Siracourt
Siracourt est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Siracourt | |||||
La mairie et l'école. | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Pas-de-Calais | ||||
Arrondissement | Arras | ||||
Intercommunalité | CC du Ternois | ||||
Maire Mandat |
André Genelle 2020-2026 |
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Code postal | 62130 | ||||
Code commune | 62797 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
277 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 88 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 22′ 24″ nord, 2° 16′ 18″ est | ||||
Altitude | Min. 124 m Max. 154 m |
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Superficie | 3,14 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Saint-Pol-sur-Ternoise (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Pol-sur-Ternoise | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
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La commune fait partie de la communauté de communes du Ternois qui regroupe 103 communes et compte 37 469 habitants en 2021.
Géographie
modifierLocalisation
modifierSitué par la route à moins de 5 km au sud-ouest de Saint-Pol-sur-Ternoise, le village est grandement tourné vers l'agriculture.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de cinq communes :
Géologie et relief
modifierLa superficie de la commune est de 3,14 km2 ; son altitude varie de 124 à 154 mètres[1].
Paysages
modifierLa commune s'inscrit dans les « paysages du Ternois » tels qu'ils sont définis dans l'atlas de paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[2].
Ces paysages, qui concernent 138 communes avec trois pôles d'attraction que sont Hesdin à l'ouest, Saint-Pol-sur-Ternoise à l'est et, dans une moindre mesure, Frévent en lisière sud, sont délimités par deux cours d'eau : la Canche au Sud et la Ternoise au Nord. Ces paysages sont composés de plateaux, de vallées et de bocages. Les plateaux du Ternois montrent une structure tabulaire assez plane et une altitude assez régulière avec des points culminants entre 150 et 160 m.
Le territoire d'une vingtaine de kilomètres du Nord au Sud et d'Est en Ouest, est traversé par la D 939 reliant Saint-Pol-sur-Ternoise à Hesdin, par la D 912 entre Saint-Pol-sur-Ternoise et Frévent et par la ligne ferroviaire de Saint-Pol-sur-Ternoise à Étaples dans la vallée de la Canche. La position excentrée, en l'absence de grands axes autoroutiers ou ferrés structurants, a permis au Ternois de conserver un caractère rural et une certaine qualité de paysage.
Au niveau de l'occupation des sols, les surfaces cultivées sont omniprésentes sur les plateaux, avec majoritairement la culture de la betterave et de la pomme de terre, et représentent près de 72 % de la surface totale de ces paysages du Ternois, les espaces artificialisés, cantonnés dans les fonds de vallée, représentent 13 % et les surfaces boisées, présentes dans les deux principales vallées de la Ternoise et de la Canche, ne représentent que 6 %[3].
Hydrographie
modifierLa commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle n'est drainée par aucun cours d'eau[4],[Carte 1].
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l'air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 899 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Humières à 5 km à vol d'oiseau[7], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,9 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 1,6 | 1,6 | 3,5 | 5,6 | 8,1 | 11,2 | 13,1 | 13,3 | 11 | 8,6 | 5,2 | 2,7 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 4 | 4,3 | 7 | 10,3 | 12,7 | 16 | 18,1 | 18 | 15,4 | 11,9 | 7,8 | 5,1 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 6,4 | 6,9 | 10,6 | 15 | 17,4 | 20,7 | 23 | 22,8 | 19,8 | 15,2 | 10,3 | 7,5 | 14,6 |
Record de froid (°C) date du record |
−12,5 18.01.13 |
−13,9 04.02.12 |
−8,5 13.03.13 |
−2,7 07.04.21 |
−0,8 08.05.10 |
3,8 05.06.12 |
7 03.07.11 |
7 24.08.14 |
3,1 30.09.18 |
−0,9 21.10.10 |
−5,8 29.11.10 |
−12,1 18.12.10 |
−13,9 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
14,6 01.01.22 |
17,8 26.02.19 |
23,1 31.03.21 |
25,8 23.04.11 |
27,4 26.05.18 |
33,5 18.06.22 |
40,6 25.07.19 |
36,7 09.08.20 |
32,7 09.09.23 |
28,5 01.10.11 |
20,2 07.11.15 |
15,6 30.12.22 |
40,6 2019 |
Précipitations (mm) | 76,7 | 66,2 | 58,9 | 44,2 | 55,2 | 56,9 | 66 | 75,7 | 63,8 | 88,8 | 103,6 | 100,9 | 856,9 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Siracourt est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle est située hors unité urbaine[12]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[12]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,9 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %)[15]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Énergie
modifierDeux éoliennes, implantées entre Beauvois et Siracourt, ont été mises en service en 2016 par Enertrag avec le soutien de l'ancienne communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois. Elle complètent un parc éolien qui comprend 21 aérogénérateurs dans le Pays du Ternois[16].
