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Groupe TF1

groupe audiovisuel et multimédia français
(Redirigé depuis TF1 Films Productions)

Le Groupe TF1 est un groupe de médias français créé le lors de la privatisation de la chaîne de télévision TF1 lancée le . Son principal actionnaire est le groupe industriel français Bouygues.

Groupe TF1
logo de Groupe TF1
illustration de Groupe TF1

Création
Dates clés  : Lancement de TF1 à la suite de la disparition d'ORTF Télévision
 : Privatisation de TF1 rachetée par Bouygues
 : Installation dans le nouveau siège de Boulogne-Billancourt
 : Rachat du groupe Newen
 : TF1 et M6 abandonnent leur projet de fusion
Fondateurs Francis Bouygues
Forme juridique Société anonyme
Action Euronext : TF1
Siège social Tour TF1, Boulogne-Billancourt
Drapeau de la France France
Direction Rodolphe Belmer (Président)
Président Francis Bouygues (-), Patrick Le Lay (-), Nonce Paolini (-), Gilles Pélisson (-) et Rodolphe Belmer (depuis )Voir et modifier les données sur Wikidata
Actionnaires Bouygues (43,9 %)
Flottant (48,9 %)
Salariés (7,2 %)
Activité Audiovisuel, édition, vente à distance
Produits Télévision, production audiovisuelle, distribution, publicité, Internet, musique, livres et spectacles
Société mère Bouygues
Filiales Télévision : TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI, Histoire TV, TV Breizh, Ushuaïa TV, Série Club
Vidéo : Newen (100 %), TF1 Studio (TF1 Vidéo, TF1 Droits Audiovisuels et TF1 International), TF1 Production et TF1 Films Production
Internet : TF1+, TF1 INFO, TFOU MAX
Publicité : TF1 PUB, Media Square (24,6 %)
Autres : TF1 Entertainment (TF1 Licences, TF1 Musique (Music One), TF1 Publishing, TF1 Éditions, TF1 Hors Média, TF1 Spectacle, STS Événement et Une Musique), TF1 Events, Ouest Info et Studio 107, Play Two (25%)
Effectif 3 686 (2020)
SIREN 326 300 159
Site web Groupe TF1

Capitalisation 1,8 Mds€ au 31 décembre 2021
Chiffre d'affaires en augmentation 2,507 milliards d'€ (2022) [1],[2]
2,427 milliards d'€ (2021) [1]
Résultat net en diminution 176,1 millions d'€ (2022) [1]
225,3 millions d'€ (2021) [1]

Principalement présent dans l'audiovisuel, le groupe rassemble plusieurs chaînes de télévision généralistes et thématiques — dont TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films et LCI —, des sociétés de production et de distribution de cinéma et de télévision, et une régie publicitaire. Il est également présent sur Internet avec des sites web d'information et de service et un réseau multichaîne de vidéos en ligne. Le groupe s'est aussi diversifié dans l'édition, la production de musique et de spectacles, la vente à distance et la communication évènementielle.

Histoire

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De la création à la privatisation de TF1 (1974-1988)

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Le , l'ORTF est démantelé en sept sociétés par la loi no 74-696 du  : trois sociétés nationales de programmes de télévision — Télévision française 1 (TF1), Antenne 2 (A2) et France Régions 3 (FR3) — une société nationale de programmes de radiodiffusion — Radio France — et trois établissements publics — Télédiffusion de France (TDF), Société française de production (SFP) et l'Institut national de l'audiovisuel (INA) — voient le jour le [3],[4]. TF1 commence sa diffusion le [5] avec 60 heures de programmes par semaine seulement[6]. La chaîne passe progressivement ses programmes à la couleur à partir du de cette même année[7].

Après le lancement des chaînes de télévision privées Canal+, La Cinq et TV6 entre 1984 et 1986, le gouvernement Jacques Chirac décide de privatiser l'une des trois chaînes publiques. Le , le ministre de la Communication, François Léotard, annonce à l'Assemblée nationale que le choix s'est posé sur la chaîne TF1[8],[9]. Une loi est votée le pour permettre de vendre 50 % du capital de la chaîne à un groupe privé tandis que les 50 % restants seront proposés aux salariés et au public. Plusieurs entreprises se montrent intéressées : l'italien Fininvest de Silvio Berlusconi, le groupe de BTP Bouygues de Francis Bouygues, le groupe de presse Hachette de Jean-Luc Lagardère, les groupes de presse respectifs de Robert Hersant, Daniel Filipacchi et Robert Maxwell, ainsi que l'homme d'affaires Bernard Tapie[8],[10]. Le , la Commission nationale de la communication et des libertés (CNCL) choisit au terme d'un appel à candidatures le consortium mené par le groupe Bouygues — composé des groupes de Robert Maxwell et de Bernard Tapie, des Éditions mondiales, du magazine Le Point, de la GMF et de plusieurs banques — comme opérateur de la chaîne. Le , Francis Bouygues remet un chèque de 3 milliards de francs au ministre des finances Édouard Balladur[6],[8],[10],[11],[12]. Le nouveau groupe TF1 obtient une concession de dix ans pour la diffusion de sa chaîne sur le premier réseau national hertzien[6],[13] et se dote d'une régie publicitaire intitulée TF1 Publicité. Il entre en bourse le au cours de 165 francs l'action[14].

