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Tourisme en pays de Savoie

(Redirigé depuis Tourisme en Pays de Savoie)

Le tourisme en pays de Savoie présente l'activité touristique sur le territoire savoyard, englobant les départements français de la Savoie et de la Haute-Savoie. Il est représenté par la marque Savoie Mont Blanc.

Vue oblique sur le lac d'Annecy depuis le sommet de la Tournette.
Rives du lac d'Annecy vues depuis le sommet de la Tournette.

Apparu dès le XVIIIe siècle, le tourisme s'est développé autour de l'attrait des sources thermales, puis de la montagne et des paysages. Depuis les années 1970, la saison hivernale domine avec 60 % du tourisme hexagonal, dans la centaine de stations de sports d'hiver. Toutefois, la région possède d'autres atouts en lien avec un riche passé dont on trouve les traces tant dans les cités que les vallons reculés, de nombreux lacs (Annecy ; Bourget ; Léman ; Aiguebelette) ou encore des pratiques sportives diverses (nautiques, montagnes, aériens).

Histoire du tourisme en Savoie

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Naissance du tourisme

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Panorama sur le versant nord du massif du mont Blanc. 
Panorama sur le versant nord du massif du mont Blanc, avec de gauche à droite : la dent du Géant, la Mer de Glace, les aiguilles de Chamonix, mont Blanc, le dôme du Goûter et l'aiguille du Goûter.

Le géographe Jean Miège, dans son étude sur « la vie touristique en Savoie » (RGA, 1933), indique rapidement que le premier atout du territoire et grâce auquel le tourisme est apparu dans l'ancien duché de Savoie est celui des eaux et leurs diverses propriétés[1]. Bien qu'exploitées dans l'Antiquité par les Romains, celle-ci ont été délaissées au cours des siècles suivants avant d'être redécouvertes à partir du XVIe siècle et XVIIe siècle[1]. Dans un premier temps, on prit les eaux aux bords des lacs alpins du Bourget ou du Léman avant de s'aventurer plus profondément dans les vallées intra-alpines, notamment en Faucigny ou Tarentaise[1].

Jusque-là, on passe en Savoie mais on ne s'y arrête pas, ou peu[1]. Quelques grands écrivains s'arrêtent et utilisent les paysages dans leurs descriptions : Montaigne, Montesquieu, Hugo, Dumas, Lamartine, Rousseau, Byron ou encore Shelley. La Savoie devient surtout, à partir du XVIIIe siècle, l'une des destinations du Grand Tour des aristocrates anglais (d'où le "tourisme") dont l'origine provient sans doute de Joseph Addison (1672-1719), homme d'État, poète et fondateur du journalisme littéraire et ami du Prince Eugène de Savoie-Carignan, qui, en 1699 entreprend un voyage en Europe qui durera 3 ans. Il visitera notamment les bords du Léman qu'il décrit plaisamment et en détail dans son récit "Remarks on several parts of Italy" (vol. 4 p. 208-218) : c'est lui qui lancera la mode du Tour d'Europe auprès des jeunes Anglais suivis plus tard par les jeunes Américains. Toutefois son regard sur la rive savoyarde du lac, en Chablais, décrit un lieu où il n'y a « que misère et pauvreté »[2].

En 1741, William Windham (1697-1761) et Richard Pococke (1704-1765) découvrent les glacières de Chamouni[1],[3]. Leurs récits parcourent les salons londoniens et parisiens. La vallée de l’Arve et surtout le site de Chamonix deviennent la destination phare de ce tourisme naissant. Malgré le cadre montagnard, on vient avant tout pour les « glacières de Savoye »[4],[Note 1], et plus particulièrement les « glacières de Chamonix »[1]. Il faut attendre 1786 pour que l'on s'intéresse à l'autre attraction des lieux, le mont Blanc, avec la première ascension réalisée par le guide chamoniard Jacques Balmat et sa cordée[5], dès lors Chamonix deviendra la capitale mondiale de l’alpinisme.

Hormis ce passage au cœur même des Alpes, le tourisme reste limité au fond de vallées et principalement aux villes et villages lacustres autour des lacs Léman (Genève, Yvoire, Excenevex, Sciez, Thonon-les-Bains, Évian-les-Bains, Meillerie, Saint-Gingolph), du Bourget (Aix-les-Bains) et d’Annecy. Le développement de ce tourisme lacustre (promenade sur la berge ou en bateau) débute dans les années 1830[6]. Avec le temps, les touristes s'approchent des sommets et on voit le développement de l'alpinisme dans les mêmes années et surtout après 1850[6]. Cet attrait pour la montagne permet le développement de bourgades comme Chamonix, Brides, Salins ou encore Pralognan. La cité thermale d'Aix-les-Bains accueille, au XVIIIe siècle, quelque dix-huit hôtels ou pensions et Chamonix moins d'une dizaine[7]. Ces différentes stations de plaines ou de fond de vallée accueillent en 1895 environ 100 000 clients[8]. Avec l'installation du chemin de fer du Montenvers en 1908, ou du tramway du Mont-Blanc en 1912, on cherche à attirer d'autres touristes que des sportifs[9].

Il faut attendre la fin des années cinquante pour que le tourisme de masse pénètre les vallées intra-alpines savoyardes, jusqu’à ses sommets.

Le thermalisme

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Vue sur la façade d'entrée du casino d'Aix-les-Bains. 
Entrée du casino Grand-Cercle d'Aix-les-Bains.

