[go: up one dir, main page]

The Coca-Cola Company

entreprise américaine

The Coca-Cola Company, ou simplement Coca-Cola, est une multinationale américaine spécialisée dans les boissons.

The Coca-Cola Company
logo de The Coca-Cola Company
Logo officiel de la société.
illustration de The Coca-Cola Company

Création 1892 (par Asa Griggs Candler)
Dates clés 1886 (Invention du Coca-Cola)

2013 : Coca-Cola achète les smoothies Innocent

2018 : Coca-Cola achète la chaine britannique Costa Coffee pour $5,1 milliards [1]

2021 : Coca-Cola rachète le groupe de boissons Bodyarmor pour 5,6 milliards de dollars

Fondateurs Asa Griggs Candler et John PembertonVoir et modifier les données sur Wikidata
Forme juridique Société anonyme
Action NYSE : KO
Slogan Enjoy Coca-Cola !
Siège social Atlanta, Géorgie
Drapeau des États-Unis États-Unis
Direction James Quincey (PDG)
Actionnaires Berkshire Hathaway (+9.32 pourcent (unité non prise en charge)) ()[2]
The Vanguard Group (+7.39 pourcent (unité non prise en charge)) ()[2]
BlackRock (+6.39 pourcent (unité non prise en charge)) ()[2]Voir et modifier les données sur Wikidata
Activité Sodas

Jus de fruits

Thés

Eau en bouteille

Produits Sodas : Coca-Cola, Fanta, Sprite, Schweppes, tropico

Thé : Dogadan, Gold Peak Tea, Fuze Tea, Peace Tea

Eau : Ciel, Aquarius, Dasani, Smartwater

Jus : Appletiser, Minute Maid, Simply, Del Valle, Innocent

Filiales Minute Maid (depuis le )
Coca-Cola Andina (depuis le )
Odwalla (depuis le )
Fuze Tea (depuis le )
Vitaminwater (depuis le )
Costa Coffee (depuis )[3]
Chi Limited (depuis le )
Equatorial Coca-Cola Bottling Company
Coca-Cola Hellenic Bottling Company
Coca-Cola Bottlers Japan Holdings
Coca-Cola Beverages Philippines
Coca-Cola Bottling Co. Consolidated
Coca-Cola Içecek
Coca-Cola Beverages Africa
Coca-Cola Amatil
Coca-Cola Europacific Partners
Coca-Cola Norge AS (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Effectif 16 000 (2021)[4]
Site web coca-colacompany.com

Capitalisation $275,08 milliards de dollars (2022)
Fonds propres 17 G$ ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Chiffre d'affaires $43,04 milliards de dollars (2022)
Bilan comptable 83,2 G$ ()[5]Voir et modifier les données sur Wikidata
Résultat net $9,54 milliards de dollars (2022)

Elle est surtout connue pour son produit phare, le Coca-Cola. Grâce à un marketing intensif, il est devenu à la fin de la Seconde Guerre mondiale, dans l'imaginaire collectif, un symbole de la prospérité et de l'American way of life. Le Coca-Cola est une marque déposée en 1887 d'un soda (boisson gazeuse sucrée), créé aux États-Unis. La forme de la bouteille elle-même est déposée le 16 novembre 1916. Elle tire son nom de sa première composition : la feuille de coca et l'utilisation de noix de kola, la boisson était alors vendue par son inventeur le pharmacien Pemberton, comme remède miraculeux — elle avait à l'époque une couleur de type caramel et était fournie dans une bouteille verte avant la conception de celle conçue par Raymond Loewy. Son concurrent historique sur les marchés américains et mondiaux est la société PepsiCo (avec son Pepsi-Cola concurrent direct du Coca-Cola), et dans une moindre mesure de nouveaux arrivants dont Virgin Cola (Virgin Group). On retrouve aussi les colas alternatifs ou altercolas.

La société diversifie son offre, en commençant par reprendre après 1945 une création de sa filiale allemande devenue Fanta et qui avait produit à partir de 1941 des sodas aux agrumes, faute du précieux ingrédient américain placé sous embargo pendant les hostilités. Suivirent Sprite, Minute Maid, Schweppes, Innocent ou encore Fuzetea. Elle a en plus produit toute une panoplie de variantes de ces mêmes produits. Il est également le propriétaire de la chaine de cafés Costa Coffee.

Histoire

modifier

1886-1889 : Création du produit et de la société

modifier
 
Logo jusqu'en 2020

Le , le préparateur-pharmacien originaire d'Atlanta John Stith Pemberton invente un sirop à base d'alcool, de cocaïne, et de noix de kola, qu'il baptise French Wine Coca[6]. Une version « sans alcool », mais toujours avec la coca, fait son apparition quelques mois plus tard dès l'interdiction de l'alcool à Atlanta. Peu après, Frank Robinson, le comptable de Pemberton lui propose le nom Coca-Cola et le design du logo[7]. Haddon Sundblom illustra le Père Noël avec Coca-Cola[8]. Le , Pemberton fait inscrire au registre du commerce la marque Coca-Cola ; quelques mois plus tard, l'homme d'affaires Asa Griggs Candler achète Coca-Cola à Pemberton, malade, pour 2 300 dollars[7].

Pemberton décède le après avoir vendu ses pharmacies entre 1887 et mars 1888 et la totalité des droits sur la marque Coca-Cola à ses anciens associés contre une redevance de 5 cents le gallon[7]. À la fin des années 1890, Coca-Cola devient l'un des breuvages les plus populaires d'Amérique[7]. Avec Candler à la tête, les ventes de sirop par la société Coca-Cola s'accroissent à 4000 % entre 1890 et 1900[7].

1899-1980 : De nombreux franchisés

modifier

Durant l'été 1899, Candler accepte de vendre une licence pour 1 $ à Benjamin F. Thomas et Joseph B. Whitehead qui ouvrent une usine d'embouteillage à Chattanooga, devenant le premier embouteilleur de la marque[9]. De nombreuses sociétés sont créées dans les années qui suivent.

En 1926, la Chattanooga Coca-Cola Bottling Company est achetée par la Coca-Cola Bottling Company United basée à Birmingham en Alabama[9]. En parallèle, la société Topo Chico Company obtient la première franchise pour le Mexique[10].

 
Certificate of Purchase de la Coca-Cola Company en date du 20 février 1929[11].