L'ère Patrick Le Lay / Étienne Mougeotte (1988-2008)

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En 1988, Patrick Le Lay est nommé président-directeur général de TF1 tandis qu'Étienne Mougeotte en devient le vice-président et directeur des programmes. Le groupe TF1 commence sa diversification avec la création de la Une Musique, une société d'édition musicale et discographique, et de TF1 Éditions, une société d'édition littéraire. L'année suivante, il continue son développement avec la création de TF1 Vidéo, une société d'édition et de distribution de films français et internationaux, et TF1 Entreprises, une société chargée des licences et des produits dérivés[6],[12].

Le , TF1 dévoile son nouveau logo bleu-blanc-rouge, encore utilisé aujourd'hui[15]. Le groupe continue à se diversifier avec la création de Banco Production, une société de production audiovisuelle, de TF1 Pub Production chargée de l'habillage d'antenne et le rachat de la société de production Protécréa. En 1991, la chaîne Eurosport intègre le groupe TF1 avec le rachat des parts détenues par BSkyB, cofondateur de la chaîne avec des membres de l'Union européenne de radio-télévision (UER). Une déclinaison française est lancée. Le groupe crée les Studios 107 gérant des studios de télévision où sont enregistrés des émissions de variétés et de jeux[16],[17].

En 1992, TF1 quitte son siège historique du 13-15 rue Cognacq-Jay pour la Tour TF1 située à Boulogne-Billancourt dans la banlieue de Paris. En 1993, les chaînes pan-européennes concurrentes Eurosport (groupe TF1) et TV Sport/Screensport (groupe Canal+/ESPN) fusionnent[16]. Cette même année, le groupe crée Syalis Droits Audiovisuels (futur TF1 International) chargé de l'acquisition et du négoce de droits audiovisuels[12]. En , Bouygues augmente sa participation dans TF1 de 25 % à 34 %[16],[18]. Le , le groupe lance LCI (La Chaîne Info), la première chaîne de télévision d'information en continu française avec pour modèle la chaîne américaine CNN[16],[19]. Il prend également 24,5 % du capital de Multivision, le premier opérateur européen de chaînes de paiement à la séance[12]. En 1995, TF1 acquiert 60 % de la société de production de divertissements Glem dirigée par Gérard Louvin[16],[12],[20]. En décembre de la même année, la chaîne TF1 lance son site web TF1.fr[16]. Cette même année, le groupe Bouygues augmente sa participation dans le capital de TF1 de 35 % à 39 %[12].

Le , le bouquet satellite TPS est lancé pour concurrencer Canalsatellite de Canal+. Le groupe TF1 en est l'un des quatre actionnaires à parité avec le groupe M6, France Télévisions et la Lyonnaise des eaux[11]. Au même moment, TF1 crée avec M6 et la CLT la société d'acquisition et d'exploitation de droits audiovisuels TCM Droits Audiovisuels[16],[12],[21]. Le groupe prend également une participation dans la société de production cinématographique Film par Film. En , le groupe lance sa deuxième chaîne thématique, Odyssée, dédiée aux documentaires[16],[12],[22]. En 1999, Eurosport met en ligne son site web et une déclinaison britannique de la chaîne est lancée. La même année, le groupe TF1 crée les chaînes de paiement à la séance Superfoot et Superstades pour diffuser les matches de la Première et de la Deuxième Division de football français[16].

Le , le groupe TF1 fait son entrée dans l'indice boursier CAC 40[14],[23]. Le , il participe à la création de la chaîne TV Breizh consacrée à la Bretagne et à la mer en détenant 22 % du capital[24], et le , il lance en partenariat avec M6 la chaîne mini-généraliste TF6 sur le satellite et le câble[25]. En , le groupe acquiert 50 % de la chaîne thématique Sérieclub détenue par M6 et monte à 100 % du capital d'Eurosport en rachetant les parts de Canal+ et d'Havas. Cette même année, il crée TF1 Games, un éditeur de jeux de société[26]. En , TF1 rachète les 25 % de France Télécom et France Télévisions dans le bouquet TPS[27], avant d'augmenter sa participation à 66 % en juillet aux côtés de M6 et ses 34 %[28]. En septembre, les différentes sociétés de production du groupe sont regroupées sous la filiale TF1 Production[26].

