Seconde bataille de Schooneveld
La seconde bataille de Schooneveld ou bataille de Walcheren est une bataille navale qui eut lieu le , lors de la guerre de Hollande. Remportée par la flotte des Provinces-Unies, placée sous le commandement de l'amiral de Ruyter, elle permet de préserver les Pays-Bas d'une invasion anglo-française.
Gravure hollandaise de 1673 avec de gauche à droite les chefs militaires et les dirigeants français, hollandais et anglais
Date | |
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Lieu | Au large de Schooneveld (en), côtes des Pays-Bas |
Issue | Victoire des Provinces-Unies |
Royaume d'Angleterre Royaume de France |
Provinces-Unies |
Prince Rupert Jean II d'Estrées Édouard Sprague |
Michiel de Ruyter |
84 navires | 67 navires |
Batailles
- Groenlo (06-1672)
- Solebay (06-1672)
- Coevorden (06-1672)
- Nimègue(07-1672)
- Groningue (07-1672)
- Saint-Lothain (02-1673)
- Schooneveld (1re) (06-1673)
- Maastricht (06-1673)
- Schooneveld (2de) (06-1673)
- Texel (08-1673)
- Bonn (11-1673)
- Arcey (01-1674)
- Pesmes (02-1674)
- Gray (02-1674)
- Scey-sur-Saône (03-1674)
- Chariez (03-1674)
- Vesoul (03-1674)
- Arbois (03-1674)
- Orgelet (03-1674)
- Besançon (04-1674)
- Dole (05-1674)
- Sinsheim (06-1674)
- Salins (06-1674)
- Belle-Île (06-1674)
- Lure (07-1674)
- Faucogney (07-1674)
- Sainte-Anne (07-1674)
- Fort-Royal (07-1674)
- Seneffe (08-1674)
- Entzheim (10-1674)
- Mulhouse (12-1674)
- Turckheim (01-1675)
- Stromboli (02-1675)
- Fehrbellin (06-1675)
- Salzbach
- Consarbrück
- Alicudi
- Agosta
- Palerme
- Maastricht
- Philippsburg
- Valenciennes
- Cambrai
- Saint-Omer
- Tobago
- La Peene (Cassel)
- Ypres
- Rheinfelden (07-1678)
- Saint-Denis
Coordonnées | 51° 25′ 51″ nord, 3° 31′ 44″ est | |
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Histoire
modifierÀ la suite de la première bataille de Schooneveld du 7 juin 1673, qui a été une défaite pour la flotte combinée franco-anglaise, les commandants de la flotte alliée ne cessent de se rejeter la faute l'un sur l'autre. Michiel de Ruyter, quant à lui, décide de pousser son avantage et, profitant d'un vent favorable, surprend la flotte adverse le 14 juin. Le chaos est total dans la ligne de bataille franco-anglaise à cause des ordres confus donnés par le prince Rupert et les Néerlandais exploitent cette confusion en concentrant leurs tirs sur les mâts des navires ennemis, endommageant sévèrement plusieurs navires. Les alliés sont forcés de battre en retraite, n'ayant perdu aucun navire mais étant obligés de rentrer au port pour effectuer des réparations. Ils décident par la suite de faire une nouvelle tentative pour vaincre la flotte néerlandaise mais la bataille de Texel sera une nouvelle victoire pour cette dernière.
Notes et références
modifierBibliographie
modifier- Engelberts Gerrits, Fastes de la marine hollandaise: depuis l'epoque la plus reculee ..., Volume 2 sur Google Livres, Amsterdam, 1837, p. 123-129
- Jean Meyer et Martine Acerra, Histoire de la marine française : des origines à nos jours, Rennes, Ouest-France, , 427 p. [détail de l’édition] (ISBN 2-7373-1129-2, BNF 35734655)
- Michel Vergé-Franceschi (dir.), Dictionnaire d'Histoire maritime, éditions Robert Laffont, coll. « Bouquins »,
- Guy Le Moing, Les 600 plus grandes batailles navales de l'Histoire, Rennes, Marines Éditions, , 620 p. (ISBN 978-2-35743-077-8)
- John A. Lynn (trad. de l'anglais), Les Guerres de Louis XIV, Paris, éditions Perrin, coll. « Tempus », , 561 p. (ISBN 978-2-262-04755-9).
- Rémi Monaque, Une histoire de la marine de guerre française, Paris, éditions Perrin, , 526 p. (ISBN 978-2-262-03715-4)
- Charles La Roncière, Histoire de la Marine française : La Guerre de Trente Ans, Colbert, t. 5, Paris, Plon, , 822 p. (lire en ligne)