[go: up one dir, main page]

Stargate

franchise de science-fiction

Stargate ou La Porte des étoiles (au Québec) est un univers de science-fiction fondé sur des voyages entre des planètes situées dans différentes galaxies et reliées entre elles par un réseau de portes des étoiles.

Stargate
Description de cette image, également commentée ci-après
Une porte des étoiles à la Japan Expo (Paris) de 2008.
Univers de fiction
Genre(s) Science-fiction militaire,
Planet opera,
Space opera
Auteur(s) Roland Emmerich
Dean Devlin
Année de création 1994
Pays d’origine Drapeau du Canada Canada
Drapeau des États-Unis États-Unis
Drapeau de la France France
Langue d’origine Anglais
Support d’origine Film
Thème(s) Voyage dans l'espace et le temps
Autre(s) support(s)

Projet / Portail

À l'origine, Stargate, la porte des étoiles est un film réalisé par Roland Emmerich en 1994. À cette époque, seule une porte des étoiles extérieure est connue, celle d'Abydos. En 1997, la MGM rachète les droits sur le film et tourne l'épisode-pilote de la série télévisée Stargate SG-1, Enfants des dieux (Children of the Gods), où on découvre l'existence de tout un réseau de portes des étoiles dans la galaxie. Des équipes d'exploration composées, pour la plupart, de membres de l'United States Air Force sont alors formées, leur principale mission étant de découvrir sur d'autres mondes des technologies utiles à la défense de la Terre. Ils découvrent des civilisations étrangères (Asgard, Tok'ra) dont certaines se montrent hostiles (Goa'uld, Réplicateurs, Ori) et dont les technologies sont à différents stades d'évolution.

Contrairement à la plupart des films et séries de science-fiction basés sur l'exploration de la galaxie, l'action de Stargate ne se situe pas dans le futur mais à notre époque. Toutefois, l'existence de la Porte des étoiles n'est connue que d'une infime partie de la population terrienne. L'univers de la franchise commerciale continuera de s'étendre avec l'élargissement du cadre spatial dans les séries télévisées Stargate Atlantis qui se déroule dans une nouvelle galaxie et Stargate Universe dont l'intrigue est centrée sur un groupe de terriens bloqué sur le Destinée, un vaisseau qui erre aux confins de l'espace.

Après l'annulation de Stargate Universe, la franchise connut un coup d'arrêt, mais le producteur Roland Emmerich annonça en qu'une nouvelle trilogie en lien avec le premier film allait voir le jour dans les années suivantes, avec un premier film prévu pour 2017. Ce projet fut annulé en 2016.

À la fin de 2017, la MGM annonce la création du Stargate Command, une plateforme en ligne dédiée à la franchise, avec la possibilité de revoir les films et séries Stargate. Début 2018, la plateforme diffuse une création originale sous format Web-série, Stargate Origins, qui retrace les pas de la jeune Catherine Langford à la découverte du fonctionnement de la porte des étoiles. La plateforme est finalement fermée le 31 décembre 2019.

Univers de fiction

modifier

Histoire

modifier

En 1928 à Gizeh (Égypte), des archéologues découvrent des vestiges égyptiens révélant une machine ouvrant un passage vers une autre planète[1]. Plus de soixante ans après, Daniel Jackson parvient à trouver les coordonnées nécessaires pour rejoindre un autre monde[1]. Le colonel O'Neil est à la tête de l'équipe composée de scientifiques et de soldats américains, ils franchissent ensemble cette porte des étoiles pour découvrir un monde désertique nommée Abydos dont la population est sous la coupe du tyran Goa'uld nommé . Après s'être battus pour l'indépendance d'Abydos et l'élimination de la menace du Goa'uld, le colonel retourne sur Terre sans Jackson, épris du peuple des abydossiens et de sa future femme Sha're.

Le programme porte des étoiles reste alors à l'abandon pendant un an, jusqu'à ce qu'un nouvel ennemi, Apophis, attaque la base où était entreposée la Porte des étoiles et emmène à travers la porte un soldat du SGC alors présent pour assurer la sécurité de la base. Le nouveau général du SGC, George Hammond, fait donc appel comme son prédécesseur au colonel Jack O'Neill (alors à la retraite) et à son équipe pour secourir l'otage. Ils retrouveront Daniel Jackson sur Abydos qui leur indiquera que la porte peut leur permettre d'atteindre bien plus de mondes qu'il ne l'avait imaginé au départ. Des équipes d'explorations composées de militaires et scientifiques sont alors formées afin de trouver des technologies capables de vaincre les Goa'ulds. Au gré de leurs expéditions, l'équipe principale SG-1 réussit à se faire des alliés comme les Asgards, la Tok'ra et les Jaffas libres. Parallèlement, ils recherchent des informations sur une civilisation disparue appelée les Anciens, les fondateurs de la mythique cité perdue Atlantis qu'ils finiront par trouver dans la galaxie de Pégase[2]. Cette découverte s'accompagne d'un nouvel ennemi se nourrissant de l'énergie vitale des humains : les Wraiths[2]. Après la disparition des Goa'ulds, de nouveaux faux dieux font leur apparition dans la Voie Lactée, les Oris, et tentent d'imposer leur religion, Origine. Leur puissance est telle que de nombreux peuples se soumettent pour éviter d'être annihilés. Une fois toutes ces menaces éliminées, les scientifiques se concentrent sur l'étude du 9e chevron de la porte des étoiles. Ils réussissent à l'utiliser en extrême urgence, pour fuir une attaque de leur base[3]. Ils se retrouvent malheureusement bloqués sur le Destinée, un vaisseau des Anciens à des milliards d'années lumières de la Terre[3].