En 1929, l'entreprise est cotée en bourse à New York. En 1929, les chiffres de l'année 1928 indiquent que les ventes de bouteilles dépassent ceux des fontaines[12]. Robert Woodruff organise un comité de standardisation baptisé Standardization Committee of the Coca-Cola Company of Atlanta, qui sera actif jusqu'en 1932[12]. Ce comité permet de définir des règles pour l'ensemble des éléments de production de la marque, dont le graphisme et l'architecture[12]. En 1931, près de 1 350 usines d'embouteillages sont dénombrées aux États-Unis et les nouvelles constructions se doivent d'adopter les règles d'architecture établies par le comité[12].

Après la Seconde guerre mondiale, Coca-Cola exerce d’énormes pressions pour s’implanter en France, s’appuyant notamment sur une campagne de presse, et obtient même l'intervention du Département d’État[13].

En 1950, la première publicité pour la marque est diffusée le jour de l'Action de grâce[14].

En septembre 1960, Coca Cola acquiert l'entreprise Minute Maid[15],[16]. Depuis 1968, la société s'associe avec de nombreux événements sportifs, comme la Coupe du monde de football de 2010 et les Jeux olympiques de 2012[17].

En 1974, les brasseries rwandaises Bralirwa ouvrent une usine à Kigali en partenariat avec Coca-Cola pour la production sous franchise de soda[18].

1980-2010 : Acquisitions d'embouteilleurs

modifier

En 1980, la Coca-Cola Company achète la Coca-Cola Bottling Company of New York pour 215 millions d'USD[19]. En 1982, Coca-Cola Company achète l’Associated Coca-Cola Bottling Company pour 417,5 millions d'USD[20]. En 1982, sous la rection de Donald Keough la société Coca-Cola achète le studio Columbia Pictures, mais le revend en 1989 à la société japonaise Sony[21]. En 1986, la Coca-Cola Company achète la division embouteillage de Beatrice Foods et celle de la famille de John T. Lupton II[22],[23]. Les entreprises achetées sont alors regroupées dans une entité dédiée nommée Coca-Cola Enterprises en 1986[24].

Le , Coca-Cola achète 41 % de l'entreprise australienne et embouteilleur Amatil pour 328 millions d'USD[25],[26].

Le , Coca-Cola Enterprise achète pour 439 millions d'USD le Johnston Coca-Cola Bottling Group, basé à Chattanooga et premier embouteilleur indépendant de Coca-Cola aux États-Unis[27].

En 1993, la société Coca-Cola India acquiert les marques Thums Up et Maaza (en) à la société Parle-Bisleri[28].

Le , Coca-Cola Bottling et Coca-Cola Company forment un partenariat nommé Piedmont Coca-Cola Bottling dans lequel Coca-Cola Bottling achète et prend en charge des zones de distributions significatives en Caroline du Nord et Caroline du Sud[29].

 
Consommation annuelle de Coca-Cola, nombre d'unités consommées par habitant.

Le , la Coca-Cola Company achète la société et la marque de bière américaine Barq's[30].

En 1997, Cobega et la Coca-Cola Company forment l’Equatorial Coca-Cola Bottling Company détenue respectivement à 70 % par Cobega et 30 % par Coca-Cola[31]. Le , Coca-Cola Amatil détenu à 40 % par Coca-Cola achète Coca-Cola Bottlers Philippines[32], détenue par San Miguel Corporation et à 30 % par Coca-Cola. À la suite de cette acquisition, San Miguel détient 25 % d'Amatil et Coca-Cola descend à 33 %[32].

En 1998, Coca-Cola Enterprises achète la Cameron Coca-Cola Bottling[33]. Cet achat coïncide avec ceux de cinq autres embouteilleurs par Coca-Cola Enterprises pour 770 millions d'USD visant à consolider la chaîne de distribution au milieu de la guerre des sodas[34] contre Pepsi. En décembre 1998, Embotelladora Andina achète pour 25,5 millions d'USD les 49 % détenus par la Coca-Cola Company dans l'entreprise d'eau minérale argentine Vital, mais Coca-Cola achète pour 10,7 millions d'USD la source et l'usine de production Vital installée à Chanqueahue[35].

En octobre 2001, la société acquiert la marque Odwalla pour 186 millions d'USD[36].

Le , Cobega achète pour 85 millions d'USD les deux sociétés marocaines SBGN et SBGS (pour Sociétés des Boissons Gazeuses du Nord et du Sud) achetées par The Coca-Cola Export Company en 1999[31]. Fin décembre 2002, la société achète l'embouteilleur Panamerican Beverages (Panamco), basé au Mexique et desservant l'Amérique centrale, la Colombie, le Venezuela et le Brésil pour 3,6 milliards d'USD[37]. Coca-Cola Company détenait 25 % de Panamco[37].

En février 2007, Coca-Cola Company achète Fuze Beverage pour un montant estimé à 250 millions d'USD[38]. Coca-Cola a également obtenu les droits sur NOS Energy Drinks et WaterPlus dans le cadre de l'achat[39]. Cette décision a été considérée comme un effort stratégique pour élargir le portefeuille de boissons non gazeuses de la société, et plus particulièrement pour concurrencer la gamme SoBe de PepsiCo proposant des mélanges de jus de fruits et eaux améliorées[40]. C'est aussi un la confirmation d'un changement de stratégie pour Coca-Cola qui désormais achète des entreprises de boissons innovantes au lieu de développer de nouveaux produits en interne[41]. En mai 2007, Coca-Cola achète la société Energy Brands / Glacéau produisant les eaux minérales Vitaminwater pour 4,1 milliards d'USD[42],[43].

En 2007, Coca-Cola Company et Coca-Cola FEMSA achètent le producteur de jus de fruit mexico-brésilien Jugos del Valle pour 370 millions d'USD[44]. Coca-Cola Company achète 34 % du japonais Tokyo Coca-Cola Bottling Company ainsi qu'une participation supplémentaire de 11 % dans Nordeste Refrigerantes durant le troisième trimestre 2007 totalisant 60 % de cette société brésilienne[45]. En parallèle Coca-Cola vend 238 millions d'USD sa participation dans le brésilien Vonpar Refrescos[45].

 
Façade d'une fontaine à soda Coca-Cola Freestyle.

