Saliout 6
Saliout 6 était une station spatiale soviétique lancée le et utilisée jusqu'en 1982.
(Saliout 6)
Organisation | Union soviétique |
---|---|
Programme | Saliout |
Domaine | Station spatiale orbitale |
Lancement | à 06:50 UTC |
Lanceur | Proton |
Durée | 1 764 jours (dont 683 jours d'occupation humaine) |
Désorbitage | |
Identifiant COSPAR | 1977-097A |
Masse au lancement | 19 824 kg |
---|
Orbite | Orbite terrestre basse |
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Périapside | 219 km |
Apoapside | 275 km |
Période de révolution | 89,1 min |
Inclinaison | 51,6° |
Orbites | 28 024 |
Bien que d'allure similaire aux stations Saliout précédentes, elle disposait de plusieurs innovations dont un second port d'amarrage permettant soit le ravitaillement en vivres et en carburant par un vaisseau cargo Progress, soit la visite d'un deuxième équipage.
La station a hébergé cinq équipages pour des séjours de longue durée et onze équipages visiteurs, soit vingt-six personnes, dont six s'y sont rendus deux fois et huit n'étaient pas des Soviétiques mais des membres de pays du bloc de l'Est ou de régime communiste (programme Intercosmos).
Aucun incident grave n'a été à déplorer mais deux Soyouz (Soyouz 25 et Soyouz 33) ont raté leur amarrage, les équipages étant contraints de rentrer sur Terre deux jours après leur décollage.
Avec Saliout 6, le programme spatial soviétique a en revanche établi en 1980 un nouveau record d'endurance dans l'espace quand Leonid Popov et de Valeri Rioumine y ont séjourné six mois.
Contexte
modifierLe développement de la première station spatiale soviétique se fait initialement sous l'appellation Almaz pour répondre aux besoins des militaires soviétiques. Lorsque le programme habité soviétique lunaire échoue face au programme Apollo, les dirigeants soviétiques, pour lesquels le spatial a une forte valeur de propagande, choisissent de soutenir le projet d'une station spatiale civile dérivée d'Almaz qui sera renommée Saliout. Parmi les huit stations Saliout lancées, trois sont néanmoins des stations militaires Almaz à l'architecture distincte dont les objectifs militaires sont ainsi dissimulés. Après des débuts difficiles marqués par la perte de plusieurs stations spatiales et la tragédie de Soyouz 11 les soviétiques apprennent avec Saliout 6 à maitriser tous les aspects des séjours prolongés dans l'espace.
Déroulement des missions à bord de Saliout 6
modifierDe 1977 à 1982, Saliout 6 a été occupée par 5 équipages permanents et visité par 11 équipages pour des séjours courts, incluant des cosmonautes-chercheurs issus des pays du Pacte de Varsovie ou sympathisants de l'Union soviétique : le Tchécoslovaque Vladimir Remek, le premier voyageur de l'espace non issu des États-Unis ou de l'Union soviétique, a volé dans Saliout 6 en 1978. Les pays concernés étaient : Tchécoslovaquie, Hongrie, Pologne, Roumanie, Cuba, Mongolie, Viêt Nam et République démocratique allemande. Le tout premier séjour longue durée à bord de Saliout 6 a battu un record établi à bord de Skylab en 1974, en restant 96 jours en orbite. Le plus long vol à bord de Saliout 6 a duré 185 jours. La quatrième expédition a déployé une antenne radiotélescope de 10 mètres apportée par un vaisseau cargo. Après cela, les vols habités vers Saliout 6 ont été discontinus. En 1981, un vaisseau lourd TKS lancé sans équipage, le vol Cosmos 1267, faisant partie du programme Almaz annulé par la suite s'amarre à la station dans le cadre de tests de qualifications. Saliout 6 est désorbitée le .
Saliout 6, première station du nouveau type, est placée en orbite le par un lanceur lourd Proton.
Le premier équipage est lancé à bord d'un vaisseau Soyouz 25 mais celui-ci ne parvient pas à s'amarrer au port d'amarrage avant de la station spatiale à la suite sans doute d'une défaillance d'une des pièces du mécanisme. L'équipage doit revenir sur Terre sans avoir pu pénétrer dans la station spatiale.