Porte des étoiles

modifier

C'est un appareil de transport interplanétaire introduit par le film Stargate, la porte des étoiles (dont la surface est faite de naqahdah) et qui est l'élément central de l'univers de fiction Stargate. Elles sont décrites comme ayant été créées par un peuple appelé « les Anciens », race la plus évoluée ayant existé, présents pendant des millions d'années, et qui ont atteint leur haut niveau de technologie bien avant que l'humanité n'apparaisse sur Terre. Ces portes servent à manipuler l'espace-temps, principalement dans le but de créer un trou de ver[Note 1] permettant de voyager rapidement entre deux points de l'espace-temps, d'une porte à l'autre. Il est aussi appelé « stargate » en version originale ou « chappa'ai » dans la langue fictive Goa'uld ; certains peuples de cet univers de fiction l'appellent « anneau des dieux », « cercle des ancêtres », « anneau ancestral », « portail » ou « astria porta » en ancien.

Distribution et personnages

modifier
 
Richard Dean Anderson, acteur emblématique de Stargate dans le rôle du colonel O'Neill.

Les personnages principaux des différentes séries sont en règle générale différents même si des apparitions dans d'autres séries sont régulières notamment lors d'épisodes crossover. De plus, le milieu militaire de la franchise fait que certains personnages progressent en grade et se retrouvent à des niveaux de commandement les faisant intervenir dans plusieurs séries.

Le film Stargate, la porte des étoiles introduit deux personnages principaux de la franchise : le colonel O'Neil qui dirige l'équipe principale d'exploration est interprété par Kurt Russell[4] et le Dr Daniel Jackson interprété par James Spader[5]. Ces deux acteurs sont respectivemment remplacés dans les séries par Richard Dean Anderson[4] et Michael Shanks[5]. Afin de créer une équipe complète pour la première série Stargate SG-1, de nouveaux personnages sont créés, Amanda Tapping joue le rôle du capitaine Samantha Carter et Christopher Judge celui de Teal'c, un jaffa rebelle qui décide de rejoindre la Terre. Pour combler les absences des acteurs, d'autres personnages sont créés comme Jonas Quinn joué par l'acteur Corin Nemec pendant une saison en remplacement du Dr Daniel Jackson (Michael Shanks)[6]. Cameron Mitchell (Ben Browder) et Vala Mal Doran (Claudia Black) sont introduits pour lancer une nouvelle ère dans la série à partir de la saison 9.

Le personnage du docteur Elizabeth Weir qui commande l'expédition sur Atlantis est joué par Jessica Steen lors de la fin de la saison 7 de Stargate SG-1, cependant l'actrice est remplacée par Torri Higginson dès le premier épisode de Stargate Atlantis. Pour cette série dérivée, David Hewlett incarne Rodney McKay, un brillant astrophysicien qui avait fait quelques apparitions dans Stargate SG-1[7],. Joe Flanigan prend le rôle du militaire le plus haut gradé de la série : le major John Sheppard. Enfin, Rainbow Sun Francks interprète le lieutenant Aiden Ford ; contaminé par une enzyme wraith lors du siège de la cité par les Wraiths. Cette série reprend le même schéma (militaires, scientifiques et extraterrestres) que Stargate SG-1, puisque pour compléter cette équipe d'exploration Teyla Emmagan (Rachel Luttrell) et Ronon Dex (Jason Momoa), deux personnages étrangers à la Terre viennent renforcer ce casting. Samantha Carter est le seul personnage principal à être transféré vers une autre série, au début de la saison 4, elle prend le commandement de la cité en remplacement du Dr Weir[Épisode 1]. Elle est remplacée au début de la saison 5 par Richard Woolsey interprété par l'acteur Robert Picardo[Épisode 2]. Ce personnage est surtout connu en tant que bureaucrate de la CIS dans Stargate SG-1, c'est donc une surprise de le retrouver dans ce rôle là[8].

Pour Stargate Universe, c'est Robert Carlyle qui est choisi pour prendre le premier rôle : celui du Dr Nicholas Rush[9]. Les créateurs de la série voulaient un acteur de ce « calibre » pour en incarner un personnage « fort »[9]. De nombreux autres acteurs ont rejoint ce casting très fourni en personnages principaux et récurrents[10] : Justin Louis (Colonel Everett Young), David Blue (Eli Wallace), Brian J. Smith (Lieutenant Matthew Scott), Jamil Walker Smith (Sergent Ronald Greer), Elyse Levesque (Chloe Armstrong), Alaina Huffman (Tamara Johansen) et Ming-Na (Camile Wray). Tous ces personnages se retrouveront bloqués ensemble sur le Destiné sans possibilité de retour sur Terre.

Personnages Film Séries télévisées Web-série Série animée
Stargate, la porte des étoiles
(1994)
Stargate SG-1
(1997-2007)
Stargate Atlantis
(2004-2009)
Stargate Universe
(2009-2011)
Stargate Origins
(2018)
Stargate Infinity
(2002-2003)
Membres du SGC
Jack O'Neill Kurt Russell Richard Dean Anderson
Daniel Jackson James Spader Michael Shanks
Charles Kawalsky John Diehl Jay Acovone
Samantha Carter Amanda Tapping
Walter Harriman Gary Jones
Bill Lee Bill Dow
Kevin Marks Martin Christopher
Teal'c Christopher Judge
Hank Landry Beau Bridges
Sergent Siler Dan Shea
Paul Davis Colin Cunningham
George Hammond Don S. Davis mentionné
Vala Mal Doran Claudia Black
Cameron Mitchell Ben Browder
Janet Fraiser Teryl Rothery
Jonas Quinn Corin Nemec
Membres d'Atlantis
Rodney McKay David Hewlett
Elizabeth Weir Torri Higginson
Richard Woolsey Robert Picardo
John Sheppard Joe Flanigan
Radek Zelenka David Nykl
Evan Lorne Kavan Smith
Teyla Emmagan Rachel Luttrell
Ronon Dex Jason Momoa
Carson Beckett Paul McGillion
Aiden Ford Rainbow Sun Francks
Jennifer Keller Jewel Staite
Membres du Destinée
Nicholas Rush Robert Carlyle
Everett Young Justin Louis
Eli Wallace David Blue
Camile Wray Ming-Na
Matthew Scott Brian J. Smith
Ronald Greer Jamil Walker Smith
Chloe Armstrong Elyse Levesque
Tamara Johansen Alaina Huffman
Aliens et humains ennemis de l'armée
Jaye Davidson
Dax Biagas (enfant)
Apophis Peter Williams
Anubis David Palffy
Acastus Kolya Robert Davi
Michael Kenmore Connor Trinneer
Simeon Robert Knepper
Wilhelm Brücke Aylam Orian
Da'kyll Mark Acheson
Pahk'kal Mackenzie Gray
Humains et aliens alliés à l'armée
Catherine Langford Viveca Lindfors
Kelly Vint (enfant)
Elizabeth Hoffman Ellie Gall
Skaara Alexis Cruz
Sha're Mili Avital Vaitiare Bandera
Kasuf Erick Avari Daniel Rashid
James Beal Philip Alexander
Wasif Shvan Aladdin
Paul Langford Connor Trinneer
Fugitifs du SGC
Gus Bonner Dale Wilson
Stacey Bonner Tifanie Christun
R.J. Harrison Mark Hildreth
Seattle Montoya Bettina Bush
Draga Kathleen Barr
Ec'co Cusse Mankuma