En 2009, Coca Cola tente d'acquérir Huiyuan Juice pour 2,4 milliards de dollars, mais l'autorité de la concurrence chinoise s'oppose à cette acquisition[46]. Aussi en 2009, Coca-Cola lance la Coca-Cola Freestyle, une fontaine à soda à écran tactile pouvant proposer jusqu'à 165 boissons[47],[48],[49] parmi les produits et marques de Coca-Cola.

Depuis 2010 : Réorganisation du réseau

modifier
 
Bouteille de Coca-Cola.

En 2010, la Coca-Cola Company fait évoluer son réseau et en partie son propre embouteilleur. Le , la Coca-Cola Company achète la branche nord-américaine de l'embouteilleur Coca-Cola Enterprises[50]. D'un côté les activités d'embouteillage européennes sont en partie réorganisées, de l'autre les activités d'embouteillage et de fontaines nord-américaines ont été regroupées dans une division nommée Coca-Cola Refreshments[50]. Le reste des participations est resté similaire. En parallèle à cette transaction la Coca-Cola Company a vendu ses participations dans Coca-Cola Drikker AS (Norvège) et Coca-Cola Drycker Sverige AB (Suède) à Coca-Cola Enterprises[50].

En 2011, la société fête ses 125 années d'existence[17]. La société achète pour un total de 971 millions d'USD plusieurs embouteilleurs comme Great Plains Coca-Cola Bottling Company, la société Honest Tea et augmente sa participation dans le japonais Coca-Cola Central Japan Company[51]. L'achat de Great Plains Coca-Cola Bottling Company s'élève à 360 millions d'USD et concerne le 5e embouteilleur des États-Unis avec des territoires en Oklahoma et en Arkansas[52]. Great Plains avait été fondé en 1922 par Virgil Browne et les 9 usines de la société ont été intégrées à Coca-Cola Refreshments[52]. Le , la Coca-Cola Company revend sa part de 45,5 % dans Coca-Cola Embonor un embouteilleur au Chili à la société Rentas Libras Holding Limitada qui en détient déjà 26,7 %[53]. La transaction représente 394 millions d'USD[51].

En 2012, Coca-Cola achète pour 820 millions 50 % dans Aujan Industries Company, une entreprise de boissons au Moyen-Orient et 49 % de la société d'embouteillage associée[51],[54]. Coca-Cola investit aussi dans Mikuni Coca-Cola Bottling Co., un embouteilleur japonais partenaire qui a ensuite fusionné avec les trois sociétés japonaises dans Coca-Cola East Japan Bottling Company, achète l'embouteilleur américain Sacramento Coca-Cola Bottling Co. et des embouteilleurs au Viet Nam, Cambodge et au Guatemala[51].

En 2013, Coca-Cola finalise son acquisition de la société Fresh Trading commercialisant les produits Innocent[51]. Coca-Cola mentionne aussi un investissement dans un embouteilleur de Myanmar[51]. À la suite de l'achat de plusieurs embouteilleurs allemands en 2007, Coca-Cola paye 498 millions d'USD pour racheter les parts restants de Coca-Cola Erfrischungsgetränke[51]. En parallèle l'entreprise vend des participations aux Philippines et au Brésil[51]. En 2013, quatre embouteilleurs japonais ont fusionné pour former la Coca-Cola East Japan Bottling Company[55].

En , Coca-Cola achète 10 % de Green Mountain Coffee pour 1,25 milliard d'USD[56],[57]. En , Coca Cola acquiert 16,7 % de Monster Beverage Corporation, qui distribue notamment la boisson Monster Energy, pour 2,15 milliards de dollars[58]. Le , SABMiller, la Coca-Cola Company et la Gutsche Family Investments annoncent un accord pour la fusion des activités soda de SABMiller et Coca-Cola South African Bottling Company (Sabco) sous une société commune nommée Coca-Cola Beverages Africa[59],[60],[61]. La fusion s'est effectuée sans échange d'argent[62]. En plus de cet accord de fusion, la Coca-Cola Company accepte d'acquérir en décembre 2014 les marques de boissons gazeuses pétillantes Appletiser dans le monde entier et d'acheter ou d'obtenir une licence pour 19 autres noms de produits non alcoolisés en Afrique et en Amérique latine auprès de SABMiller pour environ 260 millions d'USD[62],[63].

En juin 2015, la Coca-Cola Company accorde deux franchises pour de nouveaux embouteilleurs, la Great Lakes Coca-Cola Distribution filiale de Reyes Holdings dans la zone de Chicago et le nord-ouest de l'Indiana et Coca-Cola Beverages Florida en Floride centrale.

En septembre 2015, la Coca-Cola Company vend 9 usines d'embouteillages pour 380 millions d'USD à Coca-Cola Bottling Consolidated, Coca-Cola Bottling Company United et Swire Coca-Cola USA, dans le but de réorganiser son activité d'embouteillage entre ces différents groupes affiliés[64]. Le même mois, Coca-Cola annonce l'acquisition pour 3,15 milliards de dollars de Coca-Cola Beverages Africa, présent dans l'embouteillage, dont Anheuser-Busch InBev était co-actionnaire à hauteur de 54,5 %, à la suite du rachat de SABMiller[65].

Le , la Coca-Cola Company annonce une prise de participation minoritaire de 40 % dans Chi Limited et son intention d'augmenter la participation à 100 % sous trois ans et des approbations réglementaires[66].

Le , la Coca-Cola Company vend pour 215 millions d'USD la Great Plains Coca-Cola Bottling Company à la société mexicaine Arca Continental[67]. Le , la Coca-Cola Company achète pour 220 millions d'USD la marque d'eau minérale Topo Chico à la société mexicaine Arca Continental. Le , la société Liberty Coca-Cola Beverages annonce acquérir auprès de la Coca-Cola Company les activités d'embouteillage de la région du Grand New York[68],[69]. L'entreprise a été fondée par Paul Mulligan et Fran McGorry, anciens responsables de Coca-Cola Refreshments[69].

En août 2018, Coca Cola annonce l'acquisition de la chaîne de café Costa Coffee pour 5,1 milliards de dollars à Whitbread[70]. Le , Coca-Cola FEMSA revend sa participation de 51 % dans Coca-Cola Philippines à la Coca-Cola Company au travers de son Bottling Investissments Group[71]. En septembre 2018, Coca Cola acquiert la marque de soda française Tropico, pour un montant non dévoilé[72].

