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Voir aussi : Algerie, Algerië, algerie

Étymologie

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(1686) Du nom de la capitale, Alger. Utilisé pour la première fois par Fontenelle en 1686 ; officiellement adopté en 1839 pour remplacer l'expression "Possessions françaises dans le Nord de l'Afrique"[1].

Nom propre

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Localisation de l’Algérie (1).

Algérie \al.ʒe.ʁi\ féminin

  1. (Géographie) Pays d’Afrique du Nord situé au centre du Maghreb, entre le Maroc à l'ouest-nord-ouest, la Méditerranée au nord, la Tunisie au nord-est, la Libye à l’est, la Mauritanie à l'ouest, le Mali au sud-sud-ouest et le Niger au sud-est. Sa capitale est Alger.
    • La Tunisie avait un conflit de frontières avec l’Algérie, puisqu’elle contestait le tracé frontalier hérité de la colonisation, et revendiquait la zone avoisinant la célèbre « borne 233 ». — (Borham Atallah, Introduction à l’Afrique du Nord contemporaine, Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman & CNRS, 1975, 2013, page 193, note no 28)
    • On leur parle de roumis ennemis. Ennemis ? Les musulmanes des douars kabyles n’ont jamais vu de roumis. Comment pourraient-elles les haïr ? On leur dit qu’après le départ des roumis l’Algérie renaîtra, la terre sera aux musulmans. — (Pierre Peytavin, Messaouda, chapitre 9, Éditions Édilivre, 2014)
    • Le président Abdelaziz Bouteflika n’avait, à aucun moment, admis l’idée que l’Algérie et les Algériens étaient prêts, politiquement et culturellement, à vivre sous le régime de la démocratie. Dans la pensée du démocrato-sceptique qu’il était, celle-ci ne saurait fonctionner autrement que selon la mécanique obsolète de la moubayaâ, une gouvernance dirigiste à consonance mystique. — (Badr’eddine Mili, Les Présidents algériens à l’épreuve du pouvoir, Casbah Éditions, 2015, page 76)
    • Kamel Daoud, dans une série de regards croisés avec Raymond Depardon sur son pays, voit l'Algérie comme « un pays enfermé, un entre-soi où tout le monde se promène en chaussons et en pyjama ». — (Pascal Bruckner, Le Sacre des pantoufles, Grasset, 2022, page 117)
  2. (Histoire) (Avant 1962) Cette même région, au temps de sa colonisation par la France.
    • En voyant Giroudeau colonel, une jalousie assez compréhensible fit reprendre du service à Philippe qui, malheureusement, obtint en 1835 un régiment dans l’Algérie où il resta trois ans au poste le plus périlleux, espérant obtenir les épaulettes de général ; mais une influence malicieuse, celle du général Giroudeau, le laissait là. — (Honoré de Balzac, La Rabouilleuse, 1842)
    • Il y a dans l’Algérie (pays encore peu connu, quoique nous y soyons depuis huit ans) énormément de grains et de fourrages. — (Honoré de Balzac, La Cousine Bette, 1846)
    • Ne fréquentant presque pas ses camarades du Cercle, il n’avait point encore appris à répéter les clichés ayant cours en Algérie et si nettement hostiles, a priori, à tout ce qui est arabe et musulman. — (Isabelle Eberhardt, Yasmina, 1902)
    • En 1830, il n’y avait en Algérie, que des tribus ennemies sur lesquelles pesaient, selon les régions, la terreur des Turcs qui avaient leur bey à Alger, et puis les peuples berbères et arabo-berbères. — (Bachaga Boualam, Les Harkis au service de la France, France-Empire, 1963, page 137)

Abréviations

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Gentilés et adjectifs correspondants

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Synonymes

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Dérivés

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Traductions

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Prononciation

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Anagrammes

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Modifier la liste d’anagrammes

Voir aussi

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  • Algérie sur l’encyclopédie Wikipédia  
  • Algérie sur l’encyclopédie Vikidia  
  • Algérie dans le recueil de citations Wikiquote  

Références

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  1. « Algérie », dans Ketchiemen, Dictionnaire de l'origine des noms et surnoms des pays africains → consulter cet ouvrage
  2. Office québécois de la langue française, Banque de dépannage linguistique : Index thématique : Les noms propres : Noms géographiques et gentilés : Noms de pays et gentilés : Abréviations des noms de pays commençant par A