Lieux et planètes

modifier
 
L'entrée de Cheyenne Mountain, telle qu'elle apparait dans de nombreux épisodes.

L'univers de Stargate repose principalement sur l'exploration de nouvelles planètes. Celles-ci changent quasiment à chaque épisode et seules quelques-unes possèdent un nom (Abydos, Chulak, Tollana…). Les autres sont désignées par un code composé d'une série de chiffres et de lettres du type « P4X-639 »[11].

De manière générale, les équipes d'exploration partent et reviennent sur un lieu qui leur sert de base principale. Pour les films, la série SG-1 et la série animée Infinity, il s'agit du Stargate Command (aussi appelé SGC). Ce lieu est situé sous Cheyenne Mountain une base de l'armée de l'air américaine qui existe réellement dans le Colorado et dont l'entrée qui a été filmée par les équipes de la série, apparait régulièrement au début des épisodes de Stargate SG-1[12]. La série dérivée Stargate Atlantis est intitulée ainsi puisque l'intrigue se déroule en grande partie sur la cité d'Atlantis. Les scénaristes se sont donc inspirés librement du mythe antique de l'Atlantide. Pour Universe, la dernière série, c'est un vaisseau spatial qui sert de lieu de vie aux personnages : le Destinée.

Peuples et espèces

modifier
 
Deux cosplayers habillés en jaffas.

Mis à part les Terriens, l'univers de Stargate regorge de civilisations différentes plus ou moins avancées. Comme pour les planètes, certains peuples n'apparaissent que durant un épisode, d'autres sont récurrents comme les Tollans[13] ou les Genii. Enfin, il y a les principaux peuples amis, comme les Asgards ou la Tok'ra[13], et il y a les principaux peuples ennemis, comme les Goa'uld[13] ou les Wraiths. Dans l'univers de Stargate SG-1, presque toutes les civilisations rencontrées ont un lien avec la Terre (notamment au niveau mythologique), car les Goa'ulds déportèrent à partir de celle-ci de nombreuses populations un peu partout dans la galaxie qui leur servaient de « réserve de recrutement ». Sur Atlantis, les Anciens ont recréé la vie à l'identique de ce qu'elle était dans la Voie lactée avant le fléau. Malheureusement, les Wraiths ont remplacé le fléau Goa'uld au niveau de la galaxie de Pégase.

Il est à remarquer que le scénario de mise en place des portes résout élégamment trois difficultés classiques du récit de voyage interstellaire : la variété des peuples extraterrestres (aucune raison qu'ils ressemblent à des Humains, ce qui les rend difficiles à filmer), le problème des langues extraterrestres (aucune raison qu'elles soient compréhensibles, surtout rapidement) et la variété des atmosphères et des milieux (aucune raison que les planètes soient habitables par des Humains). La probabilité de trouver par hasard une planète habitable est très faible, celle qu'un peuple extra-terrestre soit humanoïde, encore plus, et qu'il ait une langue compréhensible encore bien plus. Ces problèmes faisaient qu'une série comme Star Trek demandait vraiment une sérieuse « suspension volontaire de l'incrédulité ».

Dans Stargate, les planètes où sont situées les Portes des étoiles ont été choisies, éventuellement terraformées, et des Humains (voire des plantes et des animaux terrestres) y ont été implantés, dans un passé pas trop lointain. Ce qui explique, en une seule fois, que tout le monde soit humain, que toutes les planètes d'arrivée soient habitables (voire familières), et que toutes les langues soient à peu près compréhensibles, car au moins apparentées à des langues terrestres anciennes. Par contre, cela n'explique pas le fait que la plupart des peuples parlent l'anglais américain : il s'agit d'une facilité de scénario pour les séries.

Technologies

modifier
 
Un DHD, appareil permettant d'entrer les coordonnées de la porte des étoiles d’arrivée.

En plus de la porte des étoiles, de nombreuses technologies (armes, vaisseaux…) sont découvertes au cours de la franchise. Les équipes du SGC en ramènent sur Terre et les étudient, pour éventuellement les modifier en vue de les réutiliser contre leurs ennemis[14].