Le thermalisme savoyard est l’héritier de la romanisation. Quelques cités ont su réactiver à partir du XVIIIe siècle leur potentiel thermal comme Aix-les-Bains près du Lac du Bourget (dont le toponyme provient du latin Aquae Gratianae, ce qui signifie « les eaux de l'empereur Gratien »), ou encore quelques sites en Tarentaise ( La Léchère, Brides-les-Bains).

Le phénomène de cure bénéficie de la médicalisation de la fin du XXe siècle, et permet à la Savoie de développer son potentiel[6]. Les villes d’eaux offrent un panel d’activités alliant repos et découverte du milieu montagnard à l’élite européenne. La fréquentation des thermes d'Aix-les-Bains s'accroît à partir de 1876, avec la connexion ferroviaire avec la France (1858) et surtout l'ouverture du Tunnel ferroviaire du Fréjus en 1871 qui la relie avec l'Italie[10]. On estime à 100 000 touristes en 1895 profitant des eaux[11]. Dans un premier temps, les villes d’eaux des Préalpes bénéficient des premiers séjours.

La promotion des différents sites tient surtout à la présence de l’aristocratie européenne. Aix-les-Bains reçoit la reine Victoria (en 1886-8e et 1890), l’empereur Pedro II d’Alcantara du Brésil (1888), Georges Ier de Grèce (de 1889 à 1912), Wihelmine des Pays-Bas (1896) ou Léopold de Belgique[12]. Évian-les-Bains reçoit l’autorisation de prendre l’appellation « les Bains » en 1865[13], officialisant une pratique apparue quelques décennies plus tôt en lien avec le développement des transports. Thonon-les-Bains profite, elle aussi, de ce mouvement, de même que la petite station de Challes-les-Eaux en périphérie de Chambéry[11]. Puis les curistes deviennent moins réticents en s’aventurant dans les villes plus à l’intérieur des Alpes, se rapprochant de la montagne. La première à bénéficier de ces touristes est Saint-Gervais-les-Bains sur la route menant à Chamonix et du mont Blanc. Cette dernière se développe depuis 1806 avec la découverte de sources par le notaire Joseph-Marie Gontard[14]. La Vallée de la Tarentaise possède, elle aussi, plusieurs sites à Brides-les-Bains (à partir de 1819[15]), Salins-les-Thermes, ou à La Léchère (premier établissement ouvert en 1897)[16].

Rapidement ces villes s’équipent de théâtres, de casinos afin d’attirer à eux l’élite européenne. Ainsi celui d’Évian-les-Bains, construit par l’architecte Ernest Hébrard, fait dire à J.-M. Marquis qu’il ressemble à une « ahurissante réplique de Sainte-Sophie de Constantinople… le somptueux volume dilaté de sa coupole avec ses nervures soulignées de guirlandes de feuillages évoque les fastes d’une Byzance acclimatée aux fraîcheurs lémaniques »[11].

Les sports d'hiver

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Carte postale en noir et blanc représentant une vallée de la Vanoise en 1896. 
La Vanoise avant le développement du tourisme, depuis le village de Tignes (carte postale de 1896).

Le tourisme alpin dérive de l’élan pour l’alpinisme débuté à Chamonix à la fin du XIXe siècle. Quelques hôtels-chalets sont construits (col de la Vanoise, inauguré par Félix Faure en 1897[17]), de même que quelques refuges (l'observatoire Vallot associé à un refuge, 1892[18],[19], refuge des Grands Mulets, 1897). Le véritable essor de ce tourisme d’hiver prend naissance avec le ski. Il faut rappeler que la présence de pentes et de neiges ne garantissent pas le ski, comme tout phénomène social, le ski s'est développé grâce à la volonté de quelques acteurs extérieurs ou locaux. La venue des touristes est désormais garantie par le développement du chemin de fer et l’activité des stations thermales. Le développement du ski à la fin des années 1880 et la création des premières pistes de ski dans les Alpes (Saint-Moritz en Suisse) permettent le développement des premières stations de ski à partir de villages notamment Chamonix, Megève (station lancée par une journaliste sportive et la Baronne Noémie de Rothschild en 1921) ou encore Pralognan-la-Vanoise.

Les premiers Jeux olympiques d'hiver ont lieu à Chamonix en 1924, toutefois pas encore de ski alpin. Mais les premières stations hivernales émergent déjà.

Les stations savoyardes se développent en quatre temps qui permettent de distinguer différents types de stations, selon les acteurs engagés : entrepreneurs locaux, État ou promoteurs privés[20] :

Les stations dites de « premières générations », c’est-à-dire des stations touristiques développées autour d’un village préexistant, à une attitude de 900-1 200 m, apparaissent en Savoie : Le Revard (proximité de Chambéry et Aix-les-Bains) ; Morzine (Chablais) ; Megève (Val d'Arly) sous l'égide de la baronne Noémie de Rothschild (1921) ; en Maurienne, Valloire et dans la Tarentaise, Val-d'Isère, l'une comme l'autre sous l'impulsion du Club alpin français (1933), Pralognan-la-Vanoise, Saint-Bon, Peisey-Nancroix, ou encore Bozel, un peu plus tard Méribel (1938) avec sir Peter Lindsay. Il s'agit de villages de villégiature hivernale généralement accueillant des touristes l'été. Il faut toutefois attendre un deuxième temps de développement pour voir ces villages proposer des pratiques de sport d’hiver. Le souci de ces premières stations est un enneigement aléatoire dû à l’altitude peu élevée, ainsi que des pistes traversant des bois. Par ailleurs, les principaux clients de ces stations, l'aristocratie européenne, sont fortement touchés par la Première Guerre mondiale. La création des congés payés en 1936 permet un nouvel essor du tourisme, mais pas celui lié à la neige.

