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Sigma Arietis

étoile de la constellation du Bélier

Sigma Arietis ou σ Arietis est une étoile de la constellation du Bélier. Elle a une magnitude apparente de +5,52[2], ce qui la rend suffisament brillante pour être observée à l'œil nu dans un ciel nocturne de banlieue. Elle se situe à une distance d'environ 470 années-lumière (140 parsecs) de la Terre sur la base de la parallaxe et s'éloigne avec une vitesse radiale héliocentrique de +17 km/s[4]. Le , elle a été occultée par Jupiter[10].

σ Arietis
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 02h 51m 29,58618s[1]
Déclinaison +15° 04′ 55,4438″[1]
Constellation Bélier
Magnitude apparente +5,52[2]

Localisation dans la constellation : Bélier

(Voir situation dans la constellation : Bélier)
Caractéristiques
Type spectral B7V[3]
Indice U-B −0,43[2]
Indice B-V −0,09[2]
Astrométrie
Vitesse radiale +17,0 km/s[4]
Mouvement propre μα = +29,843 mas/a[1]
μδ = −24,661 mas/a[1]
Parallaxe 6,895 2 ± 0,216 4 mas[1]
Distance 470 ± 10 al
(145 ± 5 pc)
Magnitude absolue −0,38[5]
Caractéristiques physiques
Masse 3,84 ± 0,08 M[6] / 1,0 à 1,2 M[7]
Rayon R[8]
Gravité de surface (log g) 4,0 ± 0,25[7]
Luminosité 301 L[6]
Température 13 121 K[6] / 5 524 ± 150 K[7]
Métallicité ? / −0,5
Rotation 165 km/s[6] / 5 km/s
Âge 36+57
−27
 Ma[7]

Désignations

σ Ari, 43 Ari, BD+14°480, FK5 1079, HD 17769, HIP 13327, HR 847, SAO 93144[9]

Elle est une étoile bleu-blanc de la séquence principale avec un type spectral B7V[3]. C'est une grande étoile avec un rayon trois fois celui du Soleil[8] et une masse 3,8 fois celle du Soleil[6]. Elle brille environ 301 fois plus que l'hélium et l'oxygène[6], cette énergie étant rayonnée dans l'espace interstellaire depuis son atmosphère extérieure avec une température effective brûlante de 13 121 K[6]. C'est celle chaleur qui donne à l'étoile sa teinte bleue-blanche d'une étoile de type B. Elle tourne à une vitesse de rotation projetée de 165 km/s[6]. C'est un membre probable de l'association OB Cassiopée-Taureau qui partagent un mouvement commun dans la sphère céleste[11].

En 2016, un compagnon stellaire a été signalé sur la base d'observations utilisant l'optique adaptative avec l'observatoire Gemini[7].

Références

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  1. a b c d et e (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365).
  2. a b c et d (en) D. L. Crawford, J. V. Barnes et J. C. Golson, « Four-color, H-beta, and UBV photometry for bright B-type stars in the northern hemisphere », The Astronomical Journal, vol. 76,‎ , p. 1058 (DOI 10.1086/111220, Bibcode 1971AJ.....76.1058C)
  3. a et b (en) Janet Rountree Lesh, « The Kinematics of the Gould Belt: an Expanding Group? », The Astronomical Journal Supplement Series, vol. 17,‎ , p. 371 (DOI 10.1086/190179, Bibcode 1968ApJS...17..371L)
  4. a et b (en) R. Wielen et al., « Sixth Catalogue of Fundamental Stars (FK6). Part I. Basic fundamental stars with direct solutions », Veroeffentlichungen des Astronomischen Rechen-Instituts Heidelberg, vol. 35, no 35,‎ , p. 1 (Bibcode 1999VeARI..35....1W)
  5. (en) E. Anderson et Ch. Francis, « XHIP: An extended hipparcos compilation », Astronomy Letters, vol. 38, no 5,‎ , p. 331 (DOI 10.1134/S1063773712050015, Bibcode 2012AstL...38..331A, arXiv 1108.4971, S2CID 119257644)
  6. a b c d e f g et h (en) J. Zorec, « Rotational velocities of A-type stars. IV. Evolution of rotational velocities », Astronomy & Astrophysics, vol. 537,‎ , article no A120 (DOI 10.1051/0004-6361/201117691, Bibcode 2012A&A...537A.120Z, arXiv 1201.2052, S2CID 55586789)
  7. a b c d et e (en) Kevin Gullikson et al., « The Close Companion Mass-ratio Distribution of Intermediate-mass Stars », The Astronomical Journal, vol. 152, no 2,‎ , p. 13 (DOI 10.3847/0004-6256/152/2/40, Bibcode 2016AJ....152...40G, arXiv 1604.06456, S2CID 119179065)
  8. a et b (en) L. E. Pasinetti Fracassini et al., « Catalogue of Apparent Diameters and Absolute Radii of Stars (CADARS) - Third edition - Comments and statistics », Astronomy & Astrophysics, vol. 367, no 2,‎ , p. 5211–524 (DOI 10.1051/0004-6361:20000451, Bibcode 2001A&A...367..521P, arXiv astro-ph/0012289, S2CID 425754)
  9. (en) sig Ari sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  10. (en) Leon E. Salanave, « Occultation of Sigma ARIETIS by Jupiter », Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 65, no 382,‎ , p. 48 (DOI 10.1086/126529, Bibcode 1953PASP...65...48S, S2CID 121458925)
  11. (en) P. T. de Zeeuw et al., « A HIPPARCOS Census of the Nearby OB Associations », The Astronomical Journal, vol. 117, no 1,‎ , p. 354–399 (DOI 10.1086/300682, Bibcode 1999AJ....117..354D, arXiv astro-ph/9809227, S2CID 16098861)

Liens externes

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