Le , la Coca-Cola Company annonce qu'elle détient désormais 100 % de CHI Limited, après l'acquisition des 40 % qu'elle ne détenait pas auprès de Tropical General Investment[73].

En juillet 2020, la Coca-Cola Company annonce vouloir arrêter la marque Odwalla pour se concentrer sur les marques Minute Maid et Topo Chico[74],[75].

Le , Coca-Cola European Partners (détenue à 19 % par Coca-Cola Company) annonce lancer une offre d'acquisition sur Coca-Cola Amatil (détenue par Coca-Cola Company à 31 %) pour l'équivalent de 6,6 milliards d"USD[76].

En novembre 2021, Coca-Cola Company annonce l'acquisition de la participation qu'il ne détient pas dans Bodyarmor, spécialisée dans les boissons énergétiques, pour 5,6 milliards de dollars[77].

En juillet 2024, Coca-Cola Company est condamnée à payer un redressement fiscal de 2,7 milliards de dollars au fisc américain, soit environ 6 milliards de dollars intérêts compris, pour des revenus des années 2007, 2008 et 2009 mal comptabilisés. Cette affaire a été lancée par le fisc américain en 2015. Il s'agit de revenus provenant de pays étrangers et dont le chiffre d'affaires remontant aux États-Unis est sous-estimé. The Coca-Cola Company a déclaré faire appel de cette décision[78].

Son sponsoring des Jeux olympiques de 2024 à Paris est dénoncé par des chercheurs qui dénoncent dans BMJ Global Health le partenariat de Coca-Cola avec les JO 2024, l'accusant de promouvoir des boissons sucrées nocives pour la santé. Ils critiquent aussi son impact écologique, notamment l’usage massif de plastique[79].

Produits et marques

modifier
 
Siège social de la société, localisé à Atlanta.

La société est souvent associée à son produit phare, le Coca-Cola. Toutefois, elle produit une grande gamme de boissons sous différentes marques et parfois dans certains pays pour des concurrents[80]. Ces marques incluent parmi tant d'autres : NALU Energizer, une boisson de 25 cl récente énergisante pétillante et fruitée revigorante à base d'ingrédients naturels (sans taurine), Crystal, une eau minérale brésilienne[81], et Formula 50, la boisson du rappeur américain 50 Cent[82].

La société obtient néanmoins quelques ratés dont le Dasani, le New Coke, (nouvelle formule pour le Coca-Cola) et OK Soda. La société Coca-Cola souhaitait également lancer un nouveau produit sur la base d'un soda au goût de Coca-Cola mais transparent. Ce projet a été abandonné, l'entreprise ayant été devancée par PepsiCo lors du lancement d'un produit similaire : le Crystal Pepsi. Cette boisson a l'aspect d'une limonade et le goût d'un cola.

Le , Disney Parks et Coca-Cola annoncent des canettes exclusives aux zones Star Wars: Galaxy's Edge pour le Coca-Cola, le Diet Coke, le Sprite et le Dasani avec des écritures en Aurebesh et de forme sphérique ; mini droïde BB-8 ou détonateur thermique[83],[84].

Organisation

modifier
 
Camion Coca-Cola à Atlanta à l'approche de Noël, avec le siège de la compagnie en arrière-plan à gauche.

La société The Coca-Cola Company se définit dans ses rapports annuels comme une société détenant des marques de boissons non alcoolisées et produisant ces boissons au travers de sociétés détenues, contrôlées ou des partenaires indépendants assurant l'embouteillage, la distribution et la vente. L'organisation de la société a changé en octobre 2010 avec l'achat de la branche nord-américaine du principal embouteilleur, Coca-Cola Enterprises. En général, la Coca-Cola Company (TCCC) et ses filiales produisent juste le concentré de sirop qui est ensuite vendu à différents embouteilleurs à travers le monde et qui détiennent une franchise Coca-Cola. Ces sociétés d'embouteillage bénéficient alors d'une exclusivité sur un territoire donné, produisent le produit fini en canette et en bouteille à partir du mélange du concentré et d'eau filtrée. Les embouteilleurs commercialisent, vendent et distribuent les produits Coca-Cola aux magasins, distributeurs automatiques et restaurants.

Une exception à ce principe, aux États-Unis où TCCC est responsable en direct de la fabrication, de la vente et de la distribution des fontaines à soda directement auprès des grossistes et de certains détaillants. Ce système un peu unique dans le monde de l'agro-alimentaire avait été appliqué par Coca-Cola, et son principal concurrent Pepsi, dès leur début. Ainsi dès les années 1920, Coca-Cola compte plus de 1 000 embouteilleurs différents[85]. À partir des années 1970, Coca-Cola commence à internationaliser cette activité en rachetant certains de ses embouteilleurs indépendants.

Réseau des années 1990-2000 : Concentration avec Coca-Cola Refreshments

modifier
 
Société Coca-Cola à Madrid (Espagne).

En 1986, la Coca-Cola Company crée Coca-Cola Enterprises et commence à y regrouper ses activités d'embouteillage en Amérique du Nord. Mais elle reste minoritaire en ne prenant que 49 % du capital. Au cours des années 1990, par une série d'absorptions et de fusions, cette société va acquérir d'autres activités d'embouteillage en Amérique du Nord et en Europe jusqu'à sa position actuelle[85].

Les rapports annuels 2003[86] et 2009[87] détaillent l'organisation suivante :

Réseau des années 2010 : Externalisation aux États-Unis

modifier

À partir de 2013, le modèle économique aux États-Unis change d'un quasi-monopole de la Coca-Cola Company au travers de sa filiale Coca-Cola Refreshements au profit d'une multitude de partenaires plus ou moins indépendants, près de 70 en 2017. La transformation se fait principalement par la vente de divisions régionales à des entreprises tierces. En 2017, la société a revendu la Tri-State Metro Operating Unit (New York, New Jersey, Philidelphie) à la Liberty Coca-Cola Beverages, les activités californiennes à Reyes Holdings sous le nom Reyes Coca-Cola Bottling et les activités dans l'Ouest à Swire Coca-Cola.

