J’avais un an en 1900, Fayard, 1987, Le Livre de Poche, page 176)
  2. Coupe-choux (rasoir).
    • J’avais pourtant le sabre le plus affûté qui soit, le meilleur de toute la plantation. Mais ça restait quand même un travail d’esclave, de Noir de pioche. Avec les feuilles de canne, coupantes comme la lame d’un coupe-chou, qui vous mettaient la peau en pièces comme au temps de la chicotte. — (Philippe Morvan, L’envol du papangue, Orphie, 2024)

Variantes

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Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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