énuquer
Étymologie
modifierVerbe
modifierénuquer \e.ny.ke\ pronominal 1er groupe (voir la conjugaison) (pronominal : s’énuquer)
- (Suisse) (Franche-Comté) Casser la nuque.
Le Pinaud, par contre, a la tronche toute de traviole, pourvu qu’il ne se soit pas énuqué, ce con !
— (Frédéric Dard, Mon Culte sur la commode, San Antonio #100, Fleuve noir, Paris, 1979)Dans la logique mentale de leur temps, les magistrats l'accusent et la condamnent de « sorcellerie », crime pour lequel le bourreau l’énuque avec la « hart » de la potence (corde d'infamie).
— (Michel Porret, L'ombre du diable: Michée Chauderon, dernière sorcière exécutée à Genève (1652), Éditions Georg, 2009, p. 64)- Particularité: Au cours d'un assaut, si vous tirez un double 6 quand vous calculez votre Force d'Attaque, votre coup sera si puissant qu'il énuquera votre ennemi, le tuant sur le coup ([…]). — (Kevin Tondin, Opération Survie/3 : La Marche des Morts, Editions Lulu (Lulu.com), 2015, page 233)
Mais ce gaillard m'étonne. Il électrocute un gars qui, en tombant, s’énuque sur la margelle de la fontaine, le finit d'une seconde décharge et pense ensuite à retirer l'argent de son portefeuille – seulement l'argent ! – pour faire croire à un crime crapuleux.
— (Jacques Hirt, Le fourmi-lion: Un polar helvétique, Editions RomPol, 2017)
Variantes
modifierPrononciation
modifier- France (Lyon) : écouter « énuquer [Prononciation ?] »
- Somain (France) : écouter « énuquer [Prononciation ?] »