Braine (Aisne)
Braine est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.
Braine | |||||
La place de l'Hôtel-de-Ville. Au fond, la maison à colombages classée. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Aisne | ||||
Arrondissement | Soissons | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Aisne | ||||
Maire Mandat |
François Rampelberg 2020-2026 |
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Code postal | 02220 | ||||
Code commune | 02110 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Brainois | ||||
Population municipale |
2 237 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 193 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 20′ 30″ nord, 3° 31′ 55″ est | ||||
Altitude | Min. 48 m Max. 169 m |
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Superficie | 11,61 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Braine (ville isolée) |
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Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Fère-en-Tardenois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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Liens | |||||
Site web | braine.fr | ||||
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Géographie
modifierLocalisation
modifierSituée sur la Vesle, affluent de la rive gauche de l'Aisne, Braine se situe à une quinzaine de kilomètres à l'est de Soissons.
Communes limitrophes
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Voici ci-dessous une carte représentant le découpage territorial des communes limitrophes :
Hydrographie
modifierRéseau hydrographique
modifierLa commune est située dans le bassin Seine-Normandie. Elle est drainée par la Vesle, le cours d'eau 01 de la Grande Baleine[1], le cours d'eau 01 de la Pépinière[2], le cours d'eau 02 du Parc[3], le fossé de Tournecul[4] et divers bras de la Vesle[5],[6],[Carte 1].
La Vesle, d'une longueur de 139 km, prend sa source dans la commune de Somme-Vesle et se jette dans l'Aisne à Ciry-Salsogne, après avoir traversé 52 communes[7]. Les caractéristiques hydrologiques de la Vesle sont données par la station hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 7,44 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 37,3 m3/s, atteint lors de la crue du . Le débit instantané maximal est quant à lui de 38,6 m3/s, atteint le [8].
Deux plans d'eau complètent le réseau hydrographique : le plan d'eau de la Ferme de la Grange (7,2 ha) et le plan d'eau de la Grange des Moines (0,1 ha)[Carte 1],[9].
Gestion et qualité des eaux
modifierLe territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Aisne Vesle Suippe ». Ce document de planification, dont le territoire s'étend sur 3 096 km2 répartis sur trois départements (Aisne, Marne et Ardennes) et deux régions (Champagne-Ardenne et Picardie), a été approuvé le 16 décembre 2013. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le Syndicat d'aménagement des bassins Aisne Vesle Suippe (SIABAVES)[10].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
modifierLe climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[11]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s'agit d'une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[15] complétée par des études régionales[16] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1988 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,1 | 1,3 | 3,1 | 4,4 | 8,2 | 10,7 | 12,8 | 12,6 | 9,8 | 7,5 | 3,8 | 1,5 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,8 | 4,7 | 7,7 | 9,8 | 13,9 | 16,5 | 19 | 18,8 | 15,3 | 11,7 | 6,9 | 4,1 | 11,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,5 | 8,1 | 12,2 | 15,3 | 19,6 | 22,4 | 25,1 | 25 | 20,7 | 16 | 10 | 6,6 | 15,7 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,7 01.01.1997 |
−15,3 04.02.12 |
−10,7 13.03.13 |
−5 08.04.03 |
−1,8 05.05.1996 |
0,5 04.06.1991 |
4,4 03.07.11 |
3,2 29.08.1993 |
−0,7 30.09.18 |
−5,3 30.10.1997 |
−12,6 24.11.1998 |
−12,3 29.12.1996 |
−15,7 1997 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,3 05.01.1999 |
20,2 27.02.19 |
25 31.03.21 |
29,1 25.04.07 |
32,5 28.05.17 |
36,6 28.06.11 |
42,1 25.07.19 |
40,2 12.08.03 |
35 09.09.23 |
28,9 03.10.11 |
21,3 07.11.15 |
17,1 17.12.15 |
42,1 2019 |
Précipitations (mm) | 57,1 | 47,5 | 52,1 | 51,7 | 56,5 | 54,4 | 61,6 | 65,1 | 47,4 | 56,9 | 54,7 | 70,4 | 675,4 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Braine est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle appartient à l'unité urbaine de Braine, une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46,3 %), forêts (29,4 %), zones urbanisées (12,6 %), prairies (9,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[22].
L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Brennacum (560) ; Brinnacum (578) ; « Castrum super Vidulam situm nomine Braina » (931) ; Potestas Brennie (1143) ; Ecclesia beati Evodii de Brana (1163) ; Brenna (XIIe siècle) ; Castrum quod Branium (XIIe siècle) ; Breina (XIIIe siècle) ; Brainne (1238) ; Brena (1296) ; Terre de Brenne (1319) ; Brayne (1354)[23].
