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Sous dix drapeaux

film sorti en 1960

Sous dix drapeaux (titre original : Sotto dieci bandiere) est un film italo-américain réalisé par Duilio Coletti et sorti en 1960.

Sous dix drapeaux

Titre original Sotto dieci bandiere
Réalisation Duilio Coletti
Carlo Lizzani (non crédité)
Scénario Duilio Coletti, Vittorio Petrilli, Ulrich Möhr, Leonardo Bercovici d’après les récits de Bernhard Rogge
Acteurs principaux
Sociétés de production Dino De Laurentiis Cinematografica
Paramount Pictures
Genre Film de guerre
Film historique
Durée 100 min
Sortie 1960

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Synopsis

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Durant la Seconde Guerre mondiale, le croiseur allemand Atlantis quitte Hambourg avec l’ordre de couler le plus grand nombre de vaisseaux ennemis. Son capitaine, Bernhard Rogge, va appliquer ses convictions humanitaires même quand ses ordres seront de tuer l'ennemi.

Fiche technique

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Distribution

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Acteurs non crédités

Distinction

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Autour du film

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  • Mylène Demongeot[1] : « Départ pour Syracuse, en Sicile. La majeure partie du film se tourne en mer sur un vieux, énorme cargo rouillé. […] L’histoire se passe pendant la guerre 39-45, avec pas mal de scènes de panique et de bombardements. Nous devons courir de tous côtés sous les bombes, moi, toujours en petit short et toujours mes grands talons de bois… […] L’évacuation du cargo bombardé. Les figurants s’entassent dans les chaloupes, la caméra tourne et, alors que les embarcations descendent le long du navire, à peu près à mi-parcours le long de la coque… on les fait exploser et les gens sont précipités à la mer ! Certains figurants ne savent pas nager, on les rattrapera de justesse. Je ne suis pas sûre qu’ils aient été prévenus de ce qui les attendait, mais le réalisateur est content… Le résultat est très réaliste. Dur ! Dur ! […]
    Un beau jour, grande excitation pour nous, Charles Laughton arrive de Londres. Nous sommes tous curieux de l’approcher et dès que sa présence est signalée sur le plateau, nous nous précipitons. Ce matin-là, il doit tourner une scène qui se passe dans un bureau de l’amirauté. Le metteur en scène l’accueille (je ne me rappelle plus lequel des deux c’était) avec un profond respect puis lui détaille comment il a conçu la scène :
    — On part de là, la caméra est là… Vous irez d’ici à là, ensuite vous ferez ce mouvement vers la porte… vous reviendrez…
    Laughton écoute, impassible.
    Quand le metteur en scène se tait, il le dévisage et, très lentement, sa voix retentit, calme, forte et sans réplique…
    — Oui, oui, c’est très bien… (un temps assez long). Mais vous allez mettre votre caméra là… et je vais faire ça, ça et ça…
    Le pire, c’est qu’il a parfaitement raison. C’est plus simple et c’est mieux.
    Nous nous regardons, éberlués. Le metteur en scène ne dit plus rien. Il exécute les ordres de Laughton.
    Comme nous avons tous vu et revu La Nuit du chasseur et que nous savons de quoi il est capable, il n’y a rien à dire… Laughton donne sa prestation en trois jours de tournage, serre les mains à la ronde et retourne à Londres. »

Article annexe

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Notes et références

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  1. Extrait de son autobiographie, Tiroirs secrets, Éditions Le Pré aux Clercs, 2001, Paris (ISBN 2842281314)

Liens externes

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