Toponymie
modifierLe nom de la localité est attesté sous les formes Siliacurt (1161) ; Siliacourt, Ciriacourt (1205) ; Ciriacurt, Seriacourt (1212) ; Siriaucourt (1296) ; Siraucourt (1430) ; Chiracourt (1528) ; Ciraucourt (1530) ; Cyraucourt (1546)[17].
Histoire
modifierPremière Guerre mondiale
modifierPendant la Première Guerre mondiale, après la bataille de l'Artois (mai-juin 1915), entre le et le , plusieurs communes proches de Saint-Pol-sur-Ternoise, en arrière du front, (Croisette, Wignacourt (dépend de Croisette), Guinecourt, Siracourt, ont servi de lieux de cantonnement pour les troupes (récupération, marches, exercices divers, tirs , lancers de grenade[18].
Seconde Guerre mondiale
modifierEn , les Allemands décident de créer des bases fortes de lancement d'armes du type V (V1, V2, V3). Les travaux de construction d'une base V1 commencent en , la main-d'œuvre étant composée de prisonniers russes. Le bâtiment doit avoir une longueur d'environ 200 m et une largeur de 45 m et doit abriter environ 150 engins V1 amenés par voie ferrée. Une rampe, dirigée vers Londres, doit être aménagée au milieu de l'abri. La technique de construction, développée à l'époque, consiste à creuser des tranchées de 4 m de large, à les remplir de béton, puis la voûte, qui s'appuit sur ces murs et sur le sol, est coulée. Ensuite, la terre est enlevée entre les murs.
Les travaux sont découverts par la reconnaissance aérienne alliée en . Les premiers bombardements ont lieu le , mais au total ce sont 27 attaques qui ont lieu sur le village qui reçoit environ 5 000 tonnes de bombes. Le site est abandonné par les Allemands en .
Après le conflit, il faut reconstruire le village. Après avoir déminé et nettoyé le territoire, les sinistrés font appel à l'architecte urbaniste, René Hosxe, qui conçoit le plan d'aménagement de Siracourt et la conception des maisons et des fermes est confiée aux architectes Jean-Fréderic Battut et Robert Warnesson. Afin de rester dans les montants des dommages de guerre, ils utilisent des éléments de préfabrication (parpaing en béton) pour bâtir les fermes et bâtiments publics. Les fermes sont composées de travées dont le nombre varie selon l'importance de l'exploitation, la partie habitation étant incorporée dans le bâtiment. Le village est reconstruit entre 1949 et 1951[19],[20].
-
Une ferme reconstruite après la guerre.
-
Une ferme reconstruite après la guerre.
-
L'église Saint-Germain.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais.
Commune et intercommunalités
modifierLa commune faisait partie de la communauté de communes du Saint-Polois créée fin 1995.
