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Voir aussi : ETE, Ete, ete, etë, éte, été, ètè, -ete

Étymologie

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Dérivé du latin -tas.

Suffixe

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-eté \ə.te\

  1. Sert à former un nom indiquant une caractéristique, à partir d’un adjectif.
    • grossier — grossièreté.
    • 33. té.
      Latin
      tatem. Suffixe qui s’ajoute aux adjectifs pour former des noms abstraits exprimant la qualité de l’adjectif : bon-té, san-té, loyal-té loyau-té, pur-té (vieux français). Par suite d’influences diverses, actions phonétiques des groupes de consonnes, qui terminent parfois le radical, essai de retour à l’orthographe latine, est devenu de bonne heure eté, ou plutôt s’est fixé à la forme terminée en e des adjectifs : ancienne-té, briève-té, chaste-té, débonnaire-té, fausse-té, ferme-té, gracieuse-té, grossière-té, habile-té, joyeuse-té, lâche-té, méchance-té, naïve-té, oisive-té, pure-té, rare-té, sale-té, etc.
      Ce suffixe disparaît de la langue actuelle, étouffé par le suffixe de formation savante
      ité, qui est repris directement au latin. On ne peut citer que de rares néologismes. Selon M. F. Wey2, c’est à Beaumarchais qu’on doit citoyenneté. Rétiveté, que donne M. Littré dans son Dictionnaire, paraît récent. Affreuseté, qu’il n’a pas recueilli, se dit dans le peuple. — (Arsène Darmesteter, De la création actuelle de mots nouveaux dans la langue française, F. Vieweg, Libraire-Éditeur, Paris, 1877)

Dérivés

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Composés

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Traductions

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Références

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