Thérèse de Moëlien
Thérèse de Moëlien de Trojolif, née à Rennes le , baptisée à église Saint-Léonard de Fougères à l’âge de 8 ans[réf. nécessaire], guillotinée à Paris, le , est une royaliste française.
Biographie
modifierBretonne et royaliste sous la Révolution, Thérèse de Moëlien est membre de l'Association bretonne et l'agente de son cousin, Armand Tuffin, marquis de La Rouërie. Aidée par sa grande beauté, elle engage des membres et apporte son aide en versant des sommes d'argent. Arrêtée par les révolutionnaires à la suite de la mort du marquis, elle put auparavant détruire nombre de documents, ce qui sauva la vie de nombreux conjurés. Envoyée à Paris pour y être jugée avec vingt-six autres associés, elle est condamnée à la peine de mort le et exécutée le même jour.
Voir aussi
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Bibliographie
modifier- Jules Michelet, Histoire de la Révolution française
- Théophile Briant, Les Amazones de la Chouannerie [histoire romancée], illustration de Xavier de Langlais, Éditions Sorlot, Paris, 1938.
- E. Aubrée, « Thérèse de Moëlien, amazone de la chouannerie », in Revue de l'Avranchin, 1941.
- François-René de Chateaubriand, Mémoires d'outre-tombe, vol. II : Mémoires de ma vie, Le Livre de Poche, 800 p. (ISBN 978-2-253-16079-3), p. 119 :
« Je vis là pour la première fois cette comtesse de Tronjoli, jeune chanoinesse qui se fit remarquer par son courage sur l'échafaud. Cousine du marquis de la Rouërie, elle se trouve impliquée dans l'affaire de ce rival de la Rochejaquelein »
Iconographie
modifier- Geoffroy Dauvergne, Les Amazones de la Chouannerie, 1955, fresque, réfectoire du collège Théophile Briant à Tinténiac