TGV inOui
TGV inOui (stylisée TGV ı̣nOui) est un service de TGV présenté par la SNCF le pour certaines dessertes assurées par des trains à grande vitesse[1]. Cette marque s'applique à tous les TGV « classiques » de la SNCF depuis 2020, les autres étant regroupés sous les marques Lyria (spécifique au service entre la France et la Suisse) et Ouigo (service à bas coûts).
Type | Marque |
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Pays d'origine | France |
Date d'introduction | 2017 |
Marché(s) | Train à grande vitesse |
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Propriétaire(s) actuel(s) | SNCF |
Slogan | « Voyagez avec votre temps » |
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Site officiel | www.sncf-connect.com/tgv-inoui |
Remplaçant donc l'ancienne marque « TGV », TGV inOui est désormais le service ferroviaire le plus haut de gamme proposé par la SNCF.
Histoire
modifierLe nom, tantôt moqué, tantôt défendu lorsqu'il est dévoilé[2], est choisi avant le lancement d'une consultation de clients, à qui, selon Guillaume Pepy, il aurait été également proposé « OuiTGV », un nom qui ne leur aurait évoqué aucun changement et qui aurait été associé aux prestations low cost de l'offre Ouigo[3]. Cela vise à concrétiser ce qui était préparé en interne par la SNCF, sous le nom de code « TGV Plus »[4].
L'agence de communication justifie ce nom par des considérations compliquées où se mêlent le confort, l'approbation, le rapprochement, l'innovation et une promesse au client[5].
En 2017, les TGV inOui sont testés sur la ligne Paris – Bordeaux – Toulouse[6].
En , la marque TGV inOui est officiellement présentée. Elle vise à remplacer l'ancienne marque TGV avec « plus de confort, de services et de connectivité » ; en , ces TGV circuleront vers Lille, Marseille et Nice au départ de Paris, avant de s'étendre à l'ensemble du réseau jusqu'en 2020 (selon les prévisions de 2018), sauf pour les liaisons à destination de Bruxelles[réf. nécessaire]. À cette date, le parc inOui compte 280 rames contre une centaine en [7].
En , il fut prévu que l'extension de la desserte mobiliserait 95 % du parc TGV inOui dès la fin de l'année 2021[8].
Logo
modifierLe visuel identitaire est un ambigramme, lisible à l'endroit comme à l'envers via une symétrie centrale de 180 degrés[9].
Contenu
modifierLes services inOui peuvent comprendre le Wi-Fi (la marque inOui remplace le service « TGV Connect[10] »), la restauration à la place, avec commande en ligne, un concierge numérique au travers d'un dialogueur nommé Anatole, le changement automatique de billet en cas d'arrivée en avance à la gare, grâce à la géolocalisation[6]. Ces services ont permis à la SNCF de gagner des points dans les enquêtes de satisfaction[6] lorsqu'ils ont été testés sur la ligne Paris – Lyon.
Max Jeune (anciennement TGV Max)
modifierConcept
modifierCréé en 2017 par la SNCF, Max Jeune (anciennement TGV Max) est un abonnement permettant de réserver gratuitement un billet pour certains TGV inOui et Intercités. Il s'agit principalement des trains hors période de forte affluence, en seconde classe. Le service ne permet de les réserver qu'à J-30 et impose une limite de six trajets Max Jeune réservés simultanément.
Lancé en , le service compte 80 000 utilisateurs en avril de la même année[11]. Durant cette première année, 4 millions de trajets sont effectués avec Max Jeune, représentant 4,4 % du trafic à grande vitesse de la SNCF[12].
Critiques
modifierLe service est critiqué à l'occasion d'articles de presse[13],[14], faisant écho aux témoignages d'utilisateurs se plaignant du peu de trajets disponibles et d'une forte dégradation du service. La SNCF réagit en précisant que l'abonnement vise à inciter les voyageurs à choisir des trains hors période d'affluence.
Début , l'UFC-Que Choisir dénonce un changement des conditions générales de vente de l'abonnement[15] : celui-ci limite fortement, depuis le , les trajets effectués l'après-midi et la soirée des vendredis et dimanches.
Notes et références
modifier- Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « TGV Max » (voir la liste des auteurs).
- Séverin Husson, « Nouvelle stratégie commerciale à la SNCF », sur la-croix.com, (consulté le ).
- Franck Bouaziz, « SNCF : Cacophonie et apologie pour l’offre «InOui» », sur liberation.fr, .
- Valérie Collet, « La SNCF défend son TGV «inOUI», un nom choisi par les voyageurs », Le Figaro, (consulté le ).
- F. D., « InOui, le pari risqué de la SNCF », sur ville-rail-transports.com, (consulté le ).
- Valérie Collet, « Les dessous d'InOui, le nouveau nom tant décrié du TGV », Le Figaro, (consulté le ) : « «O» évoque une bulle de confort et de sérénité; «Oui» notre intention de dire oui, etc. ».
- Sylvain Arnulf, « La connectivité et les services digitaux au cœur de la nouvelle offre inOui de la SNCF », sur usine-digitale.fr, (consulté le ).
- Fabrice Gliszczynski, « Avec Ouigo et Inoui, la SNCF verrouille le marché du TGV », sur La Tribune, (consulté le ).
- « Toujours plus de destinations avec TGV INOUI », sur sncf.com, (consulté le ).
- « Inoui ! Le nouveau logo des TGV… », sur grapheine.com, article du (consulté le ).
- Amandine, « Le service TGV Connect a changé de nom ! », sur ailleursbusiness.com, (consulté le ).
- « SNCF : premier bilan prometteur pour l’offre « illimitée » Max Jeune », sur Les Echos, (consulté le ).
- « SNCF. Max Jeune : l’illimité pour les jeunes dope le train », sur republicain-lorrain.fr, (consulté le ).
- « SNCF : le ras-le-bol des abonnés TGV Max », sur LEFIGARO, (consulté le ).
- « « TGV Max, c’est devenu “Koh-Lanta” » : la colère grandissante des jeunes abonnés de la SNCF », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « SNCF – Les abonnés TGVmax laissés à quai », sur quechoisir.org (consulté le ).