Braine est le nom de plusieurs lieux (du mot celtique bragona signifiant « rivière fangeuse »).
La commune, instituée lors de la Révolution française sous le nom de Braisne en 1793, a pris son orthographe actuelle de Braine en 1913[24],[25].
Histoire
modifierBraine existait avant 561, car c'était la cour (Königspfalz ; palatinat royal) préférée de Clotaire Ier[26]. La découverte d'un cimetière à Breny utilisé entre le Bas-Empire et le VIIIe siècle pourrait montrer que Braine n'est pas le lieu de la villa Brennacum[27].
Dagobert, fils du roi Chilpéric Ier et de Frédégonde, mort à Braine en 580 de dysenterie, fut enterré dans l'église Saint-Denis de Paris[28].
Flodoard rapporte qu'en 931, des fidèles d'Herbert de Vermandois partit de Reims, prirent d'assaut le château de Braine (castrum) et le détruisirent car il était occupé par des hommes d'Hugues le Grand, qui l'avait pris auparavant à l'évêque de Rouen.
Un château est mentionné dès le Xe siècle et s'élève sur un site très ancien[Note 6][29]. Au XIe siècle, un comté de Braine est constitué et relève du comté de Champagne. Au milieu du XIIe siècle, le comté de Braine échoit à la maison de Dreux, issue d'une branche cadette de la famille royale[30].
Au début du XIIIe siècle, Robert II de Dreux, comte de Braine reconstruit un château ; château de la Folie d'Aigremont aujourd'hui sur la commune de Cerseuil, qui sera démantelé en 1427 par Charles VII[29]. De plan quadrangulaire flanqué de tours rondes, il dominait la vallée de la Vesle et le bourg. Le château dans sa longueur suivait l'à-pic. Son accès face au plateau, couvert d'une profonde forêt, était protégé par un profond fossé artificiel, qui le protégeait des trois côtés[31].
Époque moderne
modifierEn 1647, Henri-Robert de La Marck fonde un prieuré bénédictin dédié à Notre-Dame, qu'il dote des biens de l'ancien Hôtel-Dieu de la ville et de la maladrerie Sainte-Anne. L'église priorale est consacrée en 1663[32]. Au cours de la même période, la ville de Braine comprend une église paroissiale distincte du prieuré Notre-Dame, et dédiée à Saint-Nicolas. Située dans le faubourg Saint-Rémy, et faisant peut-être suite à un ancien prieuré Saint-Rémy, celle-ci fait l'objet en 1787 de litiges quant à sa restauration devenue urgente[33]. L'église paroissiale, de même que le prieuré Notre-Dame, ne survivront pas à la Révolution française et à ses conséquences à plus long terme, et en 1837 ne restera que l'abbatiale Saint-Yved, devenue alors église paroissiale[32].
La gare
modifierLe , la Compagnie des chemins de fer des Ardennes met en service la section de Soissons à Reims de la ligne de Soissons à Givet et construit une gare à Braine[34]. La SNCF met fin au trafic des voyageurs entre Soissons et Bazoches l'année même de sa création et la portion de ligne passant par Braine ne connaît plus qu'une desserte marchandises sporadique. La gare, qui tombait en ruine, a été rénovée dans les années 2010.
Politique et administration
modifierRattachements administratifs et électoraux
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement de Soissons du département de l'Aisne. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Aisne.
Elle était le chef-lieu du canton de Braine depuis 1793[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Braine intègre le canton de Fère-en-Tardenois.
Intercommunalité
modifierLa commune est membre de la Communauté de communes du Val de l'Aisne, créée fin 1995.
Liste des maires
modifierDistinctions et labels
modifier- Ville fleurie : une fleur attribuée en 2007 au Concours des villes et villages fleuris[41].
La qualité du fleurissement est récompensée à nouveau par deux fleurs à ce concours en 2017[42]
Jumelages
modifier- Braine-le-Comte (Belgique) ;
- Haderslev (Danemark).
Population et société
modifierDémographie
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[44].
En 2021, la commune comptait 2 237 habitants[Note 7], en évolution de −0,53 % par rapport à 2015 (Aisne : −2,08 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
modifierCulture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'ancienne église abbatiale Saint-Yved, XIIe – XVe siècles, donnée en 1130 à l'ordre des prémontrés. L'abbatiale fut la nécropole des comtes capétiens de Dreux. Actuellement l'église est un édifice qui montre les premières traces de l'art gothique avec sa tour haute de 33 mètres. Édifice classé au titre des monuments historiques par la liste de 1840[46],[47].
