à mi-voix
Étymologie
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Locution adverbiale
modifierAdverbe |
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à mi-voix \a.mi.vwa\ |
à mi-voix \a.mi.vwa\
- (Familier) De manière à être peu audible ; de façon presque inaudible , en parlant de s'exprimer oralement.
La mère Malard, branlant son bonnet noir, en a avalé les « Ave Maria » qu'elle bavotte à mi-voix, au long des heures, pour la conversion des pécheurs.
— (Jean Rogissart, Mervale, Éditions Denoël, Paris, 1937, page 20)Nous nous reverrions de temps en temps pour faire l’amour ou parler à mi-voix du passé, et ces futures entrevues seraient légères, un peu désespérées.
— (Philippe Sollers, Une curieuse solitude, Seuil, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 153)En face de moi, à l’ombre d’un grand chapeau chargé d’oiseaux, une demoiselle d’âge mûr feuilletait de vieux tomes du Journal officiel : elle se parlait à mi-voix et riait.
— (Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée, 1958, réédition Le Livre de Poche, page 238)– Ça va, laisse-le partir, dit son collègue à mi-voix.
— (Nele Neuhaus, Flétrissure, Actes Sud, 2011)
Variantes
modifierSynonymes
modifierAntonymes
modifierTraductions
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « à mi-voix [Prononciation ?] »
- Vosges (France) : écouter « à mi-voix [Prononciation ?] »