En 2003, le groupe TF1 lance la chaîne jeunesse Tfou TV et prend 34 % du capital du quotidien gratuit français Metro. En 2004, il monte à 71 % sa participation dans TV Breizh en avril[26], acquiert la chaîne Histoire en juillet[29], puis participe au lancement de la nouvelle chaîne Pink TV destiné au public homosexuel le [30]. En , les groupes TF1 et AB rachètent à parts égales les 80 % du capital de la chaîne TMC à Pathé tandis que la principauté de Monaco conserve les 20 % restants[26]. Le , TF1 lance sur le satellite la chaîne Ushuaïa TV consacrée à la nature, dont le concept vient de l'émission phare Ushuaïa Nature de Nicolas Hulot[31].

Lors du lancement de la télévision numérique terrestre (TNT) le , le groupe TF1 compte deux chaînes dans l'offre gratuite : TF1 et TMC (détenue à 40 %). Elles sont ensuite rejointes par quatre chaînes dans l'offre payante : LCI, Eurosport, TF6 et TPS Star. En août, le premier magasin du réseau de boutiques Téléshopping — du nom de l'émission de télé-achat de la chaîne — ouvre à Paris sur le boulevard Haussmann. Le groupe lance en novembre son service de vidéo à la demande TF1 Vision[26]. En , TF1 se renforce dans le numérique en créant le site d'hébergement de fichiers WAT (pour « We Are Talented », « Nous avons du talent ») et en prenant une participation dans la plateforme d'hébergement de blogs OverBlog[32]. Le , la chaîne d'information internationale en continu France 24, détenue à parité par le groupe TF1 et France Télévisions, commence sa diffusion[33].

En , les bouquets satellites CanalSat (Groupe Canal+ et Lagardère) et TPS (Groupes TF1 et M6) fusionnent. Le nouvel ensemble est détenu par une nouvelle société dénommée Canal+ France dont le capital est réparti entre les groupes Canal+ (65 %), Lagardère (20 %), TF1 (9,9 %) et M6 (5,1 %)[34]. Ce même mois, TF1 lance son label discographique Music One[35]. Le , le groupe TF1 prend une participation minoritaire de 33,5 % dans AB Groupe[26]. En juillet, le groupe acquiert l'éditeur de jeux de société Dujardin et l'intègre à TF1 Games pour former le 1er éditeur français de jeux de société avec un catalogue de plus de 200 jeux[36].

L'ère Nonce Paolini (2008-2016)

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Le , Nonce Paolini succède à Patrick Le Lay au poste de président directeur général du groupe TF1. Cette même année, Téléshopping acquiert Placedestendances.com et le groupe TF1 lance sa fondation d'entreprise consacrée à la diversité et l'insertion professionnelle[26].

En , le groupe TF1 revend ses parts dans France 24 — tout comme France Télévisions — pour un montant de 2 millions d'euros[37]. Le , TF1 fait son entrée dans le domaine de la radio en lançant sa radio numérique d'information LCI Radio, déclinaison de sa chaîne d'information LCI[38]. En juin, TF1 rachète à AB Groupe pour un montant de 192 millions d'euros 100 % de la chaîne NT1 et 40 % de TMC — montant ainsi sa participation à 80 %. Le groupe, qui n'avait pas cru au succès de la TNT à son lancement et voit son audience diminuer face à une concurrence de plus en plus forte, devient ainsi un acteur majeur de la TNT[39],[40]. Cette opération est successivement approuvée en 2010 par l'Autorité de la concurrence puis le Conseil supérieur de l'audiovisuel malgré les protestations des groupes audiovisuels concurrents dénonçant la position dominante de TF1[41]. Dans le même temps, TF1 augmente sa participation à 49 % dans WB Télévision, une holding détenant les chaînes francophones belges AB3 et AB4[42]. En novembre, le groupe lance le site internet MYTF1. Le , la chaîne Odyssée devient Stylia et se voit recentrée sur l'art de vivre et le luxe[26].

Le , la webradio LCI Radio cesse d'émettre, car son projet de diffusion en numérique souffre du retard de la radio numérique terrestre (RNT) et parce qu'elle n'a pas réussi à décrocher un canal analogique[43]. Le , le groupe TF1 porte sa participation dans le capital du quotidien gratuit Metro France à 100 %[44]. En septembre, TF1 et EuropaCorp Télévision s'associent pour produire des séries en langue anglaise destinées au marché international[45]. En décembre, le groupe lance une offre de TNT payante intitulée Lib'Télé chez les magasins Boulanger[46]. En , le groupe TF1 cède à Discovery Communications 20 % du capital d'Eurosport pour un montant de 170 millions d'euros, et 20 % de ses chaînes payantes (TV Breizh, Histoire, Ushuaïa TV et Stylia) pour 14 millions d'euros[47],[48]. Le , HD1 est l'une des six nouvelles chaînes en haute définition à faire ses débuts sur la TNT[49].