Évolution de la franchise

modifier
Liste des épisodes de Stargate InfinitySaison 2 de Stargate UniverseSaison 1 de Stargate UniverseSaison 5 de Stargate AtlantisSaison 4 de Stargate AtlantisSaison 3 de Stargate AtlantisSaison 2 de Stargate AtlantisSaison 1 de Stargate AtlantisStargate : ContinuumStargate : L'Arche de véritéSaison 10 de Stargate SG-1Saison 9 de Stargate SG-1Saison 8 de Stargate SG-1Saison 7 de Stargate SG-1Saison 6 de Stargate SG-1Saison 5 de Stargate SG-1Saison 4 de Stargate SG-1Saison 3 de Stargate SG-1Saison 2 de Stargate SG-1Saison 1 de Stargate SG-1Stargate, la porte des étoiles

Frise chronologique des saisons et films de Stargate

 
Photo prise lors du tournage de Stargate Continuum en Arctique.
Durant le film, des archéologues découvrent des vestiges égyptiens révélant une machine ouvrant un passage vers une autre planète. Daniel Jackson (James Spader) parvient à trouver les coordonnées nécessaires. Le colonel O'Neil (Kurt Russell) est à la tête de l'équipe composée de scientifiques et de soldats américains, ils franchissent ensemble cette porte des étoiles pour découvrir un monde désertique dont la population est sous la coupe d'un tyran. À l'origine prévus comme une trilogie, les deux films suivants ne sont jamais sortis en raison du rachat des droits par la MGM qui continuera l'intrigue sous forme de séries télévisées[16].
En pleine guerre contre des fanatiques religieux surpuissants nommés Ori, l'équipe terrienne SG-1 passe la porte une nouvelle fois pour trouver une arme ancienne capable de stopper les armées croisées avant qu'elles ne contrôlent toute la galaxie.
Tourné en 2007, il est disponible en DVD et en Blu-Ray depuis le en Amérique du Nord. Basé sur le voyage dans le temps, ce film raconte l'exécution de Ba'al, le dernier des goa'ulds, et clôt ainsi un arc scénaristique commencé en 1994 dans le premier long métrage Stargate, la porte des étoiles. Une partie de l'histoire se déroule dans un lieu encore jamais exploré par l'équipe SG-1 : l'Arctique. L'équipe de tournage va donc se déplacer dans cette région afin de réaliser plusieurs scènes sur la banquise dans des conditions climatiques difficiles[19]. Avec l'annulation du troisième vidéofilm Stargate : Révolution et de l'ensemble de la franchise Stargate en avril 2011, il termine définitivement la série télévisée Stargate SG-1[20].
  • Projet (annulé en 2016) : Stargate (Reboot)[21]
En , Roland Emmerich annonce vouloir recommencer l'histoire avec une trilogie qui serait un reboot : sans tenir compte des séries télévisées et probablement sans les acteurs du film original trop âgés[22],[23]. Le , la MGM et la Warner Bros ont annoncé officiellement un accord avec Roland Emmerich et Dean Devlin, pour recréer une trilogie basée sur le film de 1994[24],[25]. Début , le journal The Hollywood Reporter annonce que les scénaristes du premier film devraient être Nicolas Wright et James Woods[26]. Les deux co-créateurs du film original participeront aussi : Dean Devlin sera le producteur et Roland Emmerich, le réalisateur[27],[21].
En 2016, Dean Devlin, interrogé par le magazine Variety affirme que 22 ans après le premier film, faire une suite serait impensable[28]. Le projet des deux cinéastes est ainsi bel et bien de créer une toute nouvelle trilogie tout en s'appuyant sur l'histoire du film de base. Le producteur affirme également qu'au vu du succès de la série Stargate SG-1, le prochain film devrait s'inspirer du nombre d'acteurs principaux de la série et non pas de celui du film sorti en 1994. Il annonce par ailleurs que la distribution d'origine du film ne sera pas celle des futurs films[29]. Pour raisons de complexité économique et politique, le projet est annulé en [30].

Séries télévisées

modifier
Après les événements du film Stargate et une incursion d'extraterrestres par la Porte des étoiles, les militaires américains prennent conscience que la Porte des étoiles donne accès à énormément de mondes dans la galaxie. Plusieurs équipes, dont SG-1 sont montées pour explorer d'autres mondes et ramener des technologies leur permettant de défendre la Terre contre ses nouveaux ennemis, les Goa'ulds. Au cours de la saison 9 et jusqu'à la fin de la saison 10, un nouvel ennemi fait son apparition : les Oris.
Cette série animée relate les aventures d'une équipe de la Porte des Étoiles, dans le futur[33]. À noter que cette série a de grandes incohérences avec le reste de la franchise, notamment en ce qui concerne le fonctionnement de certaines technologies avec par exemple la possibilité de traverser la porte des étoiles par l'arrière[34].
Grâce à la découverte d'une base des Anciens en Antarctique, une mission est envoyée à travers la porte sur la Cité des Anciens : Atlantis. Cette série relate leurs explorations dans la galaxie de Pégase.
Le concept tourne autour de l'utilisation du neuvième chevron de la porte des étoiles. Celui-ci permet d'accéder à un des vaisseaux lancés par les Anciens avant leur ascension. Ce vaisseau, le Destinée, a traversé une partie de l'univers d'une galaxie à une autre en suivant un autre vaisseau qui dépose des portes des étoiles sur les planètes pouvant accepter la vie. L'équipage terrien, arrivé sur ce vaisseau au bout du rouleau (peu d'énergie et de vivres, coque endommagée...), passe d'une planète à une autre en restant environ 12 heures sur chaque planète, ce qui lui permet de chercher de quoi survivre via la porte des étoiles présente sur le vaisseau. L'atmosphère de la série est un peu différente des deux précédentes, plus sombre et un peu en huis clos, avec un scénario plus centré sur les personnages, leurs relations, leurs histoires d'amour ou de pouvoir, leurs discussions sur la poursuite de la mission des Anciens ou le retour sur Terre. Le dernier épisode de cette série arrêtée prématurément fut diffusé le aux États-Unis.

Web-série

modifier
C'est une préquelle au format web-série du film de Roland Emmerich sorti en 1994. Elle suivra l'histoire de la jeune Catherine Langford, fille de l'égyptologue ayant découvert la porte des étoiles en 1928 à Gizeh[37].

Produits dérivés

modifier
 
Logo de l'application Stargate Command.