- Le château du Bas, résidence des seigneurs de Braine. Porte et caves inscrites au titre des monuments historiques depuis 1927[48].
- Le château de la Folie d'Aigremont encore appelé « château du Haut » et, au XVIIIe siècle, château de Braisne, forteresse défensive, XIIIe siècle, propriété de la commune mais situé administrativement sur la commune voisine de Cerseuil[49]. Démantelé au XVe siècle, ses ruines imposantes ont souffert des combats de la Première Guerre mondiale.
- Maison à colombages, XVe siècle, tourelle inscrite en 1927, maison classée depuis 1931[50].
- Le prieuré de bénédictines Notre-Dame, fondé en octobre 1647 par Henry-Robert de La Marck, duc de Bouillon et comte de Braine (actuellement maison de retraite)[51] Fermée au culte depuis 1791, l'église priorale est détruite après la réouverture au culte de l'abbatiale Saint-Yved en 1837[32].
- La gare, construite en 1862, sert d'habitation privée. Ce bâtiment, identique entre-autres à celui de Nouzonville, témoigne du style néoclassique des premières gares des Chemins de fer des Ardennes[34].
- Le cimetière militaire danois de Braine, où reposent 79 soldats danois originaires de la province du Jutland du Sud, alors annexée à l'empire allemand[52].
- La nécropole nationale de Braine, créée en 1920 et aménagée en 1923-24 et 1935, rassemble sur une superficie de 1,6 ha, les dépouilles de 1 583 soldats dont 495 en ossuaire.
- Le monument aux morts, sculpté par Charles-Eugène Breton[53].
Personnalités liées à la commune
modifier- Alberic (Albericus) de Braine, abbé de l'abbaye Saint-Médard de Soissons de 1204 au 3 mai 1206[54]
- Pierre Mauclerc, duc de Bretagne, y est inhumé, ainsi que plusieurs membres de sa famille (Maison capétienne de Dreux). Cette famille laisse à la commune la moitié supérieure de son blason (Dreux).
- Jacques de Bachimont, abbé aumônier, prédicateur et conseiller d'État du roi. « Ce qui le distinguait principalement c'était sa bonté, la douceur, son amour pour la justice, son penchant à pardonner, et sa vie exemplaire. Il avait prophétisé la théologie avec honneur ... ». Décédé le 16 mai 1531[réf. nécessaire].
- Bernard Frézals (Saint-Pantaléon (Lot) 22 novembre 1672-Braine 14 mars 1751), écuyer, conseiller du roi, garde du corps du maréchal Louis François de Boufflers à Milly-sur-Thérain, receveur du comté de Braine, subdélégué de l'Intendant de Soissons. Il est à l'origine d'une lignée aristocratique comprenant plusieurs officiers généraux et un ambassadeur[55].
- François de Frézals (Milly-sur-Thérain 25 octobre 1699-Toulouse 7 septembre 1741), financier, directeur des domaines de Languedoc et de la généralité de Toulouse. Fils de Bernard Frezals, élevé à Braine, il a laissé une correspondance amoureuse avec son épouse Louise de Larzillière, femme de chambre de la princesse de Condé[55].
- Claude-Robert Jardel (né à Braine en 1722 décédé en 1788. Officier de la maison du Roi. Bibliographe et antiquaire, collectionneur de manuscrits.)[56]
- Le comte Pignatelli d'Egmont.
- Jacques Cellard (1920-2004), linguiste et historien.
- Pierre Marin (1922-2014), ordonné prêtre à Soissons en 1946, a été vicaire de Braine et Augy, et curé de Cerseuil et Limé, de septembre 1947 à 1951.[réf. nécessaire]
- Arnaud d'Hauterives (1933-2018), artiste peintre né à Braine.
Héraldique
modifierBlason | Coupé : au 1er mi-coupé échiqueté d'or et d'azur à la bordure de gueules (qui est de Baudement puis de Dreux), au 2e d'or au corbeau de sable[57].
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifier- Olivier Guyotjeannin, Le chartrier de l'abbaye prémontrée de Saint-Yved de Braine (1134-1250)
- Jean Mesqui, Île-de-France Gothique 2 : Les demeures seigneuriales (La Folie à Braine), Paris, Picard, , 404 p. (ISBN 2-7084-0374-5), p. 214-219
- Maxime de Sars et Lucien Broche, Histoire de Braine, imprimerie Delayane, La Charité-sur-Loire, 1933.