En , le site d'information du groupe TF1 devient MYTF1News. En mars, les chaînes TV Breizh, Ushuaïa TV, Stylia et Histoire quittent le site de Lorient en Bretagne d'où elles émettaient pour rejoindre le siège du groupe à Boulogne-Billancourt près de Paris. En juillet, TF1 lance sa librairie musicale Kaptainmusic.com. En septembre, Meltygroup et la plateforme Wat.tv de TF1 s'associent pour créer une offre média à destination des 15-34 ans[26]. En novembre, le groupe cède à Printemps ses 80 % dans le site de commerce électronique Place des tendances[50]. En , TF1 cède sa filiale de diffusion de multiplex sur la TNT OneCast à ITAS TIM[51].

En , Discovery Communications prend le contrôle d'Eurosport International en portant sa participation à 51 % du capital contre 20 % auparavant[52]. En avril, les groupes français TF1, américain NBCUniversal et allemand Mediengruppe RTL Deutschland annoncent un accord pour la création de séries américaines originales[53]. Ce même mois, TF1 renforce son service de vidéo à la demande en se lançant dans le e-cinema, des films sortant uniquement sur Internet[54]. Le , le groupe réorganise en profondeur son offre numérique et regroupe sous la marque MYTF1 le service de télévision de rattrapage de toutes ses chaînes, le service de vidéo à la demande et son site d'information[55]. En juillet, TF1 vend à Discovery Communications ses 49 % restant dans Eurosport pour un montant de 492 millions d'euros. En parallèle, le groupe français rachète les 20 % détenus par le groupe américain dans ses chaînes payantes (TV Breizh, Histoire, Ushuaïa) pour un montant de 14,6 millions d'euros[56],[57].

En , le groupe se renforce dans la production audiovisuelle en prenant une participation majoritaire de 70 % dans la société de production Newen, numéro 3 du marché français. Cette opération permet à TF1 de se diversifier et de s'étendre à l'international face à l'arrivée de concurrents américains comme Netflix ou Amazon. Mais cela provoque la colère de France Télévisions qui voit l'un de ses principaux fournisseurs de programmes (Plus belle la vie, Le Magazine de la santé…) passer sous le contrôle de son concurrent[58],[59],[60]. Ce rachat concerne également la filiale Neweb rassemblant plusieurs sites web tels que Les Numériques, Focus Numérique et Gamekult[61]. Le , LCI est finalement autorisée par le CSA à passer sur le TNT gratuite après avoir essuyé un refus l'année précédente[62].

L'ère Gilles Pélisson (2016-2023)

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Le , Gilles Pélisson remplace Nonce Paolini au poste de président directeur général du groupe, conformément à l’annonce faite par le conseil d'administration en [63]. En mars, e-TF1, la filiale digitale du groupe, prend une participation majoritaire dans Bonzaï Digital, une start-up de marketing digital, renforçant ainsi son agence digitale TF1 Agency[64]. En juin, TF1 devient l'unique propriétaire de la chaîne TMC en échangeant les 20 % de la principauté de Monaco contre 1,1 % du capital du groupe[65]. À la rentrée 2016, le groupe décide de donner un positionnement plus clair à ses différentes chaînes de la TNT : TMC vise un public plus jeune et mixte, NT1 recherche une audience plus jeune et féminine tandis que HD1 reste centré sur les séries et le cinéma[66],[67]. En décembre, TF1 prend une participation majoritaire dans Minutebuzz, un média de divertissement sur Internet visant les jeunes[68].

En , le groupe TF1 réclame aux opérateurs télécoms (Orange, SFR, Free) une meilleure rétribution pour pouvoir diffuser ses chaînes et services associés. Il considère que ces dernières rapportent de la valeur ajoutée aux offres des opérateurs et qu'il serait juste de partager les bénéfices. Mais les opérateurs refusent de payer une facture dix fois plus importante[69],[70]. Le , TF1 rentre dans une confrontation avec SFR en stoppant la fourniture de son service de télévision de rattrapage[71]. Depuis le le service est aussi interrompu sur les plateformes de Canal et son service OTT My Canal[72]. Finalement, le , SFR et TF1 trouvent un accord sur l'accès de l'offre TF1 Premium contenant notamment le service de replay enrichi, la diffusion en 4K et la création d'une nouvelle chaîne — exclusive pour 6 mois — rediffusant les programmes du groupe[73],[74].