Dès la sortie du premier film au cinéma, l'univers de Stargate a été associé aux jeux vidéo : Stargate, est une adaptation de ce film sur Mega Drive et Super Nintendo sorti en 1995 et édité par Acclaim[38]. Il y a aussi eu un flipper Stargate, jeu d'arcade produit en 3 600 exemplaires par Gottlieb et sorti la même année[39].

En 2003, Stargate SG-1 est un jeu de rôle officiel de la série en anglais utilisant le système Spycraft, publié par AEG[40]. Son développement a été arrêté après le non-renouvellement de la licence[40]. Toujours à l'époque des séries d'autres jeux auraient dû sortir : Stargate SG-1: The Alliance devait être un jeu vidéo de tir à la première personne (FPS) . L'éditeur JoWooD en avait acquis les droits en 2004 et avait chargé le studio Perception de la réalisation. Après des résultats non-satisfaisants et un conflit juridique entre les deux entreprises, le développement est confié à Namco qui finira aussi par abandonner en raison des coûts trop importants[41]. Quant à Stargate Worlds cela devait être un MMORPG (Jeu de rôle en ligne massivement multijoueur) qui a aussi été annulé[42] et son éditeur Cheyenne Mountain a fait faillite[43]. Finalement, seul Stargate Resistance voit le jour. C'est un jeu de tir à la troisième personne sorti le grâce aux développements de Stargate Worlds. Le joueur y incarne soit un goa'uld soit un membre du SGC[44]. Annoncé en mai 2021, Stargate : Timekeepers est le prochain jeu de la franchise prévu pour 2022, ce sera un jeu de stratégie en temps réel (RTS) édité par le studio britannique Slitherine et développé par le polonais Creative Forge[45].

Sur mobile, Stargate SG-1: Unleashed est une série de jeux sur smartphone dont le premier épisode est sorti le [46],[47]. De même Stargate Command est l'application officielle de l'univers Stargate éditée par la même société Arkalis Interactive, elle est disponible sur Google Play et l'App Store à partir du [48].

Côté jeux de société, Stargate SG-1 : La Vengeance d'Apophis (sorti en 2001) est un jeu de plateau français édité par Tilsit dont Didier Jacobée est l'auteur[49]. En 2004, toujours sur l'univers de Stargate SG-1, Fleet Games sort un jeu de stratégie disponible uniquement en Amérique du Nord[50]. Stargate Online TCG est un jeu de cartes sorti uniquement en anglais le [51], il existait à la fois une version papier, mais aussi jusqu'au une version en ligne[52].

Stargate SG-3000 est une attraction du parc Space Centre de Brême (Allemagne) sur le thème de Stargate qui a également été reprise aux États-Unis par plusieurs parcs de la chaîne Six Flags[53],[54].

Littérature

modifier

Le film Stargate, la porte des étoiles est aussi sorti sous forme de roman[55]. Puis entre 1996 et 1999, Bill McCay rédige cinq livres en anglais[Note 2] qui présentent la suite possible de l'intrigue à partir des notes des deux scénaristes[56]. Depuis 1998, plusieurs histoires dont certaines inédites ont été sorties par des éditeurs américains, elles se basent sur les trois séries télévisées de la franchise[57].

Le Stargate Magazine Officiel lancé en 2004 est le magazine officiel de la franchise en langue anglaise. Il a vu sa diffusion arrêtée en septembre 2010 après 36 numéros [58]. En France, une collection officielle de fascicules associés à des DVD de trois épisodes de la saison 1 à 3 de Stargate SG-1 sont sortis entre 2004 et 2005[59].

Réception et impact culturel

modifier

Critiques et distinctions

modifier

Les premières critiques sur le film qui lance la franchise ne sont pas tendres : le scénario et les dialogues sont jugés faibles[60], il est reproché un usage important des effets spéciaux[61] et un trop grand nombre de clichés avec notamment l'histoire d'amour entre Daniel Jackson et Sha're[62] et un militarisme primaire avec l'armée américaine qui débarque pour sauver un peuple opprimé et illettré[61]. Malgré cela, Stargate remporte la récompense du meilleur film de science-fiction lors de la 21e cérémonie des Saturn Awards en 1995[63].

En 2007, Stargate SG-1 devient la plus longue série de science-fiction produite sans interruption[64], c'est l’épisode Aux mains des rebelles, le 203e de la série, qui permet de battre le record établi par X-Files avec 202 épisodes. Au total, avec la fin de la 10e et dernière saison, la série cumule 214 épisodes. Ce record sera battu plus tard par Smallville avec 218 épisodes.

De manière générale, les trois séries télévisées de la franchise sont régulièrement nommées ou récompensées lors de cérémonies dédiés à la science-fiction (Saturn Awards[65] et Prix Hugo[66]), aux effets spéciaux (VES Award[67]), aux productions canadiennes (Leo Awards[68], Constellation Awards[69] et Prix Gemini[70]) ou américaines (Emmy Awards[71] et CableACE Awards[72]).

Communauté

modifier
 
Fans portant les uniformes des équipes SG en 2008.

La célébrité de Stargate se confirme par le développement des réunions de fans dans le monde. Certaines conventions sont spécifiquement dédiées à la franchise tel que la Gatecon au Canada ou les évènements Chevron par Massive Event en Angleterre[73]. D'autres manifestations plus générales permettent aux fans de se retrouver comme le Comic-Con qui a lieu chaque année à San Diego en Californie. À ces occasions, de nombreuses nouveautés ont été présentées (bandes-annonces des deux téléfilms, pilote de Stargate Universe…) par les producteurs et les fans pouvaient échanger avec les acteurs qui étaient présents. C'est également un moyen pour les cosplayers de montrer leurs uniformes militaires ou costumes d’extraterrestre réalisées à l'effigie des séries. En France, on retrouve quelques événements ponctuels telles que la French City Con (trois éditions entre 2002 et 2004)[74], la Stargate Convention en [75], certains stands lors de la Japan Expo, le salon Paris Manga[76], le salon Migennes Collector[77] ou encore dans les pôles Science-Fiction du Toulouse Game Show[78]. On y retrouve le même concept de décors de porte des étoiles et d'expositions d'objets (props), de costumes et de décors originaux de la série (proposé par Props Memorabilia[79] par exemple), de fans costumés, la présence d'acteurs[74],[78] mais aussi de doubleurs[75].