- Stanislas Prioux, Histoire de Braine et de ses environs, librairie éditeur Dumoulin, Paris, 1846
Articles connexes
modifier- Liste des 139 sites funéraires et mémoriaux de la Première Guerre mondiale inscrits sur la liste du Patrimoine mondial de l'Unesco
- Communauté de communes du Val de l'Aisne
- Liste des communes de l'Aisne
Liens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- « Dossier complet : Commune de Braine (02110) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
- http://atout.braine.free.fr
Notes et références
modifierNotes et cartes
modifierNotes
modifier- Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 28/07/2024 à 02:06 TU à partir des 485 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/10/1967 au 01/06/2024.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[13].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[14].
- Au XVIIe siècle, on y a déterré deux monnaies carolingiennes.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Braine » sur Géoportail (consulté le 17 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Sandre, « le cours d'eau 01 de la Grande Baleine »
- Sandre, « le cours d'eau 01 de la Pépinière »
- Sandre, « le cours d'eau 02 du Parc »
- Sandre, « le fossé de Tournecul »
- Sandre, « divers bras de la Vesle »
- « Fiche communale de Braine », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines dans le bassin Seine-Normandie (consulté le )
- Sandre, « la Vesle »
- « Station hydrométrique « La Vesle à Braine» », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le )
- « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sur eaufrance.fr (consulté le ).
- « SAGE Aisne Vesle Suippe », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d'outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Unité urbaine 2020 de Braine », sur insee.fr (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Auguste Matton, Dictionnaire topographique de l'Aisne, Paris, (lire en ligne), p. 37.
- Histoire administrative de Braine (voir en ligne), sur le site geneawiki.com
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Augustin Thierry 1840[réf. incomplète]
- Frédéric Armand, « Localisation d'un palais royal mérovingien dans l'Aisne. La villa Brennacum », dans Revue archéologique de Picardie, 2005, no 1-2, p. 101-107 (lire en ligne)
- Anselme de Sainte Marie (Père Anselme), Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France, 9 volumes, Paris, 1715 et années suivantes (lire en ligne), Tome 1 page 9.
- Charles-Laurent Salch et Joseph-Frédéric Finó (photogr. Dominique Martinez), Atlas des châteaux forts en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 19e éd. (1re éd. 1977), 834 p., p. 32 (cf. Braine).
- Denis Hayot, L'architecture fortifiée capétienne au XIIIe siècle - Un paradigme à l'échelle du royaume : Monographies Picardie, Artois, Flandre, Chagny, Édition du centre de castellologie de Bourgogne, , 568 p. (ISBN 979-10-95034-23-0), p. 12.
- André Châtelain, L'évolution des châteaux forts dans la France au Moyen Âge, Éditions Publitotal, , 319 p. (ASIN B004Z1ACJ4), p. 33.
- « Ancien prieuré bénédictin Notre-Dame de Braine, actuellement maison de retraite », sur hautsdefrance.fr (consulté le ).
- Histoire de Braine.
- « Braine ou Braisne - Photos anciennes et d'autrefois, photographies d'époque en noir et blanc », sur en-noir-et-blanc.com (consulté le ).
- Almanach annuaire historique, administratif & commercial de la Marne, de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine de 1875, Reims p185.
- « Arrêté ministériel du 30 octobre 1941 portant la démission d'office », Journal officiel de l'État français, no 302, , p. 4808 (lire en ligne, consulté le ).
- Ludivine Bleuzé, « L'école a un nom », Le blog de l'école élémentaire Gaston Costeaux, (consulté le ).
- Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
- « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le ).
- « François Rampelberg débute son 3e mandat de maire de Braine », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
- « Le palmarès des villes et villages fleuris », Le Courrier picard édition de l'Oise,
- Dossier de presse - Villes et villages fleuris 2017, New tourism by Hauts-de-France, 12 p., p. 8.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « L'Ancienne église abbatiale Saint-Yved », notice no PA00115550, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Le mobilier de l'église abbatiale Saint-Yved », sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture
- « L'ancien « château du Bas » », notice no PA00115551, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Stanislas Prioux : Le château de la Folie et le Village de Cerseuil, Paris, chez Dumoulin, 1860 (en ligne sur le site Gallica de la BnF).
- « La maison à colombages dite « maison espagnole » », notice no PA00115552, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- M. Collet, « Les dernières Bénédictines de Braine », Bulletin de la Société archéologique, historique et scientifique de Soissons, , p. 187-202 (lire en ligne)?-.
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