En , le groupe TF1 se renforce dans la vidéo en ligne — notamment sur YouTube — en achetant 6 % de Studio71, le quatrième réseau multichaîne (MCN) mondial, filiale de ProSiebenSat.1 Media[75]. Il lance la version française dès septembre en y intégrant son propre MCN Finder Studios et fait ainsi face à Golden Moustache (M6) et Studio Bagel (Canal+)[76]. En mars, la société Mediawan, fondée par Matthieu Pigasse, Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton, rachète pour 270 millions d'euros l'intégralité d'AB Groupe dont TF1 est actionnaire à 33,5 %[77]. En octobre, le PDG du groupe confirme le changement de nom des chaînes NT1 et HD1 en TFX et TF1 Séries Films en à l'occasion de la clarification de leur ligne éditoriale[78]. En décembre, le groupe TF1 renforce sa position sur le web en rachetant à Axel Springer le groupe de médias Aufeminin pour 365 millions d'euros. Fort d'une audience de 129 millions de visiteurs dans le monde, ce groupe possède une quinzaine de sites web français et étrangers à destination du public féminin dans les domaines de la mode, de la décoration, de la cuisine, du divertissement, de la santé et du bien être, comme aufeminin.com et Marmiton.org[79],[80]. En décembre 2017, le groupe TF1 trouve un accord avec le groupe Canal+, Le service MYTF1 et donc rétabli sur les décodeurs CANAL et sur myCanal et également le contrôle du direct (Start-Over) est possible sur myCanal. Un épisode similaire se produit en septembre 2022[81].

En janvier 2021, TF1 est approché par le groupe Bertelsmann qui veut céder les activités françaises de sa filiale RTL Group, actionnaire majoritaire du Groupe M6[82]. Le 17 mai 2021, il est annoncé que le groupe Bouygues et sa filiale TF1 vont racheter à hauteur de 30% le groupe M6[83]. L'objectif affiché est de fusionner les deux groupes pour former un géant du domaine télévisuel français, avec à sa tête Nicolas de Tavernost[84]. Selon la presse, cette fusion représente un nouveau groupe pouvant exploiter jusqu'à 75 % du marché publicitaire télévisuel national.

Le 16 Septembre 2022, les deux groupes annoncent via un communiqué de presse l'abandon du projet de fusion devant les concessions demandées par l'Autorité de la concurrence.

L'ère Rodolphe Belmer (depuis 2023)

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Le , Rodolphe Belmer remplace Gilles Pélisson au poste de président directeur général du groupe, conformément à l’annonce faite par le conseil d'administration en [85]. Rodolphe Belmer fait du digital et de la valorisation des contenus par la publicité, son fer de lance. Le , devant l'Arcom il renouvellera la signature de la convention pour la chaine TF1[86] pour sa diffusion sur la TNT.

En 2024, le groupe TF1 dépose cinq dossiers de candidature auprès de l'Arcom dans le cadre du renouvellement des fréquences de la TNT. Parmi ces dossiers, deux portent sur des projets de nouvelles chaînes gratuites, provisoirement baptisées Humour TV et La Chaîne Histoire (LCH). Ces deux projets sont retenus et auditionnés le 8 juillet 2024 par les membres du collège de l'Autorité[87],[88]. À l'issue des auditions, Humour TV et LCH ne sont pas sélectionnés par le régulateur[89].

Organisation

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Direction

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Le groupe TF1 est dirigé par un président-directeur général (PDG) présent à la fois à la tête du conseil d'administration et du comité exécutif, composés d'une dizaine de membres chacun. Les administrateurs participent également à quatre autres comités : un comité d'audit, un comité des rémunérations, un comité de sélection des administrateurs et un comité de l'éthique et de la responsabilité sociale de l'entreprise[90],[91]. Par le passé, le PDG a été secondé par un vice-président (1987-2007) et les fonctions de président et de directeur général ont été dissociées (2007-2008).

Président-directeur général

Vice-président / Directeur général

Directeur général adjoint à l'information

Directeur général adjoint aux contenus

Capital

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Le groupe TF1 est coté à la bourse Euronext Paris (code ISIN : FR0000054900) et se voit notamment répertorié par les indices CAC Mid 60 et Next 150. Son capital social de 41 883 508  est décomposé en 209 417 542 actions[107],[108]. Sa capitalisation boursière est de 2,78 milliards d'euros en [109].

Le groupe TF1 est une filiale du groupe industriel français Bouygues, propriétaire de 43,9 % de son capital. Outre les 7,2 % détenus par les salariés de l'entreprise, le reste du capital est flottant. Il se répartit notamment entre des sociétés de gestion d'actifs françaises et étrangères telles que DNCA Finance (8,1 %), Newton Investment Management (4,6 %), BWM (1,9 %), Lazard (1,9 %), Schroders (1,4 %), Dimensional fund advisors (1,4 %) et Federated Global Investment Management Corp (1,3 %). La principauté de Monaco est également actionnaire à hauteur de 1,1 %[110].