Les sites internet reflètent également l’activité de la communauté. Joseph Mallozzi, producteur et scénariste de Stargate, rédige de nombreux articles sur son blogue et répond régulièrement à certaines questions postées en commentaire[80]. Le site anglophone GateWorld est considéré comme l'un des plus importants notamment grâce à un partenariat avec la MGM. Le site dispose d'une grande base de données sur la franchise et même d'une chaine vidéo qui diffuse de nombreux reportages inédits. Le producteur Joseph Mallozzi salue même le travail réalisé sur son blogue qu'il considère comme le premier site de fans sur Internet[81], à un tel point que les scénaristes eux-mêmes sont redirigés vers le site pour vérifier leurs informations[82].

Le Musée royal de Mariemont en Belgique accueille du au une exposition intitulée « De Stargate aux Comics. Les dieux égyptiens dans la culture geek », celle-ci est consacrée à l'évolution du traitement de la culture égyptienne antique dans la culture populaire. Elle regroupe notamment plusieurs objets du premier film Stargate[83].

Reprise d'éléments de Stargate

modifier

L'épisode des Simpsons, Notre Homer qui êtes un dieu rend un hommage à Stargate SG-1 : on voit Richard Dean Anderson participant à une convention Stargate Sg-1 et le fait qu'Homer se fasse passer pour un dieu auprès de la population aborigène est une référence aux Goa'ulds[84]. Dans Imaginationland : Épisode 2, la série South Park reprend le concept de porte des étoiles qui permet le passage du monde réel à Imaginationland, un monde permettant de contrôler tous les univers fictifs créés par les humains[85]. Kurt Russell, l'acteur jouant le rôle du colonel O'Neil dans le film y est parodié en soldat s’apprêtant à traverser cette porte[85].

En France, un épisode de la saison 2 de Kaamelott est intitulé Stargate[86], dans lequel la Dame du Lac ouvre, à l'intérieur du château, une porte du Chaos, d'apparence similaire à une porte des étoiles et qui laisse passer « les pires créatures de l'Univers ». Alors qu'Arthur et Lancelot s'attendent au pire, Perceval traverse la porte : une autre porte similaire est apparue dans la cour du château.

Certains jeux vidéo reprennent le concept de « porte » comme dans Dofus (MMORPG) où les zaaps, au graphisme fortement inspiré de celui des portes des étoiles, servent à se faire transporter dans diverses zones de la carte[87].

L'astéroïde (99942) Apophis a été nommé ainsi, car les deux codécouvreurs Roy Tucker et David Tholen sont des fans de Stargate SG-1, Apophis étant l'un des ennemis les plus importants de la série[88].

Inspirations

modifier

L'hypothèse sur laquelle se fonde le scénario s'inspire de l'ovnilogie des anciens astronautes, selon laquelle des extraterrestres auraient influencé le développement des civilisations anciennes dont les Égyptiens[89]. Le principe de civilisations extraterrestres étant venues sur Terre pour mettre en esclavage les humains et s'étant fait passer pour des dieux est issue des théories de Zecharia Sitchin.

Éléments provenant d'autres œuvres de fiction

modifier

Star Trek et Star Wars sont deux univers de fiction nés avant Stargate qui influencent fortement cette dernière avec notamment des clins d'œil réguliers. Sur le plan technologique, l'invisibilité des vaisseaux des Anciens rappelle les boucliers occulteurs des vaisseaux Romuliens, Klingons et du Defiant. La téléportation des Anciens et des Asgards est assimilable à la téléportation utilisée par la plupart des peuples de la série Star Trek.

Côté population, les Réplicateurs assimilent la technologie comme le font les Borgs, un autre peuple similaire dans la série Star Trek. Chacun des peuples s'adapte rapidement aux armes utilisées à son encontre et s'immunise. Dans le téléfilm Stargate : l'Arche de Vérité, on voit les Réplicateurs assimiler un humain en utilisant des implants mécaniques ainsi que le font les Borgs. Les Anciens qui se sont élevés constitués de pure énergie, ils ressemblent beaucoup à un peuple de Star Trek appelé les Organiens qui eux aussi ont évolué sous forme d'énergie. Les membres de la Tok'ra portent volontairement des symbiotes tout comme les Trill de Star Trek. Les points communs entre ces deux peuples sont l'acquisition de la mémoire et des connaissances des hôtes précédents ainsi que la symbiose volontaire et pacifique entre l'hôte et celui qu'il héberge (contrairement aux Goa'ulds, qui eux, choisissent des hôtes de force).

De multiples allusions y sont également faites par les personnages, l'action des épisodes étant contemporaine. Par exemple, lors d'un interrogatoire, le colonel O'Neill prétend être le capitaine James T. Kirk avant de se rétracter et de préférer Luke Skywalker[Épisode 3]. Plus tard il a aussi voulu baptiser le Prométhée en Enterprise, célèbre vaisseau de Star Trek[Épisode 4]. De nombreux acteurs de Star Trek ont été invités ou ont joué un personnage récurrent dans la série Stargate : John Billingsley, Robert Picardo, Connor Trinneer, Marina Sirtis, Jolene Blalocketc.

Le scénario de certains épisodes reprend également celui de films comme l'impact d'un astéroïde dans Armageddon[Épisode 5]. Richard Dean Anderson est fan de Les Simpson, son personnage O'Neill y faisant de multiples allusions au cours de la série[84]. L'acteur qui double Homer Simpson en VO (Dan Castellaneta) joue dans l'épisode Rien à Perdre (Citizen Joe) de la saison 8.