Les collectivités locales s’intéressent à ce nouvel essor d’un tourisme hivernal. Les autorités régionales lancent des programmes de stations de ski créées ex nihilo, à une hauteur plus élevée, au niveau des alpages (1600-1 800 m). On les appelle stations de deuxième génération. En 1945, le Conseil général de Savoie lance le projet de Courchevel 1800 sur la commune de Saint-Bon-Tarentaise. Il reprend un rapport lancé par le Gouvernement de Vichy en 1943[21]. La route départementale amène au chalet départemental auquel s’agrègent des hôtels et des chalets, sans véritable plan d’urbanisme. Courchevel est le seul exemple en Savoie. Chamrousse et L'Alpe d'Huez, dans le département de l'Isère voisin, sont d'autres exemples français.

Dans les années soixante, l’afflux de touristes pousse les promoteurs à proposer aux communes alpines des projets de stations dites « intégrées » ou stations de troisième génération. Ces projets trouvent leur origine dans une volonté gouvernementale, parallèlement au développement des stations balnéaires de la côte languedocienne, dans un cadre de déclaration d’utilité publique offrant des facilités aux promoteurs privés et la possibilité d’expropriation (Plan neige). Le promoteur décide de l’ensemble des aménagements urbanistiques, commerciaux, techniques (remontées mécaniques…). Ces stations sont conçues à partir d’un point de chute (le parking), supérieur à 1 800 m, à proximité desquels se trouvent les immeubles en front de neige avec tout le confort et des services à proximité, généralement dans un site en forme d’amphithéâtre. Parmi les principaux exemples en Savoie : La Plagne (1961) sur la commune de Mâcot confiée à l’architecte-urbaniste Michel Bezançon (10 stations, 50 000 lits, 105 remontées mécaniques, 225 km de piste sur 10 000ha, entre 1350 et 3 000 m) ; Tignes (créée en 1956, 1 station, 17 000 lits, 100 remontées mécaniques) ; Les Arcs (créées en 1968) ; Les Menuires (créées en 1966) ; Flaine (créée en 1968) ou encore Avoriaz (créée en 1966), sous l’impulsion du Docteur Jean Vuarnet… Ces stations sont souvent accusées d’être des « usines à ski », non-respectueuses de l’environnement naturel.

À partir des années 1975 et plus tard, des stations dites de 4e génération ou « stations-villages » ont émergé. Elles correspondent - sans toutefois former un groupe homogène - à des villages de style néo-traditionnel créées ex nihilo ou autour d’un village, plus soucieuses des usages traditionnels et en complément des activités préexistantes, tout en tentant une meilleure intégration à l’espace environnant et cherchant à redonner dimension humaine[22]. Parmi les exemples savoyards, citons Montchavin (1972) Valmorel (1975) ; Les Karellis ou encore Bonneval-sur-Arc.

Les stations de ski savoyardes ont bénéficié des effets des derniers Jeux olympiques d'hiver ayant eu lieu à Albertville en 1992, faisant des Alpes savoyardes, depuis cette date, le lieu où l’on trouve les plus grands domaines skiables au monde.

Économie

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Promotion du territoire

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La promotion du territoire des deux départements savoyards se fait de manière commune. Déjà dans les années 1930, le Comité Régional Savoie-Mont-Blanc, siégeant à Aix-les-Bains, lance la création d'une Maison de Savoie à Paris. Les locaux sont inaugurés, avenue des Champs-Élysées, le [23].

Sous l'impulsion de l’Assemblée des pays de Savoie (APS), qui voit le jour en 2001, les deux agences touristiques départementales collaborent pour faire la promotion du territoire savoyard et créés l'appellation « Savoie Haute-Savoie »[24]. Cette entente entre les deux agences passe par le démantèlement de la Maison de Savoie à Paris et la mise en place d'une nouvelle politique de marketing, à travers une nouvelle association loi de 1901[25]. Entre les différentes propositions de marques destinations (Pays de Savoie, Savoie Haute-Savoie, Deux Savoie), après une étude réalisée en 2005, le choix se porte sur Savoie Mont Blanc ainsi que la structure Savoie Mont Blanc Tourisme (SMBT)[24]. Cette prospective est validée par l'APS l'année suivante, le . Les deux vice-présidents des Conseils généraux des deux départements chargés du tourisme deviennent président de l'association Savoie Mont Blanc Tourisme[24]. Le lancement de la nouvelle marque se fait dans le dernier trimestre de l'année 2006[26],[24]. Les budgets pour le fonctionnement sont estimés à 1,7 million d’euros et 4 millions d’euros pour la communication pour les deux premières années[26]. Le siège de la marque se trouve avenue du Parmelan à Annecy. Cependant, la structure se complète par deux autres espaces d'accueil à Chambéry et à Paris, au 20 rue Croix-des-Petits-Champs (1er arr.). Cette promotion s'accompagne par un nouveau portail, savoie-mont-blanc.com[26].

La promotion du patrimoine local est organisée aussi autour de l’Association des Guides du Patrimoine des Pays de Savoie qui découpe le territoire en 6 ensembles touristiques reprenant le découpage provincial : au Nord, en Haute-Savoie, le Chablais français avec le Léman et le massif du Chablais ; le Faucigny avec les vallées de l’Arve (Mont-Blanc) et du Giffre ; le Genevois avec le lac d'Annecy ; et au Sud, en Savoie, la Savoie Propre avec l’Avant-Pays savoyard, le lac du Bourget ou la Combe de Savoie ; et les pays d’Art et d’Histoire de la Maurienne et de la Tarentaise. À l'origine, ce regroupement des guides de la Savoie avait pour nom « Guides de Conflans » créé en 1964 par l'abbé Marius Hudry[27], avant que le projet évolue en « Guides du patrimoine des Pays de Savoie » en 1985[28].