Le rapport annuel 2019[88] détaille l'organisation suivante pour les principaux embouteilleurs :

  • Coca-Cola FEMSA, pour l'Amérique du Sud et l'Amérique latine
  • Coca-Cola European Partners, pour l'Europe de l'Ouest
  • Coca-Cola Hellenic Bottling Company pour l'Europe centrale et de l'Est comprenant aussi bien l'Italie, l’Irlande du Nord, la Pologne, mais aussi le Nigéria
  • Arca Continental, pour l'Ouest et le nord du Mexique, les états américains de la frontière mexicaine, le nord de l’Argentine, l’Équateur et le Pérou
  • Swire Beverages, pour la Chine et Taïwan, mais aussi 13 états de l'Ouest américain (principalement la façade pacifique)

Certaines sont détenues partiellement par la Coca-Cola et d'autres sont des embouteilleurs indépendants. Le rapport mentionne les sociétés dans lesquelles la Coca-Cola Company détient des parts[89], mais n'est pas exhaustif.

Tableau actualisé

modifier
Participations et embouteilleurs indépendants de la Coca-Cola Company
Société Type Pourcentage
Actionnaire
Zone géographique
Abarta Coca-Cola Beverages Indépendant Abarta États-Unis : Pennsylvanie, Virginie-Occidentale et Ohio
Aujan Industries Company J.S.C. Participation 50 % Afrique orientale et Moyen-Orient
Arca Continental Indépendant Arca Continental
Drapeau du Mexique  Mexique
Mexique, Équateur et Argentine
BA Sports Nutrition (BodyArmor) Participation part minoritaire International : boissons sportives
Bralima Indépendant Heineken
Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas
Congo
Bralirwa Indépendant Heineken
Drapeau des Pays-Bas  Pays-Bas
Rwanda
Chi Limited Participation 60 % Nigeria : produits laitiers, les boissons et les collations au
Coca-Cola Amatil Participation 30,8 % Australie, Nouvelle-Zélande, l'Indonésie, la Nouvelle-Guinée
Coca-Cola Andina Participation 7,3 % Chili, Argentine, Paraguay et Brésil
Coca-Cola Beverages Africa Participation 68 % Sud du continent africain
Coca-Cola Beverages Florida Indépendant - États-Unis : Floride
Coca-Cola Beverages Northeast Indépendant Kirin Drapeau du Japon  Japon États-Unis : Nouvelle-Angleterre
Coca-Cola Beverages Philippines Participation 51 % Philippines
Coca-Cola Bottlers Japan Holdings Participation 15,6 % Japon
Coca-Cola Bottling Co. Consolidated Participation 35 % États-Unis: Sud-est, le Midwest et la partie médio-atlantique
Coca-Cola Bottling Company United Indépendant - États-Unis : Alabama
Coca-Cola Bottling Midwest Indépendant - États-Unis : Minnesota et Dakota du Nord
Coca-Cola Embonor Indépendant - Chili, Bolivie
Coca-Cola Europacific Partners Participation 19 % Europe de l'Ouest
Coca-Cola FEMSA Participation 28 % Brésil, en Colombie et au Venezuela
Coca-Cola Hellenic Bottling Company Participation 23 % Europe centrale et de l'Est
Coca-Cola İçecek Participation 19,1 % Turquie
Corporación Lindley Indépendant Arca Continental
Drapeau du Mexique  Mexique
Pérou
Costa Coffee Participation 100 % International : Café
Great Lakes Coca-Cola Bottling Indépendant Reyes Holdings
Drapeau des États-Unis  États-Unis
États-Unis : Chicago et Nord-Ouest de l'Indiana.
Great Plains Coca-Cola Bottling Company Indépendant Arca Continental
Drapeau du Mexique  Mexique
États-Unis : Oklahoma
Heartland Coca-Cola Bottling Company Indépendant Ulysses Bridgeman
Drapeau des États-Unis  États-Unis
États-Unis : Kansas, Illinois
Jefferson City Coca-Cola Bottling Company Indépendant - États-Unis : Missouri
Liberty Coca-Cola Beverages Indépendant Reyes Holdings
Drapeau des États-Unis  États-Unis
États-Unis : New York, New Jersey et Philadelphie
Monster Beverage Corporation Participation 19,4 % Boisson énergisante à l'international
Reyes Coca-Cola Bottling Indépendant Reyes Holdings
Drapeau des États-Unis  États-Unis
États-Unis : Californie et Nevada
Swire Coca-Cola Beverages Indépendant Swire
Drapeau de la République populaire de Chine  Chine
Chine, Hong Kong, Taïwan
Swire Coca-Cola USA Indépendant Swire
Drapeau de la République populaire de Chine  Chine
États-Unis : Arizona, Californie, Colorado, Idaho, Kansas, Nebraska, Nevada, Nouveau-Mexique, Oregon, Dakota du Sud, Utah, Washington et Wyoming
Timber Country Coca-Cola Beverages (Coca-Cola Bottling Company of Roseburg)[Link 1] Indépendant - États-Unis : Oregon et Californie du Nord
Viking Coca-Cola Bottling Company[Link 2] Indépendant - États-Unis : Minnesota et Wisconsin

Données économiques

modifier

Résultats financiers

modifier
Résultats financiers annuels de The Coca-Cola Company
(En millions de USD)
Année Chiffre d'affaires Résultats net
1995[90] 18 127 2 986
1996[90] 18 673 3 492
1997[90] 18 868 4 129
1998[90] 18 813 3 553
1999[91] 19 284 2 431
2000[91] 19 889 2 177
2001[91] 20 092 3 969
2002[92] 19 564 3 050
2003[92] 21 044 4 347
2004[93] 21 962 4 847
2005[94] 23 104 4 872
2006[95] 24 088 5 080
2007[96] 28 857 5 981
2008[97] 31 944 5 807
2009[98] 30 990 6 824
2010[99] 35 119 11 809
2011[100] 46 542 8 572
2012[101] 48 017 9 019
2013[102] 46 854 8 584
2014[103] 45 998 7 098
2015[104] 44 294 7 351
2016[105] 41 863 6 527
2017[106] 35 410 1 248
2018[107] 31 856 6 434
2019[108] 37 266 8 920

Le premier trimestre 2015 marque un léger tournant pour l'entreprise. Pour la première fois depuis 9 trimestres, le géant américain voit son chiffre d'affaires augmenter de 1,3 % (10,71 milliards de dollars)[109].