Mythologie et religion

modifier

Dans l'univers fictif de Stargate, les extraterrestres, notamment les Goa'ulds, les Asgards ou les Anciens, empruntent le nom des dieux de différentes mythologies[90] :

Voir aussi

modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Articles connexes

modifier

Bibliographie

modifier
  • Kathleen Ritter (trad. de l'anglais), Stargate SG-1 : Le guide en images, Paris, Tournon, , 143 p. (ISBN 978-2-35144-033-9, présentation en ligne).
  • (en) Brad Wright et Robert Cooper, Stargate SG-1 : A Celebration of 10 Years, , 151 p. (présentation en ligne).
  • (en) Thomasina Gibson, Natalie Barnes et Sharon Gosling, Stargate SG-1 The Illustrated Companion, vol. 1 à 6, 2002-2007.
  • (en) Sharon Gosling, Stargate Atlantis The Illustrated Companion, vol. 1 à 5, 2005-2009.

Liens externes

modifier

Notes et références

modifier
  1. Les trous de vers, ou wormholes en anglais, sont aussi appelés « vortex » dans la version française des séries télévisées.
  2. Stargate Rebbelion (octobre 1995), Stargate Retaliation (septembre 1996), Stargate Retribution (octobre 1997), Stargate Reconnaissance (mai 1998) et Stargate Resistance (octobre 1999).

Épisodes

modifier
  1. Épisode Retrouvailles, troisième épisode de la quatrième saison de la série Stargate Atlantis. Diffusé pour la première fois le 12 octobre 2007 sur la chaîne Sci Fi Channel. Autres crédits : Joseph Mallozzi et Paul Mullie.
  2. Épisode La Vie avant tout (2/2), premier épisode de la cinquième saison de la série Stargate Atlantis. Diffusé pour la première fois le 11 juillet 2008 sur la chaîne Sci Fi Channel. Autres crédits : Martin Gero.
  3. Épisode 1969, 21e épisode de la deuxième saison de la série Stargate SG-1. Diffusé pour la première fois le 5 mars 1999 sur la chaîne Sci Fi Channel. Autres crédits : Brad Wright.
  4. Épisode Évolution (2/2), douzième épisode de la sixième saison de la série Stargate SG-1. Diffusé pour la première fois le 10 janvier 2003 sur la chaîne Sci Fi Channel. Autres crédits : Robert C. Cooper et Brad Wright.
  5. Épisode Impact, 17e épisode de la septième saison de la série Stargate SG-1. Diffusé pour la première fois le 5 avril 2002 sur la chaîne Sci Fi Channel. Autres crédits : Joseph Mallozzi et Paul Mullie.