Dans le cadre de la réforme des collectivités territoriales françaises, par la loi de réforme des collectivités territoriales du [21] (dite loi RCT) destinée à permettre notamment l'intégration de la totalité des communes dans un EPCI à fiscalité propre, la suppression des enclaves et discontinuités territoriales et les modalités de rationalisation des périmètres des établissements publics de coopération intercommunale et des syndicats mixtes existants, cette intercommunalité fusionne avec sa voisine, la communauté de communes du pays d'Heuchin, formant le la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois.
Un nouveau mouvement de regroupement intercommunal intervient dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[22]. À l'initiative des intercommunalités concernées[23], la Commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) adopte le le principe de la fusion de :
- la communauté de communes de l'Auxillois, regroupant 16 communes dont une de la Somme et 5 217 habitants[24] ;
- la communauté de communes de la région de Frévent, regroupant 12 communes et 6 567 habitants ;
- de la communauté de communes des Vertes Collines du Saint-Polois, regroupant 58 communes et 19 585 habitants
- de la communauté de communes du Pernois, regroupant 18 communes et 7 114 habitants. Le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI), intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du [25],[26].
La communauté de communes du Ternois, qui résulte de cette fusion et dont la commune fait désormais partie, est créée par un arrêté préfectoral qui a pris effet le [27].
Circonscriptions administratives
modifierLa commune fait partie depuis 1801 du canton de Saint-Pol-sur-Ternoise[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la composition de ce canton est modifié et regroupe désormais 88 communes, dont Siracourt.
Circonscriptions électorales
modifierPour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.
Élections municipales et communautaires
modifierListe des maires
modifierÉquipements et services publics
modifierEspaces publics
modifierLa commune fait partie des villages labellisés Village Patrimoine, qui œuvrent à mettre en avant leurs patrimoines matériels et/ou immatériels (historique, culturel, naturel, architectural, etc.).
Population et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[34].
En 2021, la commune comptait 277 habitants[Note 4], en évolution de +0,73 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierEn 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 32,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,0 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 140 hommes pour 126 femmes, soit un taux de 52,63 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- L'église Saint-Germain, reconstruite en 1951 avec une nef unique en béton armé et une couverture en ardoises fibrociment, sur les plans des architectes Jean-Frédéric Battut et Robert Warnesson[38].
Personnalités liées à la commune
modifier- Séraphin Pruvost (1849-1955), dernier vétéran français[réf. nécessaire] de la guerre franco-allemande de 1870 est né et mort à Siracourt.
Héraldique
modifierLes armes de la commune se blasonnent ainsi : |
Pour approfondir
modifierBibliographie
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Dossier Insee relatif aux rattachements de la commune, [lire en ligne]
- La commune sur le site des archives départementales du Pas-de-Calais
- « Siracourt » sur Géoportail.
Notes et références
modifierNotes
modifier- La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
modifier- « Réseau hydrographique de Siracourt » sur Géoportail (consulté le 24 septembre 2024).
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- DREAL, « atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages du Ternois », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
- « Fiche communale de Siracourt », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Siracourt et Humières », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Humieres_sapc » (commune de Humières) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Siracourt ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Saint-Pol-sur-Ternoise », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Julien Leveque, « Les éoliennes ont été inaugurées, en grande pompe, mercredi dernier », L'Abeille de la Ternoise, nos 8587-1636, , p. 21 « Épilogue après plus de dix ans de procédure - 2003 : le Saint-Polois prend la compétence « vente et production d'énergies ». Après validation du schéma éolien et l'étude faite par le Pays du Ternois, une enquête publique est menée en 2010. Un an plus tard, le permis de construire de Croisette est validé, mais pas celui de Beauvois-Siracourt. Passage par le tribunal administratif avant une obtention définitive en 2013, avant une mise en service effective en 2015. « La persévérance a gagné », soulignait Vincent Masureel, directeur général d'Enertrag France. Le conseiller départemental Claude Bachelet renchérit « Aujourd'hui, on peut se réjouir du résultat, se féliciter de la politique énergétique de l'intercommunalité, avec un produit fiscal qui profite à tous ».