À l'origine, lors de la privatisation de TF1 en 1987, son capital était détenu à 50 % par des groupes repreneurs dont Bouygues (25 %), Pergamon Media Trust (10 %), GMF (3 %), Éditions mondiales (2 %), Maxwell Media (2 %) et Société générale (2 %). 10 % étaient réservés au personnel tandis que les 40 % restant étaient flottant[111].

Actionnaires

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Nom %
Bouygues 43,7 %
TF1 (plan épargne salariale) 9,09 %
Harris Associates LP 6,22 %
Vesa Equity Investment SARL 5,05 %
Azimut Capital Management SGR SpA 2,77 %
DNCA Finance 1,7 %
The Vanguard Group 1,35 %
Norges Bank Investment Management 1,17 %
SEB Investment Management AB 1,09 %
Schroder Investment Management Ltd. 1,04 %

Mise à jour au [112].

Données financières

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En 2022, le groupe TF1 a réalisé un chiffre d'affaires de 2,50 milliards d'euros (en hausse de 23 millions par rapport à l'année précédente), dont 2,0 milliard pour les antennes et 427,9 millions pour Newen Studios. Le résultat net s'élève à 176,1 millions d'euros (en baisse de 49,2 millions)[réf. nécessaire].

Indicateurs financiers de 1987 à 1996 (en millions d'euros)
1987/1988[113],[N 1] 1989[114] 1990[115] 1991[116] 1992[117] 1993[118] 1994[119] 1995[120] 1996[121]
Chiffre d'affaires 953,4 809,0 888,6 996,6 1 133,3 1 182,8 1 284,3 1 393,4 1 476,5
Résultat net 32,1 33,2 45,8 52,0 68,8 69,9 82,6 91,7 87,7
Indicateurs financiers de 1997 à 2006 (en millions d'euros)
1997[122] 1998[123] 1999[124] 2000[125] 2001[126] 2002[127] 2003[128] 2004[129] 2005[130] 2006[131]
Chiffre d'affaires 1 571,8 1 662,2 1 854,6 2 270,3 2 325,1 2 655,3 2 768,7 2 861,5 2 873,9 2 653,7
Résultat net 73,4 109,1 158,4 250,3 210,3 155,2 191,5 220,1 236,3 452,5
Indicateurs financiers de 2007 à 2016 (en millions d'euros)
2007[132] 2008[133] 2009[134] 2010[135] 2011[136] 2012[137] 2013[138] 2014[139] 2015[140] 2016[141]
Chiffre d'affaires 2 763,6 2 594,7 2 364,7 2 622,4 2 619,7 2 620,6 2 085,1 2 091,8 2 004,3 2 062,7
Résultat net 227,8 163,8 114,4 228,3 182,7 136,0 137,0 412,7 99,9 41,7
Indicateurs financiers de 2017 à 2022 (en millions d'euros)
2017[142] 2018[143] 2019[144] 2020[145] 2021[146] 2022 [2]
Chiffre d'affaires 2 124,9 2 288,3 2 337,3 2 081,7 2 427,1 2 507,7
Résultat net 136,4 127,4 154,8 55,3 225,3 176,1
 
La Tour TF1, siège du groupe situé le long de la Seine.

Le siège du groupe TF1 est situé depuis 1992 dans la Tour TF1 au 1 quai du Point-du-Jour à Boulogne-Billancourt, au sud-ouest de Paris, le long de la Seine. Construite par le groupe Bouygues, propriétaire de TF1, la tour compte 14 étages[147]. Si de nombreuses filiales ont leur siège à cette adresse, d'autres sont situées dans des villes d'Île-de-France, de Nouvelle-Aquitaine et des Pays de la Loire, et même à l'étranger au Luxembourg et à Monaco[141].

Auparavant, le siège du groupe était installé au 13-15 rue Cognacq-Jay dans le 7e arrondissement de Paris, adresse historique de la télévision française.

Effectifs

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En 2016, le groupe TF1 emploie 3 107 salariés permanents (CDI et CDD), se répartissant entre 1 849 cadres (59,5 %), 706 techniciens et agents de maîtrise (22,7 %) et 552 journalistes (17,8 %). 90,2 % sont titulaires d'un CDI et 98,7 % travaillent en France[141].

Nombre d'employés permanents de 2002 à 2012
2002[127] 2003[128] 2004[129] 2005[130] 2006[131] 2007[132] 2008[133] 2009[135] 2010[135] 2011[136] 2012[137]
Employés 3 650 3 891 4 237 4 222 3 765 4 057 4 072 3 910 4 082 4 122 3 990
Nombre d'employés permanents de 2013 à 2022
2013[138] 2014[139] 2015[140] 2016[141] 2017 [148] 2018 [149] 2019 [150] 2020 [151] 2021 [152] 2022 [153]
Employés 3 770 2 951 2 887 3 107 2 706 3 135 3 207 3 206 3 290 2 810

Activités du groupe

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Le groupe TF1 détient des chaînes de télévision généralistes et thématiques, gratuites et payantes. Dans son activité historique de l'audiovisuel, il compte des sociétés de production et de distribution pour le cinéma et la télévision, et des régies publicitaires. Le groupe est également présent sur Internet avec plusieurs sites web d'information et de service et un réseau multichaîne. Il a également diversifié ses activités dans la vente à distance, la production de musique et de spectacles, l'édition de jeux de société, la gestion de licences et la communication événementielle[141].

