Solange Sanfourche
Solange Sanfourche (née le et morte le ), alias Marie-Claude, est une résistante française en Dordogne pendant la Seconde Guerre mondiale.
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Marie-Claude |
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Édouard Valéry (de à ) |
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Biographie
modifierSolange Sanfourche naît à Carsac-Aillac, en Dordogne[1].
Connue sous le nom de code Marie-Claude, elle travaille comme dactylographe, secrétaire-facteur et agent de liaison[2]. Solange Sanfourche, délivra des courriers à André Dufour qui est affecté en Dordogne comme secrétaire régional puis après guerre il sera député de l'Isère et adjoint au maire de Grenoble[3].
Pendant l'occupation allemande, la famille Sanfourche cache et héberge à Périgueux des dizaines de combattants clandestins de la liberté recherchés par la Gestapo du chef Michaël Hambrecht, ou son installation à Périgueux, place du théâtre donna lieu à un déferlement de violence inouï il sera à l'initiative du massacre de Brantome, ou le plus connu des fusillés était Georges Dumas (résistant) mais aussi Mussidan, puis à l’encontre de la population notamment la Phalange nord-africaine qui constitua l'instrument de terreur de la Gestapo sous la houlette de Alexandre Villaplane, recruter par Pierre Bonny et Henri Lafont responsable de la Gestapo française de la rue Lauriston qui sert de près les activités des auxiliaires allemands le Sipo et le SD du chef supérieur Carl Oberg installer par Reinhard Heydrich en 1942, Carl Oberg est le subordonné de Heinrich Himmler, un proche du chancelier Adolf Hitler, puis la Milice française, du chef Pierre Laval, et du responsable Joseph Darnand, sous le commandement de Victor Denoix suite à la démission de Tomasi en 1943[2]. Deux familles Sanfourche et Lalet occupaient des logements attenants situés dans une impasse pour cacher des clandestins.
En décembre 1945, elle épouse à Périgueux, Édouard Valéry (1924-2010), commissaire aux opérations en Dordogne du mouvement de résistance pendant la Seconde Guerre mondiale figure marquante au sein du monde de la Résistance en Dordogne, avec Jacques Chapou, Roland Clée, Roger Ranoux, Roger Lescure, Charles Serre, Jacques Poirier (SOE) ou Yves Péron[4],[2].
Édouard Valéry, avait un frère Henri Valéry, commissaire technique interrégional il rayonnait dans le domaine de la liaisons et au soutien de la logistique sur la zone sud il put échapper aux arrestations à Lyon et aux recherches de Hauptsturmführer Klaus Barbie, celui qui arrêta Jean Moulin, Émile Schwarzfeld, Bruno Larat ou encore Albert Lebrun et André François-Poncet en Isère il y aura August Moritz chef de section dans les services de la police de sûreté allemande (Sicherheitsdienst) il est connu pour avoir participé avec Joseph Lécussan, et Paul Touvier les miliciens aux arrestations et à l'assassinat de Victor Basch, et Hélène Basch. Sa femme Lucienne Racomora est agent de liaison au PC des FTPF de Corrèze.
Solange Sanfourche meurt à l'âge de 90 ans le , à Sarlat-la-Canéda en Dordogne[1].
Distinction
modifier- Médaille de la Résistance française (décret du )[5]
Références
modifier- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Solange Sanfourche » (voir la liste des auteurs).
- « SANFOURCHE : tous les avis de décès », sur avis-deces.linternaute.com
- Edouard Valery, « Four years in the Resistance » [PDF],
- https://castellan-valery.pagesperso-orange.fr/E_valery_resistanceBR_pr.pdf
- Jean-Pierre Besse, « VALÉRY Edouard », Le Maitron, (lire en ligne)
- Ordre de la Libération - base des médaillés de la Résistance française, « Fiche Solange Sanfourche » (consulté le )
Liens externes
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