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Dommary-Baroncourt

commune française du département de la Meuse

Dommary-Baroncourt est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.

Dommary-Baroncourt
Dommary-Baroncourt
Église Sainte-Thérèse.
Blason de Dommary-Baroncourt
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Meuse
Arrondissement Verdun
Intercommunalité Communauté de communes de Damvillers Spincourt
Maire
Mandat
Christophe Caput
2020-2026
Code postal 55240
Code commune 55158
Démographie
Gentilé Baroncourtois(e)
Population
municipale
738 hab. (2021 en évolution de −3,4 % par rapport à 2015)
Densité 59 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 17′ nord, 5° 42′ est
Altitude Min. 235 m
Max. 291 m
Superficie 12,49 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Bouligny
(banlieue)
Aire d'attraction Hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Bouligny
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Dommary-Baroncourt
Géolocalisation sur la carte : France
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Dommary-Baroncourt
Géolocalisation sur la carte : Meuse
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Dommary-Baroncourt
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Dommary-Baroncourt

Géographie

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Hydrographie

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Réseau hydrographique

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La commune est traversée par la ligne de partage des eaux entre les bassins versants du Rhin et de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par l'Othain, le ruisseau du Dehoury et le ruisseau du Ruche[1],[Carte 1].

L'Othain, d'une longueur de 67 km, prend sa source dans la commune de Gondrecourt-Aix et se jette dans la Chiers à Montmédy, après avoir traversé 25 communes[2].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune 
Réseau hydrographique de Dommary-Baroncourt[Note 1].

Gestion et qualité des eaux

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Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Bassin ferrifère ». Ce document de planification concerne le périmètre des anciennes galeries des mines de fer, des aquifères et des bassins versants hydrographiques associés qui s’étend sur 2 418 km2. Les bassins versants concernés sont celui de la Chiers en amont de la confluence avec l'Othain, et ses affluents (la Crusnes, la Pienne, l'Othain), celui de l'Orne et ses affluents et celui de la Fensch, le Veymerange, la Kiesel et les parties françaises du bassin versant de l'Alzette et de ses affluents (Kaylbach, ruisseau de Volmerange). Il a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est la région Grand Est[3].

La qualité des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre le climat océanique altéré et le climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,6 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 913 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre à 8 km à vol d'oiseau[6], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 668,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 40,2 °C, atteinte le  ; la température minimale est de −15,4 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme

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Typologie

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Au , Dommary-Baroncourt est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bouligny[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 4],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (81,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,2 %), prairies (20,8 %), forêts (14,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4 %), zones urbanisées (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (2,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Ces deux anciens hameaux faisaient partie de la châtellenie[17] de Bouvigny, commune aujourd'hui disparue en tant que telle mais connue sous la dénomination des « fermes de Bouvigny ».

Dommary est attesté sous les formes Domna-Maria (1049) ; Inter Baronis-Curtem et Domnam-Mariam (1125) ; Domp-Marie (1571) ; Dommery, Dommereyum (1642) ; Dammarie (1656) ; Dommarie (1700) ; Dom-Marie (1749)[18].
Dommary est un hagiotoponyme caché qui fait référence à sainte Marie, la mère de Jésus de Nazareth.
Du bas latin Domna et Maria « sainte Marie »[19].

Un seul regroupement a été trouvé Domnam-Mariam et Inter Baronis-curtem vers 1125.
Baroncourt est attesté sous les formes Baronis-curtis (Xe siècle) ; Alodium in Baroniscurte (1124) ; Inter Baronis-curtem et Domnam-Mariam (1125) ; Baruncourt (1177) ; Baroncourt (1292) ; Baronis-castrum (XIIe siècle) ; Baronis-curia (1749)[20].

Histoire

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La rumeur ou l'imagination enfantine signalerait l'existence d'un tunnel secret entre les emplacements du château de Bouvigny et de l'ancienne église de Dommary ou de l'ancien moulin de Baroncourt. Ce dernier semblerait plus logique, le moulin et le château étant sur la même rive de l'Othain.

Avant 1790, Dommary et Bouvigny faisaient partie de la doyenné d'Amel (decanatus christianitatis de Amella) sans aucune mention de Baroncourt. En 1898, la commune de Dommary-Baroncourt est créée avec la fusion des lieudits de Bouvigny, de Dommary et de Baroncourt.

À la fin du XIXe siècle, une gare est construite avec un triage relativement important qui servit à la desserte de la mine locale (puits III) d'extraction du fer (minette) et de la ligne de chemin de fer menant aux puits du bassin de Landres.

Bouligny, mine d'Amermont-Dommary et mine de Joudreville
Joudreville, mine du nord-est
Piennes, mine de la Mourière
Landres, mine de Landres
Mont-Bonvillers, mine de Murville

La gare de Baroncourt est toujours en activité ; elle est la seule gare meusienne de la ligne SNCF reliant Nancy à Longwy.

Politique et administration

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Liste des maires successifs de Bouvigny puis de Dommary-Baroncourt en 1898
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
  1825 François Pierson    
1825 1836 Claude Antoine    
1836 1840 François-Désiré Collin    
1840 1848 Jean-Baptiste Didry    
1849 1851 Jacques Larnelle    
1852 1854 Alexandre Collin    
1854 1859 François-Nicolas Antoine    
1860 1866 Jean-Baptiste Didry    
1866 1884 François Garand    
1884 1889 Anatole Didry    
1889 1892 François Garand    
1892 1893 Jacques Robin    
1893 1899 Victor-Alexandre Collin    
1899 1900 Émile-Louis-Philippe Wall    
1900   Jules Bernard    
Les données manquantes sont à compléter.
1983 1989 Charles Fischbach    
mars 1989 mars 2001 René Diebold    
mars 2001 En cours Christophe Caput[21]
Réélu pour le mandat 2020-2026
PS  

Population et société

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Démographie

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Évolution démographique

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[23].

En 2021, la commune comptait 738 habitants[Note 5], en évolution de −3,4 % par rapport à 2015 (Meuse : −4,57 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
166180143215179180167169171
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
172151154131145188191211195
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2073815005448471 0011 0751 0271 117
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 3121 1241 015825705705806821790
2017 2021 - - - - - - -
737738-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
  • en 1905 : 381 habitants.
  • vers 1804 : 174 habitants.
  • en 1750 : à Dommary, 14 feux, à Baroncourt, 8 feux, à Bouvigny, 7 feux.
  • en 1701 : 21 citoyens actifs.

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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  • Nouvelle église Sainte-Thérèse à Baroncourt, construite en 1931.
  • Ancienne église Saint-Mansuy à Dommary, construite vers 1122, détruite en 1974.
  • Ancienne église à Bouvigny, détruite.

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason  Blasonnement :
D'argent à trois pals alésés et fichés de sable.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Bouligny comprend une ville-centre et une commune de banlieue.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. « Réseau hydrographique de Dommary-Baroncourt » sur Géoportail (consulté le 9 juin 2024).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. « Fiche communale de Dommary-Baroncourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « l'Othain »
  3. « SAGE Bassin ferrifère », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Dommary-Baroncourt et Rouvres-en-Woëvre », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Rouvres-en-woevre », sur la commune de Rouvres-en-Woëvre - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Bouligny », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. Insee, « Métadonnées de la commune de Dommary-Baroncourt ».
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Châtellenie : Seigneurie et juridiction d'un seigneur châtelain.
  18. Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 72.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Genève, Droz, , p. 419.
  20. Félix Liénard, Dictionnaire topographique de la France : Dictionnaire topographique du département de la Meuse, vol. 1, Paris, Impr. nationale, , p. 15.
  21. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.