Télévision

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Chaînes de télévision

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Chaînes de télévision en activité
Logo Chaîne Date de création Date d'acquisition Actionnaires
 
TF1
Chaîne généraliste (canal 1).
100 % Groupe TF1
 
TMC
Chaîne généraliste (canal 10).
- [N 2]
 
TFX
Chaîne généraliste succédant à NT1 (2005-2018) (canal 11)
 
TF1 Séries Films
Chaîne généraliste consacrée aux fictions, films et séries succédant à HD1 (2012-2018) (canal 20).
NC
 
LCI
Chaîne d'information en continu (canal 26).
NC
 
Histoire TV
Chaîne thématique payante consacrée à l'Histoire.
 
TV Breizh
Chaîne thématique payante consacrée aux fictions et aux séries.
[N 3]
 
Ushuaïa TV
Chaîne thématique payante consacrée à la nature.
NC
 
Série Club
Chaîne thématique payante consacrée aux séries télévisées.
50 % Groupe M6
50 % Groupe TF1
Chaînes de télévision disparues
Logo Chaîne Date de création Date de disparition Actionnaires
 
JET
Chaîne thématique de jeux télévisés.
100 % Groupe TF1
 
Tfou TV
Chaîne thématique pour la jeunesse.
 
Odyssée
Chaîne thématique l'art de vivre, au luxe et aux nouvelles tendances.
 
Stylia
Chaîne thématique l'art de vivre, au luxe et aux nouvelles tendances.
20 % Discovery Networks International
80 % Groupe TF1
 
TF6
Chaîne mini-généraliste.
50 % Groupe M6
50 % Groupe TF1
 
TF1 +1 100 % Groupe TF1
 
TMC +1

Chaînes cédées

  • AB Groupe : groupe de chaînes thématiques créé en 1977, acquis à 33,5 % en , revendu en à Mediawan.
  • Eurosport : groupe de chaînes payantes sportives paneuropéennes créé le , acquis en totalité en 1991, revendu en à Discovery Communications.
  • France 24 : chaîne d'information internationale en continu créée le en partenariat avec France Télévisions, revendue à France Médias Monde en 2008.
  • Pink TV : chaîne thématique à destination du public homosexuel créée le en partenariat avec de nombreux autres groupes, revendue en 2007.

Plateforme de vidéo

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Le groupe TF1 gère la plateforme TF1+, un service de rattrapage des chaines de télévision du groupe et de vidéo à la demande, avec publicité ou avec une option d'abonnement. Le groupe était également actionnaire à parts égales avec France Télévisions et le Groupe M6, de la plateforme VOD Salto active de 2020 à 2023[154].

Logo Nom Date de création Actionnaires
 
TF1+
Plateforme de rattrapage de télévision et de vidéo à la demande
2010 100% Groupe TF1
 
TFOU Max
Plateforme de vidéo à la demande avec abonnement pour enfants.
5 février 2015
 
Salto
Plateforme de vidéo à la demande avec abonnement
20 octobre 2020 Groupe M6
France TV
Groupe TF1

Audiences des chaînes gratuites

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En 2016, la part d'audience moyenne des cinq chaînes gratuites du groupe TF1 est de 27,4 %, classant le groupe deuxième derrière France Télévisions à 28,6 % avec cinq chaînes également et devant le groupe M6 à 14,1 % avec trois chaînes[155].

La part d'audience moyenne du groupe TF1 a baissé de 5,7 points entre 2000 et 2017, alors que le nombre de chaînes passaient de une à cinq dans le même temps. Dans le détail, TF1 a perdu 13,4 points sur cette même période, TMC a gagné 2 points entre 2007 et 2017, TFX a gagné 0,6 points entre 2009 et 2017, et TF1 Séries Films a gagné 1,3 points entre 2013 et 2017.