Le tourisme en chiffres

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La capacité d'accueil de la Savoie en fait l'une des régions les plus touristiques de France. Cette partie des Alpes offre en effet une capacité brute d'accueil équivalente à plus d'un million de lits (comprenant les résidences secondaires) en 2015 dont 80 % en montagne[29]. Ceux-ci se répartissent ainsi : plus de 300 000 en Tarentaise ; 200 000 pour le pays du Mont-Blanc ; plus de 100 000 en Haut-Chablais et en Maurienne, 70 000 pour le Giffre et les rives du Léman[30].

Ci-dessous, deux tableaux permettant de comparer l'évolution du nombre de nuitées en Savoie au cours des deux saisons touristiques. Par comparaison, Paris réalise environ 36,7 millions de nuitées (2013) et la Région Île-de-France 67,4 millions (2013) (Source : CCIP).

Évolution des nuitées en hiver en Savoie,
depuis 1994 (exprimées en millions)
Hiver 94-95 Hiver 95-96 Hiver 96-97 Hiver 97-98 Hiver 98-99 Hiver 99-00 Hiver 00-01 Hiver 01-02 Hiver 02-03 Hiver 03-04
38,8 36 36,5 39 37,6 38 39,5 38,2 39,5 39,3
Hiver 04-05 Hiver 05-06 Hiver 06-07 Hiver 07-08 Hiver 08-09 Hiver 09-10 Hiver 10-11 Hiver 11-12 Hiver 12-13 Hiver 13-14
38,5 38,3 37,5 39 38,3 38,3 38,3 39,5 40,1 39,1
Hiver 14-15 Hiver 15-16 Hiver 16-17 Hiver 17-18 Hiver 18-19 Hiver 19-20 Hiver 20-21 Hiver 21-22 Hiver 22-23 Hiver 23-24
39,4 39,9 39,1 39,9
Source : Observatoire du Tourisme Savoie-Mont-Blanc[31].
Évolution des nuitées en été en Savoie,
depuis 1998 (exprimées en millions)
Été 98 Été 99 Été 00 Été 01 Été 02 Été 03 Été 04 Été 05 Été 06 Été 07
24,7 24,3 24,9 25 24,7 25,5 24,6 23,5 23,4 22,7
Été 08 Été 09 Été 10 Été 11 Été 12 Été 13 Été 14 Été 15 Été 16 Été 17
22,1 22,6 22,7 22,4 22,3 22,1 21,4 21,9 22,0 22,4
Source : Observatoire du Tourisme Savoie-Mont-Blanc[31].

Les chiffres présentés proviennent de l'Observatoire du Tourisme Savoie-Mont-Blanc (organe de l'Assemblée des pays de Savoie). Si les fréquentations touristiques estivales comme hivernales sont relativement équivalentes à chaque saison, les ralentissements ou les reculs sont à mettre en relation avec la météo. Par ailleurs, ces tableaux ne l'indiquent pas, mais pour la période estivale la fréquentation est plus importante en Haute-Savoie (région du Lac d'Annecy et le Massif du Mont-Blanc) qu'en Savoie, de l'ordre de 70 % contre 30 %. Pour la saison hivernale, le rapport s'inverse notamment avec la vallée de la Tarentaise et ses grands domaines skiables des Trois Vallées, de La Plagne, des Arcs ou encore de l'Espace Killy (Tignes : 1,5 M de nuitées).

La saison hivernale 2012-2013 est marquée par le passage du cap des 40 millions de nuitées[32].

Selon le site du Conseil général de la Savoie, les revenus du tourisme généreraient environ 4,5 milliard d’euros, soit 50 % de la richesse du département (2001)[33]. Reposant principalement sur le développement du tourisme hivernal, cette activité emploie 28 % des salariés du département. En Haute-Savoie, ce secteur emploie 12 % des salariés du fait d'une diversité économique plus importante par rapport à sa voisine.

En 2016, le nombre d'emplois du secteur est estimé pour la région à 46 655 salariés, avec 23 774 emplois touristiques en Savoie et 22 881 emplois touristiques en Haute-Savoie[34].

Les retombées des domaines skiables sont estimées à 5,8 milliards d’euros[35]. Elles représentent 19 % du PIB de la région[35]. Pour le département de la Savoie, selon la CCI, les retombées sont estimées à 3,9 milliards d’euros[36]. Le chiffre d'affaires des domaines skiables est estimé pour le département à 589 M€ (saison 2014-2015)[36]. Ce chiffre représente 45 % des résultats dans cette activité pour l'ensemble de la France[36].

L'hébergement touristique

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En 2017, la capacité d'accueil de l'ensemble des communes des deux Savoie, selon l'organisme Savoie Mont Blanc, est de 1 424 500 lits touristiques, répartis dans 215 117 établissements[Note 2]. Pour les seules stations de sports d'hiver, ce chiffre est estimée, en 2014, à 1 065 093 lits touristiques, répartis dans 159 547 établissements[29]. 80 % de ces lits se trouvent en montagne[29]. En 2008, l'hébergement touristique en Savoie représentait 418 496 établissements[37]. Les hébergements marchands non homologués représentent 83700 lits touristiques[37].

