Tilla Durieux
Tilla Durieux, née Ottilie Godeffroy, le à Vienne et morte le à Berlin, est une actrice autrichienne de cinéma et de théâtre.
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Nom de naissance |
Ottilie Godeffroy |
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À partir de |
Famille |
Famille Godeffroy (d) |
Père |
Richard Godeffroy (d) |
Conjoints |
Eugene Spiro (de à ) Paul Cassirer (de à ) Ludwig Katzenellenbogen (en) |
Propriétaire de |
Tilla Durieux (d) |
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Distinctions |
Biographie
modifierTilla Durieux, de son vrai nom Ottilie Godeffroy, est née en 1880 en Autriche[1] et est la fille du chimiste autrichien Richard Godeffroy, d'origine huguenote de La Rochelle. Désireuse de faire une carrière théâtrale, Elle prend le nom de Durieux qui était le nom de jeune fille de sa grand-mère paternelle en réaction à sa famille, opposée à un tel projet[1].
Elle suit la formation de comédienne dans sa ville natale[1], puis à Olomouc (en Moravie). Enfin, elle obtint un premier contrat à Breslau. Puis, elle travaille avec les metteurs en scène Max Reinhardt[1] et Erwin Piscator à Berlin. Elle devint une personnalité célèbre du cinéma muet et de la Belle Époque à Berlin. Elle tourne avec les réalisateurs Max Mack et Fritz Lang.
En 1904, elle épouse le peintre Eugene Spiro, membre du groupe d'artistes Berliner Secession.
En 1910, après son divorce, elle se remarie avec le marchand d'art et mécène Paul Cassirer, qui se suicide le lors de leur divorce. Elle se remarie en 1930 avec Ludwig Katzenellenbogen (de), un directeur de brasserie allemand[1],[2].
En 1914, de passage à Paris avec Paul Cassirer, elle pose pour Auguste Renoir[3].
En 1933, elle quitte l'Allemagne, avec son mari d'origine juive, pour échapper au régime nazi. Ils séjournent dans différents pays, dont l'Autriche, avant de s'installer à Zagreb en 1937. En 1941, les Nazis envahissent le Royaume de Yougoslavie. Son mari est enlevé par des fascistes et Tilla Durieux s'engage dans la résistance yougoslave[1].
Elle reste en Yougoslavie jusqu'en 1952, où elle est devenue assistante dans un théâtre de marionnettes, avant de retourner à Berlin, y travaillant notamment pour Erwin Piscator ou Boleslaw Barlog, et tournant pour le cinéma et la télévision[1].
Elle meurt à Berlin en 1971[1], d'une septicémie post-opératoire après une opération pour une fracture de la hanche[4].
Filmographie
modifier- 1914 : Der Flug in die Sonne : Helga Steinert
- 1915 : Die Launen einer Weltdame : Maud
- 1920 : Die Verschleierte
- 1921 : Hashish, the Paradise of Hell
- 1921 : Der zeugende Tod
- 1922 : The Blood
- 1929 : La Femme sur la Lune
- 1953 : The Stronger Woman
- 1954 : Le Dernier Pont
- 1956 : Anastasia, la dernière fille du tsar
- 1957 : Von allen geliebt (de)
- 1957 : El Hakim
- 1958 : Résurrection
- 1959 : À bout de nerfs (Labyrinth)
- 1959 : Morgen wirst du um mich weinen (de)
- 1961 : Barbara
- 1964 : Condemned to Sin
- 1966 : Es
Portraits
modifier-
Tilla Durieux
par Auguste Renoir -
Tilla Durieux en Circé
-
Portrait par Emil Orlik
-
Tilla Durieux en Salomé
Références
modifier- Angela Konrad, « Durieux, Tilla (Ottilie Godeffroy, dite) [Vienne 1880 -Berlin 1971] », dans Béatrice Didier, Antoinette Fouque et Mireille Calle-Gruber (dir.), Dictionnaire universel des créatrices, Éditions Des femmes, , p. 1356-1357
- (de) Ursula El-Akramy, Die Schwestern Berend – Geschichte einer Berliner Familie, Hambourg, Europäische Verlagsanstalt Rotbuch Verlag, , p. 346
- (en) « Tilla Durieux (1914) », sur Meisterdrucke
- (de) Bernd Oertwig, Berühmte Tote leben ewig. Berliner Schicksale, Berlin, Verlag für Berlin-Brandenburg, (ISBN 978-3947215-584), p. 240
Liens externes
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- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Ressources relatives au spectacle :
- Ressource relative aux beaux-arts :
- Ressource relative à la musique :
- Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
- (fr) Biographie et filmographie de Tilla Durieux sur Cinéartistes
- (en) Site consacré à l'actrice Tilla Durieux
- « Tilla Durieux » (présentation), sur l'Internet Movie Database
- (en) « Tilla Durieux », sur Find a Grave