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Vassili Stassov

architecte russe

Vassili Petrovitch Stassov (en russe : Василий Петрович Стасов) né le à Moscou et mort le à Saint-Pétersbourg[1] est un architecte russe, célèbre pour le style néo-classique de ses œuvres.

Vassili Stassov
V. P. Stassov, portrait par Alexandre Varnek.
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
Васи́лий Ста́совVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activité
Période d'activité
Enfants
Nikolaj Vasiljevič Stasov (d)
Sofja Vasilevna Stasovová (d)
Nadejda Stassova
Vladimir Stassov
Dmitri Stassov (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales

Biographie

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Fils de paysans, Vassili Stassov fut, dès son jeune âge, doué d'un nature artistique. Il fut influencé par Vassili Bajenov et Matveï Kazakov qu'il connut personnellement.

Il fut nommé académicien à Saint-Pétersbourg, en 1811. Avec Carlo Rossi, Stassov est le représentant majeur du néo-classicisme russe.

Il était le père de Vladimir Stassov, célèbre critique littéraire russe.

Ses premières constructions du début du XIXe siècle sont aujourd'hui détruites. De 1802 à 1808, il voyagea en France et en Italie ; en reconnaissance de son talent, l'Académie San Luca de Rome le nomma académicien en 1807.

Parmi ses œuvres notables, on distinguera les bâtiments néo-classiques du Marché de Kostroma (1812-1820), la caserne Paul (1817-1818), les entrepôts de Saint-Pétersbourg (1819-1821), le réaménagement des palais de Tsarskoïe Selo et le Manège, etc. (1819-1823), La Porte aux colonnes doriques dédiée aux soldats tombés à la guerre de 1812 contre Napoléon.

Il construisit aussi deux églises à Saint-Pétersbourg, la cathédrale de la Transfiguration (1827-1829), la cathédrale de la Sainte-Trinité d'Izmaïlovo (1827-1835).

Dans les quinze dernières années de sa vie, il termina la cathédrale et le couvent Smolny construits par Bartolomeo Rastrelli, et réaménagea le Palais d'Hiver qui souffrit d'un incendie, en 1837.

Notes et références

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  1. (de) Die kleine Enzyklopädie, Encyclios-Verlag, Zürich, 1950, Band 2, p. 668.

Articles connexes

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Liens externes

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