Hébergements marchands homologués,
nombre de lits en 2017 (ainsi que ceux de 2008, en second)
Savoie Haute-Savoie
Hôtellerie 40 437
38 690
39 354
31 496
Campings 21 285
36 348
36 783
34 848
Hébergements collectifs 36 702
29 967
29 654
32 858
Refuges et gîtes d'étape 5 673 5 464
Meublés classés 53 070
70 461
53 905
97 600
Chambres d'Hôtes
Gîtes de France/Clévacances
841 760
Résidences de tourisme 109 676
44 595
35 239
15 719
Observatoire Savoie Mont Blanc (2017)[29]
Source : Observatoire du Tourisme Rhône-Alpes (2008)[37].

Lieux touristiques

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Les lieux du tourisme en Savoie répondent à des pratiques qui ont débuté à partir de la seconde partie du XIXe siècle. Ils sont à l'origine d'ordres naturels —l'attraction des sommets, les paysages, les lacs — mais aussi artificiels ou culturels — les lieux d'histoire, le patrimoine, le folklore local. Ils sont également liés à la pratique d'un sport qui se décline dans les pays de Savoie en nautique, montagne (marche, ski) voire aérien (deltaplane, parapente).

Patrimoine environnemental

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Le Grand Bec vu depuis Champagny le Haut.

Le patrimoine naturel repose principalement sur l’attrait des Alpes, les paysages montagnards, dont le Mont Blanc, la faune et la flore, les lacs (lac d'Annecy, lac Léman, lac du Bourget, lac d'Aiguebelette), les gorges et les cascades.

Dès les années 1960, la Savoie et l'État français ont sauvegardé son patrimoine en créant le Parc national de la Vanoise. La mise en place des régions a permis aussi de créer des parcs naturels régionaux (Parc naturel régional du Massif des Bauges, Parc naturel régional de Chartreuse).

Le parc naturel du massif des Bauges est labellisé Géoparc en 2011[38]. En 2015, le massif des Bauges obtient le nouveau label, « Géoparc mondial UNESCO » (UNESCO Global Geopark)[39], ainsi que le Chablais[40], décerné par l'UNESCO.

Villes et villages touristiques

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Villes et stations labellisées

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Lac du Bourget et Aix-les-Bains.

Des communes de Savoie ont obtenu le label « commune touristique », voire celui de « station classée de tourisme », des labels officiels[41]. La ville d'Aix-les-Bains[41] (Savoie), au bord du plus grand lac naturel de France (le lac du Bourget) et du massif des Bauges, a été classée directement station touristique en , sans avoir obtenu le label commune touristique. La ville de Chambéry, chef-lieu du département et ancienne capitale des ducs de Savoie, a reçu également ce label[41].

 
Le château des ducs de Savoie à Chambéry.

Parmi les différentes communes classées du département de la Savoie, on retrouve de nombreuses stations de sports d'hiver. Ainsi les communes appartenant au domaine de la Grande Plagne (station de La Plagne) — Aime, Bellentre, Champagny-en-Vanoise et Macôt-La Plagne — le sont, de même que les communes du domaine des Trois Vallées — Les Allues (Méribel), Brides-les-Bains (également station thermale), Saint-Martin-de-Belleville (Val Thorens, Les Menuires), La Perrière (La Tania) — ou encore Villarembert (Le Corbier)[41].

La Haute-Savoie compte quant à elle 48 communes classées, parmi lesquelles on retrouve Annecy, ainsi que des villes ou villages lacustres comme Duingt, Menthon-Saint-Bernard, Sévrier, Thonon-les-Bains ou Yvoire, mais également des stations de montagne comme Arâches-la-Frasse, La Clusaz, Le Grand-Bornand, Les Houches, Megeve, Morzine, Praz-sur-Arly, Samoëns, Taninges, Thônes[Note 3].

Quatre villes et deux provinces savoyardes ont reçu le label « Villes et Pays d'art et d'histoire ». La Savoie reste la mieux lotie avec les villes d'Aix-les-Bains, d'Albertville-Conflans (2003)[42] et de Chambéry (1985)[43], ainsi que le Pays des Hautes vallées de Savoie (1991)[44], regroupant les hautes vallées de Maurienne et de Tarentaise. En Haute-Savoie, seule Annecy[45] et le Val d'Abondance[46] avec l'appellation Pays de la Vallée d'Abondance, dans la province du Chablais ont reçu ce label.

Carte 
Carte des stations de sports d'hiver de Savoie (Savoie Mont-Blanc) :
 
Cité de Conflans.

La région compte également trois villages classés parmi les Plus Beaux Villages de France : avec Bonneval-sur-Arc en Savoie et Sixt-Fer-à-Cheval et Yvoire en Haute-Savoie.

La Savoie et la Haute-Savoie détiennent « Le Trophée National des Départements Fleuris » qui ne concerne que 20 départements en France. En 2006, 53 communes étaient labellisées (3 Quatre fleurs/Grand prix, 13 Trois fleurs, 17 Deux fleurs) . En Savoie, on en compte 33 (1 grand prix, 2 Quatre fleurs, 5 Trois fleurs, 9 Deux fleurs). Ainsi, 5 communes savoyardes sur 197 communes françaises ont pu obtenir Quatre fleurs et un grand prix (Annecy, Évian-les-Bains, Yvoire, Aix-les-Bains), tandis que le village de Nances (330 habitants) vient d'obtenir sa quatrième fleur[47]. On peut préciser que la ville d'Aix-les-Bains a obtenu la Fleur d'Or (plus haute distinction en matière de fleurissement) en 2012.

Stations thermales

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La région possède huit villes thermales avec Aix-les-Bains/Aix Marlioz ; Challes-les-Eaux ; Brides-les-Bains ; La Léchère ; Salins-les-Thermes en Savoie et Évian-les-Bains ; Thonon-les-Bains ; Saint-Gervais-les-Bains en Haute-Savoie.

