danse de Saint-Guy

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Composé de danse et de Saint-Guy.

danse de Saint-Guy \dɑ̃s də sɛ̃.ɡi\ féminin

1. (Médecine) Chorée.
   • Il y a une gloire, un prix de concours ; il est maigre, vert, a comme la danse de Saint-Guy, se gratte toujours les oreilles, et cherche constamment à s’attraper le bout du nez avec le petit bout de sa langue. — (Jules Vallès, L’Enfant, G. Charpentier, 1889)
   • À dire vrai, je ne pensais pas qu’il m’instituait son héritier. Si cette idée m’était venue à l’esprit, sûr que j’en aurais dansé la danse de Saint-Guy. — (Gustav Meyrink, Le Golem, 1915 ; traduit de l’allemand par Jean-Pierre Lefebvre, 2003, page 268)
2. (Sens figuré) Agitation d’apparence désordonnée.
   • À travers la distance, je vois son mauvais sommeil coupé de soupirs, la convulsion légère qui agite sa main droite de minute en minute, petite danse de Saint-Guy d’écrivain surmené… — (Colette, La Retraite sentimentale, 1907)
   • le parc, où les trembles s’assoupissaient malgré leur danse de Saint-Guy. — (Jean Giraudoux, Provinciales, Grasset, 1922, réédition Le Livre de Poche, page 86)

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