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« Étienne Carjat » : différence entre les versions

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En 1865, il revend son atelier à Légé et Bergeron. De 1866 à 1869, il s'installe au numéro 62 de la [[Rue Jean-Baptiste-Pigalle|rue Pigalle]], puis au 10 [[rue Notre-Dame-de-Lorette]]. Proche de [[Gustave Courbet|Courbet]]<ref>Elizabeth Fallaize, ''Etienne Carjat and « Le Boulevard » (1861-1863)'', Slatkine, {{p.|36}} [https://books.google.fr/books?id=-DYR2-5oShAC&pg=PA36&lpg=PA36&dq=Carjat+Commune&source=bl&ots=Ue19leezo8&sig=x7bUxUhTDNjO8FTRxfUKkLO_ocE&hl=fr&ei=Pl7kSpTnG4O04QbChuD9AQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=2&ved=0CA0Q6AEwAQ#v=onepage&q=Carjat%20Commune&f=false].</ref>, en 1871, il apporte son soutien à la [[Commune de Paris (1871)|Commune de Paris]] et publie des poèmes politiques dans le journal [[Journaux de la Commune de Paris (1871)|''La Commune'']]<ref>[[Bertrand Tillier]], ''La Commune de Paris, révolution sans images ?'', Seyssel, Champ Vallon, 2004, {{p.|82}} [https://books.google.fr/books?id=6kWqWkUu_84C&pg=PA82&lpg=PA82&dq=Carjat+Commune&source=bl&ots=zVPG5_N9I0&sig=le22eqTjO4APpbRFjTiqqWnv7ng&hl=fr&ei=Pl7kSpTnG4O04QbChuD9AQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=5&ved=0CBQQ6AEwBA#v=onepage&q=Carjat%20Commune&f=false].</ref>. Il réalise un important travail de caricaturiste, publié notamment dans le journal ''[[Le Diogène]]'' dont il est le cofondateur. Il publie également un livre, ''Artiste et citoyen'', en 1883.
 
[[Fichier:Rimbaud Carjat 1871 Claudel.jpg|vignette| Arthur Rimbaud : [[photoformat carte-de-visite|photo carte de visite]] (1871) composée par Carjat dont l'adresse du studio apparaît au bas du document.]]
 
L'un de ses clichés les plus connus est un [[Arthur Rimbaud par Carjat|portrait d'Arthur Rimbaud]], réalisé en octobre 1871. [[Paul Verlaine]], [[Rimbaud]] et Carjat font en effet partie des ''[[Vilains Bonshommes]]'', un groupe créé en 1869, qui rassemble des poètes et des artistes comme [[André Gill]], [[Théodore de Banville]], [[Henri Fantin-Latour]], etc. En janvier 1872, une querelle éclate au cours d'un dîner organisé par ce groupe, et Rimbaud blesse Étienne Carjat à l'aide de la [[canne-épée]] d'[[Albert Mérat]]. En réaction, Étienne Carjat efface les négatifs sur verre correspondant aux portraits qu'il a pris de Rimbaud, dont il ne reste aujourd'hui que huit épreuves d'époque.
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