Malgré la réticence des responsables du programme soviétique à lancer un vaisseau en plein hiver, Soyouz 26 est lancé le et cette fois le vaisseau parvient s'amarrer à l'arrière de la station Saliout. L'équipage, composé de Iouri Romanenko et de Gueorgui Gretchko, va effectuer un séjour de 96 jours. Gretchko effectue le 20 du même mois une sortie extravéhiculaire - la première sortie dans l'espace des soviétiques depuis 1969 - pour s'assurer que le port d'amarrage avant, auquel Soyouz 25 avait tenté en vain de s'amarrer deux mois plus tôt, n'est pas fautif[N 1]. Le résultat de cette inspection est positif et permet d'envisager l'arrivée du vaisseau de ravitaillement attendu en janvier et donc le prolongement de la mission.
Le un équipage est lancé à bord de Soyouz 27 pour un séjour de courte durée puis repart avec Soyouz 26. Cet échange permet de libérer le port d'amarrage arrière qui est le seul équipé de conduites permettant le transfert de carburant entre un vaisseau-cargo et la station spatiale[N 2]. Le le premier vaisseau cargo de l'histoire spatiale chargé de 1 tonne de carburant et de 1,3 tonne de ravitaillement est lancé puis s'amarre à Saliout 6. Après avoir été déchargé de sa cargaison et rempli de déchets le vaisseau Progress se détache le de la station spatiale puis après avoir testé son système de rendez-vous de secours manœuvre pour rentrer dans l'atmosphère et être détruit[3].
Un deuxième équipage de visiteurs s'amarre à la station spatiale à bord du vaisseau Soyouz 28 le . Le cosmonaute soviétique Alekseï Goubarev est accompagné du tchèque Vladimir Remek. Celui-ci inaugure le programme de coopération internationale Intercosmos pour les vols habités et est le premier homme à aller dans l'espace sans être américain ou soviétique. Ces visiteurs quittent la station environ 8 jours plus tard. Romanenko et Gretchko quittent à leur tour la station le après battu le record de durée de séjour dans l'espace détenu jusque-là par le troisième équipage de Skylab et établi en 1974[4].
Le deuxième équipage permanent de la station, composé de Vladimir Kovalionok et Alexandre Ivantchenkov, est placé en orbite le par Soyouz 29.
Au cours de leur séjour qui va durer 140 jours, les cosmonautes reçoivent deux équipages de visiteurs du programme Intercosmos comprenant dans un cas un Polonais, dans l'autre un Allemand de l'Est.
Ils sont ravitaillés à trois reprises par des cargos Progress et effectuent une sortie extra-véhiculaire pour récupérer des échantillons de matériaux exposés dans le vide.
Ils retournent sur Terre le [6].
Le séjour du troisième équipage permanent composé de Vladimir Liakhov et de Valeri Rioumine comporte beaucoup plus de péripéties. Ils sont placés en orbite le à bord de Soyouz 32 et s'amarrent à la station spatiale sans problème. Le premier équipage de visiteurs qui s'est embarqué sur Soyouz 33, comprend un cosmonaute bulgare. Le lancement est effectué le mais la mission est interrompue à la suite d'une anomalie de fonctionnement de la propulsion principal du vaisseau Soyouz au cours des manœuvres précédant l'amarrage. Cet incident soulève des doutes sur la fiabilité de la propulsion du vaisseau Soyouz 32 amarré à la station qui fait partie de la même sous-série.
Par précaution, le , les responsables du programme lancent un nouveau vaisseau Soyouz 34 sans équipage qui vient s'amarrer à la station spatiale. Le 13, Soyouz 32 revient sur Terre inhabité mais avec un chargement constitué d'échantillons de matériaux et de résultats d'expériences scientifiques. L'équipage avait déployé une antenne de radio-télescope de 10 mètres de diamètre à l'extérieur de la station pour des expériences d'interférométrie avec des instruments sur Terre. Une fois l'expérience achevée, l'antenne KRT-10 est larguée mais elle s'accroche au passage à un équipement situé sur la coque. Les cosmonautes doivent improviser le 15 aout une sortie extravéhiculaire pour libérer l'antenne.
Après avoir passé 175 jours à bord de la station, Liakhov et Rioumine regagnent la Terre le à bord de Soyouz 34[6].
L'équipage permanent suivant est lancé le . Il est composé de Leonid Popov et de Valeri Rioumine.
Ce dernier, qui séjournait encore dans l'espace sept mois plus tôt, remplace Valentin Lebedev qui s'est blessé au genou peu avant le décollage. Il réintègre la station spatiale le et, de manière imprévue, retrouve sa propre liste de consignes rédigée à l'intention de l'équipage suivant. L'équipage reçoit la visite de quatre équipages dont trois dans le cadre du programme Intercosmos.
Un équipage de deux visiteurs arrive à bord d'une nouvelle version du vaisseau Soyouz : le Soyouz-T. Celle-ci est équipée de panneaux solaires lui donnant une autonomie de 11 jours contre 2 jours pour la version précédente. Le nouveau vaisseau dispose d'un ordinateur utilisant des semi-conducteurs permettant une navigation plus économique et autonome par rapport au centre de contrôle sur Terre. Il peut transporter un équipage de 3 personnes.
Popov et Rioumine reviennent sur Terre le après avoir encore porté le record de durée d'un séjour dans l'espace à 185 jours, Rioumine cumulant 360 jours de présence au cours de ses deux missions.
Le , Soyouz T-3 emporte trois cosmonautes, lesquels ne passent qu'une dizaine de jours dans la station, à la fois pour remplacer certains équipements et pour vérifier la capacité du nouveau modèle de vaisseau à transporter trois personnes.
Le cinquième et dernier équipage permanent, composé de Vladimir Kovalionok et Viktor Savinykh, est lancé le à bord de Soyouz T-4.
En mars et en mai, il reçoit les équipages de visiteurs des deux derniers Soyouz : Soyouz 39 et 40.
Entre-temps, un nouveau vaisseau s'est amarré à Saliout 6, le : Cosmos 1267. Il s'agit d'un vaisseau de type TKS développé pour desservir les stations Almaz. Lourd de 17 tonnes, il comporte à la fois une capsule, permettant un éventuel retour d'urgence de l'équipage, et une vaste soute pressurisée pour le fret. La capsule revient sur Terre peu après l'amarrage. Le reste du vaisseau restera en revanche attaché à la station jusqu'à la fin.
Kovalionok et Savinykh rentrent sur Terre le , après 74 jours de vol.
La station ne sera désorbitée qu'un an plus tard, le . Elle sera restée près de cinq ans dans l'espace, ayant été occupée par cinq équipages permanents (pour une durée totale de 684 jours) et onze équipages de visiteurs, dont neuf ressortissants de pays étrangers[10].
Caractéristiques techniques
modifierLa station spatiale Saliout 6 introduit une modification fondamentale par rapport aux stations Saliout qui l'ont précédé avec la présence d'un deuxième port d'amarrage situé à l'arrière de la station spatiale qui permet à deux vaisseaux d'être amarrés en même temps. À cet effet le compartiment arrière hérité de Soyouz disparait. La station est prolongée à l'arrière de plus d'un mètre. Dans la partie centrale de ce prolongement est installé le port d'amarrage. À la périphérie de celui-ci se trouvent les deux moteurs de la propulsion principale repris des stations Almaz, quatre ensembles de moteurs de contrôle d'attitude installés à l'extérieur de la coque prolongée ainsi que les réservoirs contenant les ergols utilisés par les moteurs. Ces réservoirs peuvent être remplis par les vaisseaux Progress qui utilisent à cet effet des conduites qui traversent le collier d'amarrage. Par ailleurs la taille du compartiment d'amarrage-transfert situé à l'avant a été accru ainsi que celle de l'écoutille utilisée pour les sorties extravéhiculaires. Un nouveau système appelé Rodnik (source) est utilisé pour déshumidifier l'atmosphère de la station. Celle-ci comporte désormais une douche copie de celle installée à bord des stations Almaz[11]..
Les vaisseaux cargo Progress s'amarraient automatiquement à l'écoutille située à l'arrière de la station, et étaient ouverts et verrouillés par les cosmonautes depuis la station. Le transfert du carburant vers la station avait lieu automatiquement sous le contrôle de la Terre. Un deuxième point d'amarrage permettaient aux équipages effectuant des séjours de longue durée de recevoir des vaisseaux visiteurs . 12 cargos Progress ont apporté plus de 20 tonnes d'équipement, provisions et carburant. Un vaisseau de transport expérimental appelé « Cosmos 1267 » s'est amarré à Saliout 6 en 1982. Ce vaisseau était conçu à l'origine pour le programme Almaz. Cosmos 1267 a démontré que de grands modules pouvaient s'amarrer automatiquement aux stations spatiales, un grand pas vers les stations multimodulaires Mir et ISS.
- Longueur : 15,8 m
- Diamètre maximal : 4,15 m
- Volume habitable : 90 m3
- Masse au lancement : 19 824 kg
- Lanceur : fusée Proton (trois étages)
- Inclinaison orbitale : 51,6°
- Envergure entre les panneaux solaires : 17 m
- Surface de panneaux solaires : 51 m2
- Nombre de panneaux solaires : 3
- Puissance disponible : 4–5 kW
- Vaisseaux de ravitaillement : cargos Soyouz, Soyouz T, Progress, TKS
- Nombre de points d'amarrage : 2
- Nombre total de missions habitées : 18
- Nombre total de missions non-habitées : 13
- Nombre total de missions habitées longue durée : 6
- Nombre de moteurs principaux : 2
- Puissance des moteurs principaux (chacun) : 300 kgf (2,9 kN)
Liste des équipages de Saliout 6
modifierMission | Type | Équipage | Date de lancement |
Mission aller | Date de retour |
Mission retour | Durée (jours) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Saliout 6 - EO-1 | Permanent | Yuri Romanenko, Georgi Grechko |
01 h 18 40" UTC |
Soyouz 26 | 11 h 18 47" UTC |
Soyouz 27 | 96,42 |
Saliout 6 - EP-1 | Visiteur | Vladimir Dzhanibekov, Oleg Makarov |
12 h 26 00" UTC |
Soyouz 27 | 11 h 24 58" UTC |
Soyouz 26 | 5,96 |
Saliout 6 - EP-2 | Visiteur | Aleksei Gubarev, Vladimir Remek Tchécoslovaquie |
15 h 28 00" UTC |
Soyouz 28 | 13 h 44 00" UTC |
Soyouz 28 | 7,93 |
Saliout 6 - EO-2 | Permanent | Vladimir Kovalyonok, Aleksandr Ivanchenkov |
20 h 16 45" UTC |
Soyouz 29 | 11 h 04 17" UTC |
Soyouz 31 | 139,62 |
Saliout 6 - EP-3 | Visiteur | Pyotr Klimuk, Miroslaw Hermaszewski Pologne |
15 h 27 21" UTC |
Soyouz 30 | 13 h 30 20" UTC |
Soyouz 30 | 7,92 |
Saliout 6 - EP-4 | Visiteur | Valeri Bykovski, Sigmund Jähn Allemagne de l'Est |
14 h 51 30" UTC |
Soyouz 31 | 11 h 40 34" UTC |
Soyouz 29 | 7,87 |
Saliout 6 - EO-3 | Permanent | Vladimir Liakhov, Valery Ryumin |
11 h 53 49" UTC |
Soyouz 32 | 12 h 29 26" UTC |
Soyouz 34 | 175,02 |
Saliout 6 - EO-4 | Permanent | Leonid Popov, Valery Ryumin |
13 h 38 22" UTC |
Soyouz 35 | 09 h 49 57" UTC |
Soyouz 37 | 184,84 |
Saliout 6 - EP-5 | Visiteur | Valery Kubasov, Bertalan Farkas Hongrie |
18 h 20 39" UTC |
Soyouz 36 | 15 h 06 23" UTC |
Soyouz 35 | 7,87 |
Saliout 6 - EP-6 | Visiteur | Yuri Malyshev, Vladimir Axionov |
14 h 19 30" UTC |
Soyouz T-2 | 12 h 39 00" UTC |
Soyouz T-2 | 3,93 |
Saliout 6 - EP-7 | Visiteur | Viktor Gorbatko, Phạm Tuân Viêt Nam |
18 h 33 03" UTC |
Soyouz 37 | 15 h 15 02" UTC |
Soyouz 36 | 7,86 |
Saliout 6 - EP-8 | Visiteur | Yuri Romanenko, Arnaldo Tamayo Méndez Cuba |
19 h 11 03" UTC |
Soyouz 38 | 15 h 54 27" UTC |
Soyouz 38 | 7,86 |
Saliout 6 - EP-9 | Visiteur | Leonid Kizim, Oleg Makarov Gennady Strekalov |
14 h 18 28" UTC |
Soyouz T-3 | 09 h 26 10" UTC |
Soyouz T-3 | 12,80 |
Saliout 6 - EO-5 | Permanent | Vladimir Kovalyonok, Viktor Savinykh |
19 h 00 11" UTC |
Soyouz T-4 | 12 h 37 34" UTC |
Soyouz T-4 | 74,73 |
Saliout 6 - EP-10 | Visiteur | Vladimir Dzhanibekov, Jugderdemidiyn Gurragcha Mongolie |
14 h 58 55" UTC |
Soyouz 39 | 11 h 40 58" UTC |
Soyouz 39 | 7,86 |
Saliout 6 - EP-11 | Visiteur | Leonid Popov, Dumitru Prunariu Roumanie |
17 h 16 38" UTC |
Soyouz 40 | 13 h 58 30" UTC |
Soyouz 40 | 7,86 |
27 personnes se sont rendues dans la station dont 6 à deux reprises (Romanenko, Makarov, Rioumine, Djanibekov Popov et Kovalionok).
Deux équipages (Soyouz 25 et 33), soit quatre cosmonautes ont manqué leur cible.
Sorties extra-véhiculaires de Saliout 6
modifierMission | Marcheurs | Début (UTC) | Fin (UTC) | Durée | Commentaires |
---|---|---|---|---|---|
Saliout 6 - PE-1 | Romanenko, Grechko | 21 h 36 |
23 h 04 |
1 heure 28 minutes | Test de la combinaison spatiale Orlan-D |
Saliout 6 - PE-2 | Kovalyonok, Ivanchenkov | 04 h 00 |
06 h 20 |
2 heures 05 minutes | Récupération d'expérimentations |
Saliout 6 - PE-3 | Ryumin, Liakhov | 14 h 16 |
15 h 39 |
1 heure 23 minutes | Retrait de l'antenne radio |
Vaisseaux et équipages
modifier(Équipages lancés, vaisseaux lancés et dates d'atterrissage listées)
- Soyouz 25 — 9- — amarrage manqué
- Soyouz 28 — 2- — vol Intercosmos
- Soyouz 30 — — — vol Intercosmos
- Soyouz 31 — — — vol Intercosmos
- Soyouz 32 — — - a atterri vide
- Soyouz 33 — 10- — vol Intercosmos — amarrage manqué
- Soyouz 34 — — — a atterri avec un équipage
- Lancé vide pour remplacer Soyouz 33
- Soyouz 36 — — — vol Intercosmos
- Soyouz 37 — — — vol Intercosmos
- Soyouz 38 — 18- — vol Intercosmos
- Soyouz 39 — 22- — vol Intercosmos
- Soyouz 40 — 14- — vol Intercosmos
Notes et références
modifierNotes
modifier- L'analyse du système d'amarrage de Soyouz 25 endommagé n'est pas possible car il fait partie du module orbital largué avant la descente sur Terre.
- L'équipage aurait pu désamarrer Soyouz 26 puis se ré amarrer sur l'autre port mais cette manœuvre non planifiée n'avait pas été répétée et était jugée dangereuse par les responsables soviétiques.
Références
modifier- « Kosmonavtika - par Nicolas Pillet », sur www.kosmonavtika.com (consulté le )
- « Kosmonavtika - par Nicolas Pillet », sur www.kosmonavtika.com (consulté le )
- Baker 2007, p. 61-62
- Baker 2007, p. 62-63
- « Kosmonavtika - par Nicolas Pillet », sur www.kosmonavtika.com (consulté le )
- Baker 2007, p. 63-64
- « Kosmonavtika - par Nicolas Pillet », sur www.kosmonavtika.com (consulté le )
- « Kosmonavtika - par Nicolas Pillet », sur www.kosmonavtika.com (consulté le )
- « Kosmonavtika - par Nicolas Pillet », sur www.kosmonavtika.com (consulté le )
- Baker 2007, p. 65-66
- Zimmerman 2003, p. 93-94
- « Kosmonavtika - par Nicolas Pillet », sur www.kosmonavtika.com (consulté le )
Bibliographie
modifier- (en) David M Hartland, The story of space station Mir, Berlin, Springer Praxis, , 424 p. (ISBN 0-387-23011-4) Histoire des stations spatiales Almaz, Saliout et Mir
- (en) B.J. Bluth et M Helppie, Soviet Space stations as analogs 2ème edition, NASA, (lire en ligne)Description détaillée des caractéristiques des stations Saliout par la NASA réalisée en 1986.
- (en) Boris Tchertok, Rockets and People volume 4 : the moon race, NASA History series, , 663 p. (ISBN 978-0-16-089559-3, lire en ligne)Mémoires du bras droit de Korolev couvrant la genèse de la station Saliout et ses débuts.
- (en) Robert Zimmerman, Leaving earth, Joseph Henry Book, , 528 p. (ISBN 978-0-309-08548-9)Histoire des stations spatiales de Saliout à la Station spatiale internationale
- (en) Philip Baker, Manned space stations an introduction, Chichester, Springer Praxis, , 170 p. (ISBN 978-0-387-30775-6) Synthèse sur l'histoire des stations spatiales de Saliout à la Station spatiale internationale
- (en) Albert A. Harrison, Spacefaring : the human dimension, University of California Press, , 342 p. (ISBN 978-0-520-92965-4, 978-0-585-39162-5 et 978-1-597-34909-3, OCLC 49570329, lire en ligne)La dimension humaine des missions spatiales
- (en) Grujica S. Ivanovitch, Salyut the first space station : Triumph and Tragedy, Berlin, Springer Praxis, , 426 p. (ISBN 978-0-387-73585-6)Genèse de la station Saliout et mission de l'équipage de Soyouz 11.