Actionnaires

modifier
Principaux actionnaires de The Coca-Cola Company
Au [110]
Nom Actions %
Berkshire Hathaway (Investment Management) 400 000 000 9,26 %
The Vanguard Group 326 779 285 7,56 %
Capital Research & Management 232 215 000 5,38 %
State Street Global Advisors (en) Funds Management 167 328 402 3,87 %
BlackRock Fund Advisors 83 366 592 1,93 %
Wellington Management 72 217 157 1,67 %
Geode Capital Management 59 732 583 1,38 %
Fidelity Management & Research 52 441 913 1,21 %
Northern Trust Investments (Investment Management) 47 059 513 1,09 %
JPMorgan Investment Management 46 275 487 1,07 %

Profits et imposition

modifier

Le groupe utilise plusieurs paradis fiscaux, notamment les îles Caïmans pour dissimuler ses profits aux diverses administrations fiscales. Selon BFM Business, en 2015, les bénéfices cachés de l'entreprise représentaient 32 milliards de dollars et de ce fait 11 milliards de dollars échappaient à l'administration fiscale américaine. Le groupe a fait l'objet d'un redressement fiscal de 3,3 milliards de dollars pour les années 2007 à 2009[111].

Controverses

modifier

Activité de lobbying

modifier

En France

modifier

La compagnie Coca-Cola est inscrite comme représentant d'intérêts auprès de l'Assemblée nationale[112]. Elle déclare à ce titre en 2014 un chiffre d'affaires de 2 200 000 000 euros et indique que les coûts annuels liés aux activités directes de représentation d'intérêts auprès du Parlement s'élèvent à 65 000 euros[113].

Pour l'année 2017, Coca-Cola services France et Coca-Cola European Partners déclarent à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique exercer des activités de lobbying en France pour un montant qui n'excède pas, respectivement, 50 000[114] et 100 000 euros[115].

Auprès des institutions de l'Union européenne

modifier

The Coca-Cola Company est inscrite depuis 2009 au registre de transparence des représentants d'intérêts auprès de la Commission européenne. Elle déclare en 2016 pour cette activité 3 collaborateurs à temps plein et des dépenses d'un montant de 620 000 euros[116]. L'entreprise est en outre représentée par un cabinet spécialisé pour un budget compris entre 200 000 et 300 000 euros[117].