Audiences des chaînes gratuites du groupe TF1 (en %)
Année TF1 TMC TFX TF1 Séries Films LCI Total groupe
2000 33,4 Non
mesuré
Non
mesuré
Non
mesuré
Non
mesuré
33,4
2001 32,7 32,7
2002 32,7 32,7
2003 31,5 31,5
2004 31,8 31,8
2005 32,3 32,3
2006 31,6 31,6
2007[156] 30,7 1,2 31,9
2008[156] 27,2 2,1 29,3
2009[157] 26,1 2,6 1,4 30,1
2010[157] 24,5 3,3 1,6 29,4
2011[158] 23,7 3,5 1,9 29,1
2012[158] 22,7 3,6 2,1 28,4
2013[159] 22,8 3,4 2,1 0,6 28,9
2014[159] 22,9 3,1 1,8 0,9 28,7
2015[160] 21,4 3,1 2,0 1,2 27,7
2016[155] 20,4 3,0 1,9 1,8 0,3 27,4
2017[161] 20,0 3,2 2,0 1,9 0,6 27,7
2018[162] 20,2 3,0 1,9 1,8 0,7 27,6
2019[163] 19,5 3,1 1,8 1,8 1,0 27,2
2020 19,2 3,0 1,6 1,8 1,2 26,8
2021 19,7 3,0 1,5 1,9 1,1 27,2
2022 18,7 3,0 1,5 1,7 1,7 26,6
2023 18,6 3,1 1,5 1,7 2,0 26,9

Production audiovisuelle et distribution

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Publicité

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  • TF1 PUB : régie publicitaire[171]
    • La Place Media : vente d'espaces publicitaires sur le web (24,6 %)[172]
  • TF1 Digital Factory (ex-Bonzaï Digital) : marketing digital (51 %)[173]
  • Neweb Régie : régie publicitaire du web[174]

Vente à distance

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Internet

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Les activités digitales du groupe sont principalement rassemblées dans la filiale e-TF1.

Autres activités

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Anciennes activités

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Controverses

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Contentieux judiciaires et monétisation de la chaîne gratuite

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Le , un porte-parole de Canal+ confirme que Canal+ a porté plainte contre TF1 pour un différend concernant le renouvellement de son contrat de diffusion des chaînes gratuites de TF1. En effet, d'après BFM business « TF1 réclame à Canal une vingtaine de millions d'euros par an, soit quasiment dix fois plus que jusqu'à présent ». L'affaire a été portée devant le tribunal de commerce de Paris[184].

À la suite de cette plainte, le groupe Canal décide de suspendre les chaines du groupe TF1 (TF1, TMC, TFX, TF1 Séries Films, LCI) le à 23 h 10, rendant ainsi impossible l'accès à ces chaines depuis leur décodeur. Mais la chaîne fait son retour sur Canal+ le à 23 h pour les abonnés satellite, ainsi que sur TNT Sat.

D'autres sociétés comme Orange et Free sont dans la même difficulté :

  • Pour Stéphane Richard d'Orange, « Nous ne voulons pas priver nos clients de TF1 » mais « Orange est opposé au principe d’une rémunération pour distribuer des contenus gratuits »[185]. Toutefois, les deux sociétés cherchent à trouver un accord juste et équitable[186].
  • Free veut suivre la même offre que Canal+[187]. Toutefois, le contrat avec Free court jusqu'au [188].

Cette situation est délicate pour TF1, car 55 % des foyers reçoivent la télévision par autre chose que la TNT[187].

D'autres sociétés se sont accordées plus rapidement : Bouygues Telecom et TF1 en partageant le même actionnaire. L'entente entre SFR et TF1 tient à la rémunération des chaines dites gratuites et des contenus « à valeur ajoutée » (Replay) de TF1 par SFR, en échange de la contrepartie entre Bouygues Telecom et le groupe Altice, qui gérait les chaînes BFM TV et RMC Découverte[189].

En semptembre 2022, un conflit similaire à celui de mars 2018 se fait jour entre les groupes Canal+ et TF1. Le Canal+ refuse de renouveler son contrat avec TF1, pour des motifs financiers[190]; les abonnés de Canal+ sont alors privés de toutes les chaînes du groupe TF1. La société Canal+ décide d'interrompre également la diffusion de toutes les chaînes du groupe TF1 sur l'offre satellitaire gratuite TNT Sat qu'elle exploite. Le 5 septembre 2022, le groupe TF1 déclare porter plainte en référé contre Canal+ à la suite de cette décision, notamment en raison de son impact négatif sur les audiences des chaines qui ne vivent que de la publicité[191]. Mais la chaîne fait son retour sur Canal+ le pour les abonnés satellite, ainsi que sur TNT Sat[192].

Notes et références

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  1. L'exercice s'étend exceptionnellement sur 16 mois du 1er septembre 1987 au 31 décembre 1988. Cette particularité est due à la privatisation de TF1 en avril 1987.
  2. Le groupe acquiert 40 % de la chaîne en février 2005, 40 % supplémentaire en juin 2009 et les 20 % restants en juin 2016.
  3. Propriétaire de 22 % à sa création, le groupe acquiert 49 % supplémentaire en avril 2004 et les 29 % restant en mars 2007.

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Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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