Stations de sports d'hiver

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La Savoie est le berceau du ski en France. Elle possède sur son territoire les plus grands domaines d'Europe et du monde. On trouve ainsi dans les massifs savoyards 112 villages et stations de sports d'hiver.

Casinos

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La Savoie possède douze casinos repartis principalement en Haute-Savoie.

Produit brut des Casinos de Savoie (en milliers €)
Casinos Communes Groupe 2004-2005 (rang) 2005-2006 (rang)
Casino Grand-Cercle Aix-les-Bains Casino d'Aix-les-Bains 25,8 (24e) 26,2 (27e)
Nouveau Casino Aix-les-Bains 4,2 (155e) 4 (157e)
Poker Bowl Aix-les-Bains
Impérial Palace Annecy 16,6 (52e) 17,2 (51e)
Casino d'Annemasse Annemasse Groupe Partouche 33,7 (15e) 34,2 (14e)
Casino de Brides-les-Bains Brides-les-Bains 3,2 (166e) 3,2 (170e)
Casino de Challes-les-Eaux Challes-les-Eaux 7,1 (110e) 7,1 (115e)
Casino de Chamonix Chamonix-Mont-Blanc Groupe Lucien Barrière 8,9 (90e) 9,4 (90e)
Casino d'Évian - Domaine du Royal Club Evian Évian-les-Bains 29,6 (18e) 28 (20e)
Casino de Megève Mont-Blanc Megève Groupe Tahoe 5,8 (130e) 6,7 (121e)
Casino de Saint-Gervais-les-Bains Saint-Gervais-les-Bains Groupe Tranchant 4,8 (143e) 5,5 (137e)
Casino de Saint-Julien-en-Genevois Saint-Julien-en-Genevois Groupe Partouche 10,5 (81e) 12,3 (73e)

Hôtellerie & Restauration

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Restaurants classés

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En 2017, la Savoie obtient 51 étoiles (2/3 macarons) pour 32 restaurants au Guide Michelin[48]. Le département de la Savoie comptabilise 54 macarons et la Haute-Savoie 42. On compte cinq nouveaux étoilés (4 en Savoie et un en Haute-Savoie), dont un trois étoiles Le 1947 de Yannick Alléno à Courchevel. La station de Courchevel détient d'ailleurs le record avec 14 macarons partagés entre 8 établissements[48].

En 2014, ils étaient 33 établissements à avoir obtenu 2 ou 3 étoiles (19 en Savoie et 14 en Haute-Savoie)[49].

Lors de la promotion de 2012, 31 restaurants savoyards avait été promu un classement dans le guide Michelin[50]. Le département de la Savoie totalisait 27 étoiles avec ses 19 établissement classés[Note 4].

Restaurants trois macarons    
Année Chef Établissement Localité Département
2012 Emmanuel Renault Flocons de Sel Megève 74 Haute-Savoie
2015 René Meilleur La Bouitte Saint-Martin-de-Belleville 73 Savoie
2017 Yannick Alléno & Denis Fétisson Le 1947 Courchevel 73 Savoie
Restaurants deux macarons   
Année Chef Établissement Localité Département
2013 Nicolas Sale La Table du Kilimandjaro Courchevel 73 Savoie
2010 Pierre Gagnaire Les Airelles Courchevel 1850 73 Savoie
2017 Gatien Demczyna Les Airelles Courchevel 1850 73 Savoie
1984 Michel Rochedy & Stéphane Buron Le Chabichou Courchevel 1850 73 Savoie
2017 Nicolas Sale Le Kintessence Courchevel 1850 73 Savoie
2012 Jean-André Charial, Sylvestre et Jonathan Walid Le Strato Courchevel 1850 73 Savoie
2016 Pierre Maillet Hameau Albert 1er Chamonix-Mont-Blanc 74 Haute-Savoie
2016 Julien Gatillon Four Seasons Megève Megève 74 Haute-Savoie
2013 Yoann Conte Restaurant Yoann Conte Annecy 74 Haute-Savoie
2007 Laurent Petit Le Clos des Sens Annecy-le-Vieux 74 Haute-Savoie
2017 Marc Veyrat La Maison des Bois Manigod 74 Haute-Savoie
2000 Jean-Pierre Jacob Le Bateau Ivre Le Bourget-du-Lac 73 Savoie
2012 Mickaël Arnoult Auberge Les Morainières Jongieux 73 Savoie
2015 Benoît Vidal L'Atelier d'Edmond Val-d'Isère 73 Savoie
2010 Jean Sulpice L'Oxalys Val Thorens 73 Savoie

Hôtels de luxe

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Il existe plusieurs hôtels de luxe en Savoie, dont :

Dont un hôtel de 5 étoiles possédant le label palace, le Cheval Blanc à Courchevel.

Résidences secondaires en 2008

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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Pierre Préau, « Tourisme et urbanisation en montagne : le cas de la Savoie », Revue de géographie alpine, vol. 70, nos 1-2,‎ , p. 137-151 (lire en ligne)
  • Jean Miège, « La vie touristique en Savoie », Revue de géographie alpine, vol. 21, no 4,‎ , p. 749-817 (lire en ligne)
  • Franck Delorme, « L’Atelier d’architecture en montagne. Contribution à la mise au point d’une architecture de montagne », In Situ, no 24,‎ (lire en ligne)

Articles connexes

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Articles généraux

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Articles spécialisés

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Liens externes

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Notes et références

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  1. Célébration des glaciers savoyards par le pasteur genevois André César Bordier dans Voyage pittoresque aux glacières de Savoye, fait en 1772, 1773. Ou encore l'ouvrage de Marc-Théodore Bourrit, Nouvelle description des glacières, vallées de glace et glaciers qui forment la grande chaîne des Alpes, de Savoye, de Suisse et d'Italie, 1787.
  2. La structure Savoie Mont Blanc, pour ces données statistiques de capacité d'accueil en termes de lits touristiques d'une station ou d'une commune, additionne les établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme les résidences secondaires[29].
  3. Les communes de la Haute-Savoie classées sont : Annecy, Annemasse, Arâches-la-Frasse, La Baume, Bellevaux (Haute-Savoie), Le Biot, La Chapelle-d'Abondance, La Clusaz, Cluses, Combloux, Les Contamines-Montjoie, Cordon (Haute-Savoie), La Côte-d'Arbroz, Duingt, Essert-Romand, Évian-les-Bains, Excenevex, La Forclaz (Haute-Savoie), Les Gets, Le Grand-Bornand, Les Houches, Manigod, Megeve, Menthon-Saint-Bernard, Mieussy, Montriond, Mont-Saxonnex, Morillon (Haute-Savoie), Morzine, Passy (Haute-Savoie), Le Petit-Bornand-les-Glières, Praz-sur-Arly, Saint-Jean-d'Aulps, Sallanches, Samoëns, Sciez, Servoz, Sévrier, Seyssel (Haute-Savoie), Seytroux, Taninges, Thônes, Thonon-les-Bains, Thorens-Glières, Vallorcine, Verchaix, La Vernaz et Yvoire[41].
  4. 8 établissements se situent dans la station de Courchevel (12 étoiles), 4 au Bourget-du-Lac (5 étoiles), 3 à Val-d'Isère (3 étoiles) et 1 établissement dans les communes de Jongieux, Saint-Martin-de-Belleville, Val-Thorens et Albertville. Publié dans Thomas Lanier, « Découvrez tous les restaurants étoilés de Savoie », Le Dauphiné libéré,‎ (lire en ligne).

Références

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  1. a b c d e et f Miège 1933, p. 756.
  2. Jean Nicolas, La Savoie au XVIIIe siècle : Noblesse et Bourgeoisie, La Fontaine de Siloé, coll. « Le Champ régional », , 1242 p. (ISBN 978-2-84206-222-4, lire en ligne), p. 566.
  3. Paul Guichonnet, Histoire et civilisations des Alpes, Privat, , 417 p. (ISBN 978-2-7089-2372-0), p. 206.
  4. Alain Fournier, Mer de glace : Montenvers, La Fontaine de Siloé, , 62 p. (ISBN 978-2-84206-256-9), p. 3.
  5. Marc Boyer, Histoire générale du tourisme du XVIe siècle au XXIe siècle, L'Harmattan, , 327 p. (ISBN 978-2-7475-8432-6, lire en ligne), p. 149.
  6. a b et c Miège 1933, p. 757.
  7. Louis Comby, Histoire des Savoyards, Nathan, coll. « Dossiers de l’Histoire », (ISSN 0154-9499), p. 146.
  8. Roland Edighoffer, Histoire de la Savoie, P.U.F., coll. « Que sais-je ? », , p. 94.
  9. Louis Comby, Histoire des Savoyards, Nathan, coll. « Dossiers de l’Histoire », (ISSN 0154-9499), p. 146-147.
  10. Christian Jamot, Thermalisme et villes thermales en France (Volume 32), Clermont-Ferrand, Presses Université Blaise Pascal, , 540 p. (ISBN 978-2-87741-044-1), p. 381.
  11. a b et c André Palluel-Guillard (sous la dir.), La Savoie de Révolution française à nos jours, XIXe – XXe siècle, Ouest France Université, , 626 p. (ISBN 2-85882-536-X), p. 260.
  12. Thérèse Leguay et Jean-Pierre Leguay, Histoire de la Savoie, Paris, Éditions Jean-paul Gisserot, , 128 p. (ISBN 978-2-87747-804-5, lire en ligne), p. 107.
  13. Décret impérial no 13 007 du .
  14. Dominique Jarrassé, Les Thermes romantiques. Bains et villégiatures en France de 1800 à 1850, Clermont-Ferrand, Presses Université Blaise Pascal, , 295 p. (ISBN 978-2-87741-060-1, lire en ligne), p. 154.
  15. Dominique Jarrassé, Deux mille ans de thermalisme, Presses Universitaires Blaise Pascal, , 296 p. (ISBN 978-2-87741-070-0, lire en ligne), p. 41.
  16. Boyer Marc, « La vie touristique des Dorons de la Vanoise, son évolution récente », Revue de géographie de Lyon, vol. 30, no 2,‎ , p. 103-135 (lire en ligne).
  17. Marc Boyer, Histoire générale du tourisme du XVIe siècle au XXIe siècle, L'Harmattan, , 327 p. (ISBN 978-2-7475-8432-6, lire en ligne), p. 240.
  18. Le refuge Vallot sur le site montblanc.to.
  19. Jean-Paul Richalet, Christian Rathat, Ph Larmignat, Pathologie et altitude, Elsevier Masson, , 211 p. (ISBN 978-2-225-82225-4), p. 4.
  20. La typologie est celle admise par les aménageurs, citée par Rémy Knaffou, Les Stations intégrées de sport d'hiver des Alpes françaises : l'aménagement de la montagne à la « française », Masson, , 319 p. (ISBN 978-2-225-49412-3). Cependant, il présente simplement les trois premières génération (la quatrième n'existe pas lorsqu'il publie son ouvrage) en affirmant "C'est la typologie la plus classique, la plus communément admise par tous" p. 16).
  21. Catherine Dreyfus-Signoles, L'espace touristique, Editions Bréal, , 255 p. (ISBN 978-2-84291-907-8, lire en ligne), p. 42.
  22. Delphine Acloque-Desmulier, Aurélien Delpirou et Elisabeth Bonnet-Pineau, La France : Territoires et aménagement face à la mondialisation : Ouvrage numérique pdf, Nathan, , 316 p. (ISBN 978-2-09-812423-3, lire en ligne), p. 279-280.
  23. Justinien Raymond, La Haute-Savoie sous la IIIe République : histoire économique, sociale et politique, 1875-1940, vol. 1, Édition du Champ vallon, , 1210 p., p. 422.
  24. a b c et d Claudie Blanc-Eberhart, « Savoie Mont Blanc. La destination crée l’organisation touristique », Revue Espaces, no 303,‎ , p. 28-32.
  25. « Qui sommes-nous ? », sur le site professionnel Savoie Mont Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com (consulté le ).
  26. a b et c Vanessa Lamb, « Savoie Mont Blanc, une nouvelle marque pour une destination unique », TourMag.com,‎ (lire en ligne).
  27. Miche l Germain, Personnages illustres des Savoie : "de viris illustribus", Lyon, Autre Vue, , 619 p. (ISBN 978-2-915688-15-3), p. 308.
  28. « ... », Le Monde alpin et rhodanien. Revue régionale d'Ethnologie, vol. 22,‎ , p. 79.
  29. a b c d et e « La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com (consulté le ) : « Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2015, .xlsx) ».
  30. Compte rendu de la conférence de Pierre Préau, Tourisme en Savoie… à propos de la Maison des Jeux Olympiques d’Albertville, proposé en octobre 2007 par l'Association des professeurs d'histoire et de géographie de l'enseignement public de l'Académie de Grenoble.
  31. a et b « Les indicateurs essentiels du tourisme en Savoie Mont Blanc (Édition annuelle à télécharger) », Observatoire, sur le site Savoie-Mont-Blanc - pro.savoie-mont-blanc.com (consulté en ).
  32. [PDF] « Bilan de saison - Hiver 2012-2013 », sur savoie-mont-blanc.com, Savoie Mont Blanc (consulté en ).
  33. Site du Conseil général de la Savoie, « 60 millions d'euros pour un plan tourisme ambitieux » et celui de l'Observatoire des Territoires.
  34. Rubrique « Deuxième destination en nombre d’emplois touristiques » publié dans la plaquette [PDF] « Les chiffres clés du tourisme en Savoie Mont Blanc - SAVOIE • HAUTE-SAVOIE », édition 2016, p.5 (Savoie Mont Blanc), p.7 (Savoie Mont Blanc), p.29 (Savoie), p.47 (Haute-Savoie), p.67 (Méthodologie : les codes d’activité (NAF) pris en compte).
  35. a et b Rubrique « L'économie du tourisme en Savoie Mont Blanc » publié dans la plaquette [PDF] « Les chiffres clés du tourisme en Savoie Mont Blanc - SAVOIE • HAUTE-SAVOIE », édition 2016, p.8.
  36. a b et c Chiffres clés Savoie 2016-2017, CCI de la Savoie (lire en ligne).
  37. a b et c Observatoire Régional du Tourisme Rhône-Alpes, MITRA (Mission d'Ingénierie Touristique Rhône-Alpes), Mémento du tourisme en Rhône-Alpes, octobre 2008, 8e édition, 144 pages, p. .56-57.
  38. « Géoparc : le parc des Bauges rejoint la liste du patrimoine géologique mondial », sur Actu-Environnement, Cogiterra, (ISSN 2107-6677, consulté le ).
  39. « Massif des Bauges UNESCO global geoparks (France) », sur le site de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture - unesco.org (consulté le ).
  40. « Chablais UNESCO global geoparks (France) », sur le site de l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture - unesco.org (consulté le ).
  41. a b c d et e « Communes touristiques et stations classées de tourisme », Accueil du portail > Tourisme > Territoires, sur site de la Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services - site entreprises.gouv.fr (consulté le ). [PDF] « Liste des communes ou regroupement bénéficiant de la dénomination de commune touristique ou de groupement de communes touristiques » (2012) et « Liste des communes classées station de tourisme » (2009 à 2015).
  42. Albertville sur le site de www.rhone-alpes.culture.gouv.fr.
  43. Chambéry sur le site de www.rhone-alpes.culture.gouv.fr.
  44. Hautes vallées de Savoie sur le site de www.rhone-alpes.culture.gouv.fr.
  45. Communauté d’agglomération d’Annecy sur le site de www.rhone-alpes.culture.gouv.fr.
  46. Vallée d’Abondance sur le site de www.rhone-alpes.culture.gouv.fr.
  47. Le site de Villes et Villages Fleuris (section Palmarès).
  48. a et b Nicolas Peronnet, « 51 étoiles pour 32 restaurants en Pays de Savoie dans l'édition 2017 du guide Michelin », France Bleu Pays de Savoie,‎ (lire en ligne).
  49. Marie Chaffard, « La consécration du Guide Michelin pour trois restaurants de Haute-Savoie », France Bleu Pays de Savoie,‎ (lire en ligne).
  50. Rédaction avec AFP, « Le Michelin 2012 consacre la Savoie avec 31 restaurants étoilés », L'Express,‎ (lire en ligne).