Notes et références

modifier
  1. « En mettant la main sur les cafés Costa, Coca-Cola accélère sa diversification », Les Échos,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. a b et c Proxy Statement (SEC filing).Voir et modifier les données sur Wikidata 
  3. « https://www.theguardian.com/business/2018/aug/31/coca-cola-buys-costa-coffee-from-whitbead-for-39bn » (consulté le )
  4. (en) [1]
  5. a et b « http://d18rn0p25nwr6d.cloudfront.net/CIK-0000021344/4705d271-8719-4b57-94e0-332e22765317.pdf » (consulté le )
  6. (en) « Why We Took Cocaine Out of Soda », sur The Atlantic, (consulté le ).
  7. a b c d et e (en) Mary Bellis, « The History of Coca Cola. John Pemberton was the inventor of Coca Cola », sur About.com (consulté le ).
  8. (en) « The history of the Haddon Sundblom Santa. We celebrate the iconic Coca-Cola Santa Claus, created by artist Haddon Sundblom », sur Coca Cola UK (consulté le ).
  9. a et b (en) Dave Flessner, « Coca-Cola bottling marks 120 years in Chattanooga », sur timesfreepress.com, (consulté le )
  10. (en) « Topo Chico Mineral Water - Monterrey, Mexico », sur tinviennaartplates.com (consulté le )
  11. Aktiensammler 02/03, p. 9, (ISSN 1611-8006)
  12. a b c et d (en) Blaine Martin, « The Architecture of Refreshment », sur 2018 (consulté le )
  13. « Complots et complotismes en cartes, citations, faits et chiffres », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. (en) « Highlights in the History of Coca-Cola Television Advertising », sur About.com (consulté le ).
  15. The Minute Maid Company, Fundinguniverse.com
  16. (en) « Merger Discussions Being Held By Coca-Cola and Minute Maid; Soft Drink Company Would Issue 1 Share for 2.2 of Citras Juice Concern COCA-COLA HOLDS TALKS ON MERGER », sur The New York Times, (consulté le )
  17. a et b (en) « History of Coca‑Cola: 2000-Now », sur Coca-Cola UK (consulté le ).
  18. Ernest Ironsa Magayane, « Chapitre 3 : présentation de la Bralirwa et de sa direction logistique », sur Mémoire online
  19. Coca-cola Buys Own Bottling Firm
  20. A $417.5 MILLION OFFER BY COCA-COLA FOR BOTTLER
  21. (en) Geraldine Fabrikant, « DEAL IS EXPECTED FOR SONY TO BUY COLUMBIA PICTURES », sur New York Times, (consulté le ).
  22. Coca-Cola to Pay 1 Billion for Bottling Plants in US and Canada
  23. NANCY YOSHIHARA, « Coke to Buy JTL Bottling Operations for $1.4 Billion », Los Angeles Times,‎ (ISSN 0458-3035, lire en ligne, consulté le )
  24. Financial Times "Coca-Cola has tended to keep its bottlers at arm’s length"
  25. (en) Marc Rice, « Coca-Cola Buying Into Australian Food Company », sur Associated Press, (consulté le )
  26. (en) « Coke Agrees to Buy Stake in Australian... », sur Los Angeles Times, (consulté le )
  27. (en) Associated Press, « COMPANY NEWS; Coke's Largest Bottler Plans Key Acquisition », sur The New York Times, (consulté le )
  28. (en) Prachi Gupta, « World to get a taste of India’s Thums Up, Maaza, as Coca-Cola to take iconic brands overseas », sur Financial Express, (consulté le )
  29. (en) « Coca-Cola Bottling Co. Consolidated - Annual Report to Security Holders 2020 », sur sec.gov, (consulté le )
  30. (en) Bloomberg News, « Coca-Cola to acquire Barq's, a root Beer Maker », sur The New York Times, (consulté le )
  31. a et b (en) Aissa Amourag et Adama Sylla, « Coca-Cola céde deux de ses filiales au groupe espagnol Cobega », sur La Gazette du Maroc, (consulté le )
  32. a et b (en) « Coca-Cola Amatil gives fourth seat to San Miguel », sur glassonline.com, (consulté le )
  33. (en) Ken Zapinski, « Family-run Cameron acquired by Coke », Pittsburgh Post-Gazette, (consulté le )
  34. Nourrisson 2023, Chap. La guerre des sodas.
  35. (en) « Embotelladora Andina S.A. FORM 20-F », sur sec.gov, (consulté le )
  36. (en) Erin McClam, « To juice up its offerings, Coke buys Odwalla », sur The Seattle Times, (consulté le )
  37. a et b (en) N. H., « Coca-Cola Femsa achète Panamco pour 3,6 milliards de dollars », sur Les Échos, (consulté le )
  38. « Coca-Cola buys Fuze Beverage », dailycamera.com (consulté le )
  39. (en) « Coca-Cola to buy juice and tea maker Fuze », sur Reuters, (consulté le ).
  40. (en) Bloomberg News, « Coca-Cola to Buy Fuze Beverage », sur The New York Times, (consulté le )
  41. (en) Nina Lentini, « Coke Buys Fuze, Vows Unit Will Remain Separate », sur MediaPost Publications, (consulté le )
  42. (en) Martinne Geller, « Coca-Cola to buy Glaceau for $4.1 billion », sur Reuters, (consulté le )
  43. (en) Andrew Ross Sorkin et Andrew Martin, « Coca-Cola Agrees to Buy Vitaminwater », sur The New York Times, (consulté le )
  44. (en) « The Coca-Cola Company - 2007 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 84
  45. a et b (en) « The Coca-Cola Company - 2007 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 85
  46. Pékin rejette l'offre de Coca-Cola sur Huiyuan Juice, Reuters, 18 mai 2009
  47. Zachary Wilson, « Coca-Cola's 100-Flavor Interactive Freestyle Soda Fountain in Action », Fast Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  48. Kit Eaton, « Coke's Freestyle Machines Ready to Rock Tongues With 104 Flavors », Fast Company,‎ (lire en ligne, consulté le )
  49. Josh Bell, « ShoWest's Coolest Offerings », Las Vegas Weekly,‎ (lire en ligne, consulté le )
  50. a b et c (en) « The Coca-Cola Company - 2013 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 4
  51. a b c d e f g et h (en) « The Coca-Cola Company - 2013 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 89
  52. a et b (en) « Coca-Cola purchases Great Plains bottler » (consulté le )
  53. (en) « Coke Chile To Sell Embonor Stake », sur institutionalinvestor.com/, (consulté le )
  54. « Coca-Cola met la main sur la moitié du saoudien Aujan », sur L'Express, (consulté le )
  55. (en) « The Coca-Cola Company - 2013 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 129
  56. (en) Samantha Sharf, « Do It Yourself Coke: Coca-Cola Buys Stake In Keurig Maker Green Mountain Coffee », sur Forbes, (consulté le )
  57. (en) Lisa Baertlein et Phil Wahba, « Coca-Cola takes $1.3 billion stake in Green Mountain », sur Reuters, (consulté le )
  58. Coca-Cola to buy 16.7 percent stake in Monster Beverage, Anjali Athavaley, Reuters, 14 août 2014
  59. Nathalie Thomas, « SABMiller agrees $3bn Coca-Cola bottling deal », sur The Telegraph, The Daily Telegraph, (consulté le )
  60. « The Coca-Cola Company, SABMiller And Coca-Cola SABCO To Form Coca-Cola Beverages Africa », The Coca-Cola Company, (consulté le )
  61. « Press Releases - The Coca-Cola Company, SABMiller plc and Coca-Cola Sabco to form Coca-Cola Beverages Africa » [archive du ], SABMiller, (consulté le )
  62. a et b « UPDATE 2-SABMiller, Coke team up to bottle Africa's fizzy drinks », Reuters, (consulté le )
  63. Nick Hedley, « SABMiller forges closer Coca-Cola ties », sur BDLive, (consulté le )
  64. (en) Anjali Athavaley, « Coca-Cola to sell nine U.S. bottling plants, set up new supply system », sur Reuters, (consulté le )
  65. Coca-Cola rachète la part d'Ab InBev dans sa filiale africaine, Le Figaro, 21 décembre 2016
  66. « The CocaCola Company announces Strategic Investment in Nigeria's CHI Limited- Official Coca-Cola Website », coca-colacompany.com
  67. (es) Reuters, « Mexicana Arca adquiere embotelladora de Coca-Cola que opera en Oklahoma por 215 mln dlrs », sur Reuters, (consulté le )
  68. (en) « Liberty Coca-Cola Beverages acquires territory from Coca-Cola across New York Tri-State Metro Area », sur Reuters, (consulté le )
  69. a et b (en) « Liberty Coca-Cola buys bottling units from Coca-Cola Company », sur foodbev.com, (consulté le )
  70. Kate Holton et Martinne Geller, « Coca-Cola takes plunge into coffee with $5.1 billion Costa deal », sur Reuters,
  71. (en) Gary Scattergood, « FEMSA quits Coca-Cola Philippines venture five years after taking 51% stake », sur foodnavigator-asia.com, (consulté le )
  72. Sophie Amsili, « Coca-Cola met la main sur le français Tropico », sur Les Echos,
  73. (en) Racher Arthur, « Coca-Cola completes acquisition of Chi Ltd in Nigeria », sur beveragedaily.com, (consulté le )
  74. (en) Oliver Morrison, « Coca-Cola to streamline its innovation pipeline after “toughest and most complex” period ever », sur FOODnavigator.com, (consulté le ).
  75. (en) Danielle Wiener-Bronner, « Coca-Cola is shutting down Odwalla juice », sur CNN, (consulté le ).
  76. (en) Byron Kaye et Nikhil Nainan, « Coca-Cola's European partner makes $6.6 billion play for Australia bottler », sur Reuters,
  77. (en) Uday Sampath Kumar, « Coca-Cola to fully acquire Gatorade rival BodyArmor for $5.6 billion » Accès libre , sur Reuters,
  78. « Coca-Cola condamné à un redressement fiscal de 6 milliards de dollars aux États-Unis » Accès libre , Le Figaro, (consulté le )
  79. « JO 2024 : Coca-Cola accusé de « sportwashing » par des chercheuses », Le Monde,‎ (lire en ligne, consulté le )
  80. (en) « Liste officielle des produits et marques Coca-Cola », sur thecoca-colacompany.com (consulté le ).
  81. (pt) « Crystal » (consulté le ).
  82. (en) « Coca Cola Buys 50 Cent's Glaceau for $4.1 Billion », (consulté le ).
  83. (en) Frank Pallotta, « Coca-Cola and Disney partner for new 'Star Wars: Galaxy's Edge' land », sur CNN Business, (consulté le )
  84. (en) Alexandra Deabler, « Coca-Cola, Disney to offer specialty droid-like drink bottles at Star Wars: Galaxy Edge theme park », sur Fox News, (consulté le )
  85. a et b [PDF] Virginie Lethiais, « Économie Industrielle et de l’innovation - Le cas Coca-Cola », sur ENST Rennes 2003/2004 (consulté le ).
  86. (en) « The Coca-Cola Company - 2003 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 11-12
  87. (en) « The Coca-Cola Company - 2009 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 10-12
  88. (en) « The Coca-Cola Company - 2019 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 7
  89. (en) « The Coca-Cola Company - 2019 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 80-82
  90. a b c et d (en) « The Coca-Cola Company - 2001 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 37-38
  91. a b et c (en) « The Coca-Cola Company - 2001 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 57
  92. a et b (en) « The Coca-Cola Company - 2003 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 51
  93. (en) « The Coca-Cola Company - 2004 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 63
  94. (en) « The Coca-Cola Company - 2005 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 3
  95. (en) « The Coca-Cola Company - 2006 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 33
  96. (en) « The Coca-Cola Company - 2007 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 33
  97. (en) « The Coca-Cola Company - 2008 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 34
  98. (en) « The Coca-Cola Company - 2009 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 30
  99. (en) « The Coca-Cola Company - 2010 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 35
  100. (en) « The Coca-Cola Company - 2011 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 30
  101. (en) « The Coca-Cola Company - 2012 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 81
  102. (en) « The Coca-Cola Company - 2013 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 76
  103. (en) « The Coca-Cola Company - 2014 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 42
  104. (en) « The Coca-Cola Company - 2015 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 33
  105. (en) « The Coca-Cola Company - 2016 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 29
  106. (en) « The Coca-Cola Company - 2017 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 28
  107. (en) « The Coca-Cola Company - 2018 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 29
  108. (en) « The Coca-Cola Company - 2019 Annual Report on Form 10-K » [PDF], p. 76
  109. « Article de presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  110. « THE COCA-COLA COMPANY : Actionnaires Dirigeants et Profil Société », sur www.zonebourse.com (consulté le )
  111. Coca-Cola dissimule ses profits aux îles Caïman, lefigaro.fr, 6 octobre 2016
  112. « Tableau des représentants d'intérêts », sur www.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale française (consulté le )
  113. « Coca-Cola Entreprise », sur www.assemblee-nationale.fr, Assemblée nationale française (consulté le ).
  114. « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur www.hatvp.fr (consulté le )
  115. « Fiche Organisation « Haute Autorité pour la transparence de la vie publique », sur www.hatvp.fr (consulté le )
  116. « Registre de transparence, données relatives à l’organisation : The Coca-Cola Company », sur transparency-register.europa.eu (consulté le )
  117. « Registre de transparence, données relatives à l’organisation : Dentons Global Advisors Europe SA », sur transparency-register.europa.eu (consulté le )