Autres références

modifier
  1. a et b (en) Hal Hinson, « Stargate (PG-13) », The Washington Post, (consulté le ).
  2. a et b (en) « Stargate Atlantis », MGM (consulté le ).
  3. a et b (en) « SG-U, Stargate Universe », MGM (consulté le ).
  4. a et b (en) « Fiche personnage Jack O'Neill », gateworld.net (consulté le ).
  5. a et b (en) « Fiche personnage Daniel Jackson », gateworld.net (consulté le ).
  6. « Entretien avec Corin Nemec : "Stargate m'a beaucoup appris" », stargate-fusion.com (consulté le ).
  7. (en) « Dr Rodney McKay », MGM (consulté le ).
  8. (en) « Interview, Brain Child (David Hewlett) », gateworld.net (consulté le ).
  9. a et b (en) « Robert Carlyle cast in Stargate Universe », gateworld.net, (consulté le ).
  10. (en) « Stargate Universe characters », MGM (consulté le ).
  11. (en) « Planets », sur gateworld.net (consulté le ).
  12. [vidéo] La porte des étoiles : vérités scientifiques [ Stargate SG-1: True Science ], de Tim Usborne, de Rosie Rosie Kingham, Sci-Fi Channel, 3 janvier 2006 [présentation en ligne] : Documentaire sur le rapport entre la série et la science.
  13. a b et c (en) « Aliens », Syfy (consulté le ).
  14. (en) « Tech », Syfy (consulté le ).
  15. « Stargate, la porte des étoiles » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  16. « Stargate : l'histoire », stargate-fusion.com (consulté le ).
  17. « Stargate : L'Arche de vérité » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  18. « Stargate : Continuum » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  19. (en) « N John Smith », Stargate Magazine, no 21,‎ , p. 86-87 (ISSN 1743-8020).
  20. « La franchise Stargate est enterrée », stargate-fusion.com (consulté le ).
  21. a et b Mathilde Bergon, « Stargate: Roland Emmerich rouvre la porte des étoiles avec une trilogie », Le Figaro, (consulté le ).
  22. AlloCine, « "Stargate" : une trilogie par Roland Emmerich ? » (consulté le ).
  23. (en) « Roland Emmerich on 'Independence Day' sequel with Will Smith and 'Stargate' reboot », sur Digital Spy, (consulté le ).
  24. (en) « MGM, Warner Bros Reboot 'Stargate' », sur deadline.com, (consulté le ).
  25. (en) « Metro-Goldwyn-Mayer Pictures and Warner Bros. Pictures partner with Roland Emmerich and Dean Devlin for “Stargate” Triology », Metro-Goldwyn-Mayer, (consulté le ).
  26. « Le remake de Stargate embauche les scénaristes d'Independence Day 2 », sur premiere.fr, (consulté le ).
  27. (en) « 'Stargate' Remake Finds Its Writers (Exclusive) », The Hollywood Reporter, (consulté le ).
  28. (en) « Dean Devlin on ‘Stargate’ Reboot: ‘It’s to Let Us Finish Telling Our Story’ », Variety, .
  29. AlloCine, « Stargate : un reboot complet pour la franchise » (consulté le ).
  30. « La suite/reboot de Stargate passe à la trappe », sur Journal du Geek, (consulté le ).
  31. « Stargate SG-1 » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  32. « Stargate Infinity » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  33. « Découvrez Stargate Infinity - 1) Les points communs avec SG1 », stargate-fusion.com, (consulté le ).
  34. « Découvrez Stargate Infinity - 2) Les points positifs / négatifs », stargate-fusion.com, (consulté le ).
  35. « Stargate Atlantis » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  36. « Stargate Universe » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database.
  37. « Le trailer de la web-série "Stargate Origins" va rendre les fans nostalgiques (et très impatients) », Le HuffPost, (consulté le ).
  38. (en) « Jeu vidéo du film Stargate », gamefaqs.com (consulté le ).
  39. (en) « Flipper Stargate », Internet Pinball Database (consulté le ).
  40. a et b (en) « Stargate SG-1 RPG », stargatesg1rpg.com (consulté le ).
  41. « Les jeux vidéo Stargate », stargate-fusion.com (consulté le ).
  42. « Stargate Worlds est mal barré », Jeuxvideo.com (consulté le ).
  43. « Stargate Worlds est ruiné », Jeuxvideo.com (consulté le ).
  44. « Stargate Resistance », Jeuxvideo.com (consulté le ).
  45. « Stargate Timekeepers : La série culte de retour sur PC avec un RTS », sur jeuxvideo.com, (consulté le ).
  46. (en) « Stargate SG-1: Unleashed Announced », IGN (consulté le ).
  47. (en) Trent Moore, « Release date, new concept art revealed for Stargate SG-1 game », sur blastr.com, (consulté le ).
  48. (en) « MGM and Arkalis Interactive Announce New Stargate SG-1 App », Arkalis Interactive (consulté le ).
  49. « Stargate SG-1: La Vengeance d'Apophis (2001) », Trictrac.net (consulté le ).
  50. (en) « Stargate SG-1 Board Game », stargatesg1.us (consulté le ).
  51. « Stargate Online TCG [2007] », SciFi-Universe (consulté le ).
  52. « Arrêt du Stargate Online Trading Card Game », sur stargate-fusion.com, (consulté le ).
  53. (en) « Stargate SG-3000 », Attraction Media & Entertainment (consulté le ).
  54. « Une attraction Stargate SG-1 en Allemagne », sur serieslive.com, (consulté le ).
  55. Roland Emmerich et Dean Devlin, Stargate, J'ai lu, , 344 p. (ISBN 978-2-277-23870-6).
  56. (en) « Movie Novels », gateworld.net (consulté le ).
  57. (en) « Stargate Atlantis, Stargate SG-1 & Stargate Universe novels », Fandemonium Ltd (consulté le ).
  58. « Arrêt de la publication du magazine officiel », stargate-fusion.com (consulté le ).
  59. « Fiche collection : Stargate SG-1 en DVD », SciFi-Universe (consulté le ).
  60. (en) Owen Gleiberman, « Movie Review: Stargate (1994) », Entertainment Weekly, (consulté le ).
  61. a et b Olivier Séguret, « Stargate, péplum spatiotemporel », Libération, (consulté le ).
  62. Ben, « Critique Stargate, la porte des étoiles », strange-movies.com (consulté le ).
  63. (en) « Best Science Fiction Film », Saturn Awards (consulté le ).
  64. (en) Craig Glenday, Guiness World Records 2007, Guiness, , 288 p. p.  180
  65. (en) « Past Saturn Awards », sur saturnawards.org (consulté le ).
  66. (en) « 2007 Hugo Awards », sur thehugoawards.org (consulté le ).
  67. (en) « 3rd Annual VES Awards Nominee and Recipients », Visual Effects Society (consulté le ).
  68. (en) « Leo Awars, 2012 Winners by Name », Leo Awards (consulté le ).
  69. (en) « Looking Back At... The 2007 Constellation Awards », Constellation Awards (consulté le ).
  70. (en) Andrea Darlington, « Nine Gemini nominations for Stargate Universe », sur GateWorld, (consulté le ).
  71. (en) « 58th Annual Primetime Emmy Award Nominations », sur digitalhit.com (consulté le ).
  72. (en) « CableAce Nominations 1997 », Variety (consulté le ).
  73. (en) « Massive Event - Convention Chevron », sur massiveevents.co.uk (consulté le ).
  74. a et b « Reportage sur "French City Con" 2004 », stargate-fusion.com, (consulté le ).
  75. a et b Sylvain T., « Stargate Convention : chronique d'un doublage annoncé », SciFi-Universe, (consulté le ).
  76. « Salon Paris Manga - Espace Stargate », sur parismanga.fr (consulté le ).
  77. « Salon Migennes Collector - L'univers Stargate à Migennes », sur migennes-collector.com (consulté le ).
  78. a et b « David Hewlett (Stargate Atlantis) au TGS 2015 », sur toulouse-game-show.fr (consulté le ).
  79. « Props Memorabilia ».
  80. (en) Joseph Mallozzi, « Blog de Joseph Mallozzi », (consulté le ).
  81. (en) Joseph Mallozzi, « February 17, 2008 », (consulté le ).
  82. (en) Joseph Mallozzi, « May 3, 2011: Skinny little Maximus! Stargate: SG-1 season five memories! The Refuel update! », (consulté le ).
  83. Pascal Goffaux, « De Stargate aux comics », RTBF, (consulté le ).
  84. a et b « Stargate et Les Simpsons », stargate-fusion.com (consulté le ).
  85. a et b (en) « The Woodland Critters Rape Kurt Russell », southparkstudios.com (consulté le ).
  86. « Épisodes Livre II », Kaamelott.com (consulté le ).
  87. « Zaaps (Dofus) », Dofus (consulté le ).
  88. (en) Bill Cooke, « Asteroid Apophis set for a makeover », astronomy.com, (consulté le ).
  89. « Les OVNI - La théorie des anciens astronautes », Syfy Universal (consulté le ).
  90. (en) « Goa'uld Pantheon », sur rdanderson.com (consulté le ).