- Comte Auguste De Loisne, Dictionnaire topographique du département du Pas-de-Calais, Paris, (lire en ligne), p. 360.
- Inventaire des journaux des marches et opérations des grandes unités, Brigades et groupes de bataillons, Brigades et groupes de bataillons d'infanterie, Brigades d'infanterie, 9ebrigade, : J.M.O. 16 mars 1915-27 août 1915, p. 47, lire en ligne.
- « Le village », notice no IA62000821, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- David Derieux (photogr. Matthieu Botte), « La reconstruction unique de Siracourt, rasé de la carte du Ternois en 1944 : Situé à 5 km à l'ouest de Saint-Pol-sur-Ternoise sur la route d'Hesdin, le village de Siracourt a été totalement détruit par les bombardements alliés après la découverte d'un site secret où les Allemands fabriquaient des bombes volantes V1. L'architecture particulière des bâtiments, des fermes à l'église, atteste de sa reconstruction singulière. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales sur Légifrance, et notamment son article 35.
- Section III de l'article L. 5210-1-1 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance
- « Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C'est l'actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s'arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l'« après-fusion », La Voix du Nord, (lire en ligne).
- Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont des populations totales, au sens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant la population municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute la population comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…).
Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que les populations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques - « Arrêté préfectoral du 30 mars 2017 portant schéma départemental de coopération intercommunale du Pas-de-Calais » [PDF], SDCI, Préfecture du Pas-de-Calais (consulté le ).
- « Dix-neuf atouts pour la carte intercommunale », L'actualité de L'Institution, Conseil départemental du Pas-de-Calais, (consulté le ).
- « Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois », Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme, nos 2016-069, , p. 37-39 (lire en ligne).
- Claude Vasseur (Clp), « Après plus de 30 ans au secrétariat de la mairie, la retraite pour Marie-France Lune : Dimanche dernier, Freddy Bloquet a présenté ses vœux à la population. Il a naturellement mis en avant les travaux de 2016 terminés, un gros chantier qui arrive et salué sa secrétaire de mairie, partie à la retraite », La Voix du Nord, (lire en ligne) « Entrée aux côtés de mon prédécesseur Gaston Montigny le , Marie-France s'est occupée de tous les dossiers qui ont rythmé la vie de la municipalité ».
- Alexis Degroote, « Siracourt : de gros chantiers à l'église et rue D'En-Bas pour une commune reconstruite après-guerre : Il a été question de travaux de voirie et d'aménagement à l'église, durant ce mandat. Mais aussi de nouvelles constructions, dans la commune. La présence d'un site inscrit aux Monuments historiques – le blockhaus – ne semble pas être un frein au développement de Siracourt où il reste encore des terrains viabilisés qui attendent d'autres familles… », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Siracourt - Freddy Bloquet et son équipe s'inscrivent dans la continuité », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- Alexis Degroote, « Siracourt – « C'est l'investissement qui va primer durant ce mandat » : Le mandat a débuté sur les chapeaux de roues pour Freddy Bloquet et son conseil, avec des travaux au niveau du carrefour de la rue de la Chapelle. Et va se poursuivre sur un rythme soutenu avec notamment la mise aux normes de la défense incendie ou encore l'aménagement de la rue de Croix. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Siracourt : André Genelle est le nouveau maire du village », La Voix du Nord, « Lundi soir, le nouveau conseil municipal a été installé, à la salle des fêtes, à huis clos. Une séance qui s'est ouverte par l'annonce de la démission de l'ancien maire, Freddy Bloquet, et de l'ancien premier adjoint, Yannick Troquenet. Seuls élus de leur liste qui a été battue lors du scrutin du 15 mars, ils n'ont pas participé à cette séance et ne siégeront pas lors du mandat ».
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Siracourt (62797) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Pas-de-Calais (62) », (consulté le ).
- « L'église paroissiale Saint-Germain », notice no IA62000822, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.