Bibliographie

modifier
  • (en) Bartow J. Elmore, Citizen Coke : the Making of Coca-Cola Capitalism, New York, W.W. Norton & Company, .
    Revues: Macy Beth, « ‘Citizen Coke,’ by Bartow J. Elmore », Book Review, The New York Times,‎ , BR11 (lire en ligne). (en) Christopher Snowdon, « Citizen Coke: The Making of Coca‐Cola Capitalism by Bartow J.Elmore. W.W. Norton (2015), 432 pp. (ISBN 978-0393241129) (hb, £17.99). », Economic Affairs, vol. 35, no 2,‎ , p. 320–322 (ISSN 0265-0665 et 1468-0270, DOI 10.1111/ecaf.12118, lire en ligne, consulté le ). (en) Christopher W. Wells, « [Review of Citizen Coke: The Making of Coca-Cola Capitalism, by B. J. Elmore] », The Business History Review, vol. 90, no 1,‎ , p. 134–36 (JSTOR 43896928).
  • (en) Edward Neville Isdell et David Beasley, Inside Coca-Cola: A CEO's Life Story of Building the World's Most Popular Brand, New York, St. Martin's Press, .
  • (en) Steve Mckelvey, « “Coca-Cola vs. PepsiCo - a "super" battleground for the cola wars? », Sport marketing quarterly, vol. 15,‎ , p. 114-123 (lire en ligne).
  • Didier Nourrisson, La saga Coca Cola, Larousse, (HAL halshs-00515087).
    Revue: Thierry Lefebvre, « Une histoire de Coca-Cola : Nourrison (Didier) La Saga Coca-Cola », Revue d'histoire de la pharmacie, vol. 95, no 360,‎ , p. 530-531.
  • (en) Mark Pendergrast, For God, Country and Coca-Cola: The Definitive History of the Great American Soft Drink and the Company That Makes It, .
    Revues: (en) « For God, Country and Coca-Cola: The Unauthorized History of the Great American Soft Drink and the Company That Makes It (review) », Southern Cultures, vol. 1, no 2,‎ , p. 258–260 (ISSN 1534-1488, DOI 10.1353/scu.1995.0082, lire en ligne, consulté le ). (en) George M. Zinkhan et Kim B. Rotzoll, « Book Review: For God, Country and Coca-Cola—The Unauthorized History of the Great American Soft Drink and the Company that Makes It », Journal of Marketing, vol. 58, no 4,‎ , p. 120–121 (ISSN 0022-2429 et 1547-7185, DOI 10.1177/002224299405800410, lire en ligne, consulté le ).
  • (en) Maureen Taylor, « Cultural variance as a challenge to global public relations: A case study of the Coca-Cola scare in Europe », Public Relations Review, vol. 26, no 3,‎ , p. 277–293 (DOI 10.1016/S0363-8111(00)00048-5, lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

modifier

Liens externes

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :