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Taureau

mâle des bovins

Taureau est le nom vernaculaire donné au mâle de l'espèce Bos taurus, un mammifère domestique ruminant, généralement porteur de cornes sur le front, appartenant à la famille des Bovidés. Sa femelle est la vache. Il est utilisé principalement pour la reproduction dans l'élevage laitier, de plus en plus par insémination artificielle, pour la production de viande bovine (élevage de taurillons) et pour des sports comme les courses de taureaux ou le rodéo. C'est un animal très présent dans la culture, notamment dans la tauromachie.

Un bovin massif à grandes cornes
Un taureau de race longhorn.

Étymologie et nomenclature

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Le substantif masculin[1],[2] « taureau » est issu de l'ancien français torel (« (jeune) taureau »), diminutif[1] de tor[2] (« taureau »), lui-même issu du latin taurus[1],[2] (désignant également la constellation), lui-même emprunté au grec ταῦρος / taûros (désignant également un bateau lycien ayant un taureau comme figure de proue)[1].

Le jeune mâle est un taurillon. Sa femelle est la vache[3].

Physiologie, comportement et écologie

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Les caractéristiques générales des taureaux sont les mêmes que celles des vaches et zébus, tous de la même espèce : Bos taurus. Voir cet article principal pour plus d'informations sur leur description ou leur mode de vie.

Élevage

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Les taurillons, non castrés, sont élevés de manière intensive pour produire rapidement de la viande bovine et sont abattus vers 15 à 18 mois.

Les taureaux reproducteurs sont sélectionnés selon les besoins de l'élevage bovin et les critères requis pour chaque race spécialisée ; la reproduction est de plus en plus souvent faite par insémination artificielle des vaches.

Les taureaux de combat sont sélectionnés pour leur combativité. Ils devront faire preuve de bravoure, de noblesse et avoir de la caste pour mériter les honneurs.

Les bœufs sont des taureaux castrés. Devenus adultes, ils peuvent ainsi être élevés pour la viande en compagnie des vaches jusqu'à l'âge de deux ou trois ans ou bien servir à la traction bovine. Autrefois le bœuf était la principale source de « viande de bœuf ». Cette pratique contestée a pratiquement disparu dans la seconde moitié du XXe siècle.

Le taureau dans la culture

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Histoire

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Gastronomie

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Plat de viande en sauce avec du riz et des olives noires 
Gardianne de taureau, une spécialité gastronomique camarguaise.

La viande de taureau peut être consommée. Moins tendre et plus musquée que la viande de bœuf, la viande de taureau est également de couleur plus sombre.

La viande de taureau est présente dans la gastronomie provençale, notamment dans la gardianne, une variante de la daube préparée avec de la viande de taureau.

 
Le pacu jawi (« Course de taureaux », du minangkabau), à Tanah Datar, dans le Sumatra occidental. Décembre 2015.

Le taureau est l'un des animaux utilisés notamment pour les courses camarguaises ou le rodéo. Certaines races sont élevées uniquement à cet usage comme le toro de lidia.

Héraldique

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Voici quelques blasons avec des taureaux :

Légendes populaires

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Agiter un chiffon devant lui, ou porter un vêtement rouge, a la réputation de rendre le taureau immédiatement agressif. Même si ceci est faux puisque les taureaux voient en noir et blanc, agiter un chiffon quelconque peut rendre un taureau agressif à cause du mouvement.

Un génie à l'aspect de « Betizu » (une vache rougeâtre semi-sauvage qui vit en montagne basque des Pyrénées), appelé zezengorri, hanterait les grottes et gouffres au Pays basque[réf. souhaitée].

Dans la mythologie basque, les Betizu symbolisent le génie, on l'appelle soit « Behigorri » (vache rouge), soit « Zezengorri » (taureau rouge)[4].

Cependant, la légende la plus connue liée à ces bestioles étonnantes est celle d'Orass, le taureau à trois pattes. Pour résumer cette longue et pénible histoire remplie de souffrance, Orass était un taureau dont on arracha la patte pour le punir de sa ténacité. Depuis ce jour, il hante les prés et forêts afin d'arracher les membres d'un humain assez grand pour le supporter.

Un taureau noir face au torrero agitant sa cape 
Un taureau de combat en pleine corrida.

La force du taureau en a fait un sujet symbolique présent dans la statuaire depuis l'Antiquité.

Le taureau Osborne est une grande silhouette publicitaire, bien connue en Espagne.

Expressions et littérature

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  • « prendre le taureau par les cornes » : prendre une décision déterminée et courageuse

Citation :

Cinéma

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Économie

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Le taureau Starbuck est le géniteur, par insémination artificielle, de 200 000 filles et 200 fils. La vente de sa semence vers tous les pays du monde a généré 25 millions de dollars canadiens. Il a contribué à la race Holstein.

Symbolique

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  • Le taureau n'est pas nécessairement agressif, mais en raison de sa force et de son poids, il reste toujours dangereux. Cela en fait un symbole de puissance et de force depuis l'antiquité.
  • Dans le culte de Mithra, le taureau symbolise les forces nécessaires à la régénération de la nature. C'est par la mise à mort du taureau ou tauroctonie[5], que Mithra restaure l'équilibre du monde.
  • En Égypte antique, c'était l'un des douze animaux sacrés associés aux douze heures du jour et de la nuit.
  • Il fait référence au marché boursier à la hausse. On l'oppose traditionnellement à l'ours en référence à leur mode d'attaque respectif; le taureau attaquant de bas en haut face à l'ours assaillant debout qui, à l'inverse attaque, de haut en bas. Le taureau de Wall Street est une statue placée près du siège de la bourse de New-York.

Calendrier républicain

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Notes et références

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  1. a b c et d Informations lexicographiques et étymologiques de « taureau » (sens A, 1, ZOOL.) dans le Trésor de la langue française informatisé, sur le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales [consulté le 30 septembre 2017].
  2. a b et c Entrée « taureau » (sens 1) des Dictionnaires de français [en ligne], sur le site des éditions Larousse [consulté le 30 septembre 2017].
  3. Entrée« femelle taureau »
  4. « LE ZEZENGORRI | Observatoire National des Cultures Taurines », sur www.culturestaurines.com (consulté le )
  5. Laurent Bricault et Philippe Roy, Les cultes de Mithra dans l'Empire romain, Toulouse, Presses Universitaires du Midi, , 500 p. (ISBN 9782810707508), p.44-82
  6. Ph. Fr. Na. Fabre d'Églantine, Rapport fait à la Convention nationale dans la séance du 3 du second mois de la seconde année de la République Française, p. 23.

Voir aussi

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Bibliographie

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  • J. R. Conrad, Le culte du taureau. De la préhistoire aux corridas espagnoles (coll. « Bibliothèque historique »), Payot, 2e éd., 1978, 228 p.
  • Michel Pastoureau, Le taureau : une histoire culturelle, Le Seuil, 2020.

Articles connexes

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