« Georges de Feure » : différence entre les versions

Georges Joseph van Sluijters<ref>{{Lien web |langue=en |titre=Feure, Georges de |url=https://www.oxfordartonline.com/benezit/display/10.1093/benz/9780199773787.001.0001/acref-9780199773787-e-00063829 |site=Benezit Dictionary of Artists |doi=10.1093/benz/9780199773787.001.0001/acref-9780199773787-e-00063829 |consulté le=2024-08-15}}</ref> est d'origine hollandaise par son père et belge par sa mère, née à [[Liège]]. Il est né à [[Paris]] en 1868, mais la famille est obligée d'émigrer aux Pays-Bas en 1870 lors du déclenchement de la [[guerre franco-prussienne]]. Son père est architecte.

Sa renommée comme peintre symboliste et son expérience comme [[affichiste]] poussepoussent le marchand d'art [[Siegfried Bing]] à l'approcher afin de lui confier la réalisation de la façade du « pavillon de l'Art nouveau » à l'[[Exposition universelle de 1900]] qui se tient à Paris. De plus, Bing confie à de Feure, en compagnie d'[[Eugène Gaillard]] et Édouard Colonna, la réalisation de deux intérieurs dans ce même pavillon. Les meubles et les objets décoratifs qu'il conçoit pour le boudoir sont louangés par la critique, qui y voit une représentation de la quintessence de l'art français<ref>[httphttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5568508c ''Revue des arts décoratifs''], volume 20, 1900, {{p.|262}}.</ref>. On vante leur délicatesse et leur grâce toute féminine. Gabriel Mourey, pour la revue ''Les Arts décoratifs'', les décrit alors comme {{citation|un des ensembleensembles décoratifdécoratifs les plus exquis et parfaitparfaits que notre époque ait créé.créés}}. Trois ans plus tôt, il avait écrit un long article sur Feure dans ''[[The Studio (magazine)|The Studio]]''.

Quatre de ses affiches sont reproduites dans la revue ''[[Les Maîtres de l'affiche]]'' (1895-1900), à savoir : ''{{5e|exposition}} exposition du [[Salon des Cent]]'', ''Magasin des nouveautés Jeanne d'Arc'', ''Le Journal des ventes'' et ''Thés du Palais Indien''. Il collabore aussi à ''[[Cocorico (magazine)|Cocorico]]''.

IlPrésenté en 1892 chez [[Le Barc de Boutteville]] dans le cercle des peintres symbolistes, il participe au [[Rose-Croix esthétique|Salon de la Rose-Croix]] en 1893 et ​​1894,1894 et à la [[Sécession de Munich]] en 1896. Une grande rétrospective de son œuvre se tient à Paris en [[1903]], puis il se rend à [[Hambourg]] et [[La Haye]].

Durant les premières décennies du {{XXe siècles-|XX}}, il continue à créer des ensembles décoratifs (évoluant du style Art nouveau vers le style [[Art déco]]), puis il fonde, en 1909, De Feure & Deperdussin (DFD & {{Cie}}), une compagnie de construction d'[[aéroplane]]s [[monoplan]]s à rétropropulsion inversée avec, commepour associé, [[Armand Deperdussin]], lequel finira par l'écarter, avant d'être arrêté pour une sombre affaire de spéculations<ref>Comme le rapporte la lettre ouverte publiée dans ''Gil Blas'', le {{date-|7 août 1913}}, page {{p.|1}} — ([httphttps://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k75306527 lire sur Gallica]).</ref>. Deux modèles sortirent des ateliers, le DFD1 et le DFD2, dont la conception associa [[Louis Béchereau]]. Lors des premiers essais, fin 1910, Georges de Feure euta un grave accident : il se retiraretire de l'affaire<ref>Nombreuses photographies des différentes modèles dans {{en}} [httpVoir://oldmachinepress.com/2015/12/17/deperdussin-de-feure-model-2/ « Deperdussin-de Feure Model 2 »] par William Pearce, in ''Old Machine Press'', 17 décembre 2015, en ligne.</ref>.

=== GalerieAutres œuvres ===

{{Références|taille=30}}

=== Articles connexes ===

=== Liens externes ===

{{Portail|peinture|ameublement|design|artArt nouveau|arts décoratifs|aéronautique}}

[[Catégorie:PseudonymeDécès dans le 18e arrondissement de Paris]]