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Saint-Servan

ancienne commune française d'Ille-et-Vilaine

Saint-Servan est une ancienne commune française, qui a été rattachée avec Paramé le [1] à la ville de Saint-Malo, dont elle est devenue un quartier (elle occupait l'actuel quartier de Saint-Servan-Solidor et les autres quartiers du sud).

Saint-Servan
Saint-Servan-sur-Mer
Saint-Servan
Vue sur l'ancien arsenal depuis la tour Solidor.
Blason de Saint-Servan
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bretagne
Département Ille-et-Vilaine
Arrondissement Saint-Malo
Commune Saint-Malo
Intercommunalité Saint-Malo Agglomération
Statut Ancienne commune
Code postal 35400
Code commune 35313
Démographie
Population 14 963 hab. (1962)
Géographie
Coordonnées 48° 38′ 10″ nord, 2° 00′ 53″ ouest
Élections
Départementales Saint-Malo-Sud
Historique
Fusion
Commune(s) d'intégration Saint-Malo
Localisation
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Saint-Servan
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Saint-Servan
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Saint-Servan
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Saint-Servan
Vue sur Saint-Servan depuis le toit de l’hôtel Beauvallon à Dinard.

Elle est située sur l'emplacement de l'ancienne cité gallo-romaine d'Aleth. Historiquement, Saint-Malo et Saint-Servan ont longtemps été rivales[2].

Géographie

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Saint-Servan est située au nord du département d'Ille-et-Vilaine en région Bretagne, en France. Elle fait partie du pays de Saint-Malo. Elle est située en bord de mer, le long de la Manche. Parmi les différents fiefs, et lieux-dits : Quelmer et son cimetière marin.

Toponymie

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Durant la Révolution, la commune porte le nom de Port-Solidor[3].

En 1920, la commune est renommée Saint-Servan-sur-Mer[3].

Histoire

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Époque romaine

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La cité romaine d'Aleth était le centre d'une région agricole : plus de 500 établissements agricoles édifiés à l'époque romaine ont été identifiés dans un rayon de 35 kilomètres. Le petit village maritime devint une cité importante dotée d'une véritable enceinte fortifiée. Elle est en partie abandonnée pour Corseul à la fin du règne d'Auguste (14 ap. J.-C.) mais reprend de l'importance lorsque la crainte des Barbares pousse les Romains à dégarnir Corseul pour regrouper leurs troupes à Aleth. La cité devient la capitale de la civitas (du district) des Coriosolites pendant cent ans. Puis, vers 370, les troupes cantonnées à Aleth quittent la ville pour assurer la défense des frontières orientales de l'Empire. Les Latins quittent la cité, les premiers Bretons débarquent. En 420, Aleth est toujours la capitale d'une civitas romaine mais l'administration romaine a déserté la ville[réf. nécessaire].

Des pans du mur d'enceinte de l'ancien castellum romain épais d'un mètre cinquante d'épaisseur sont toujours visibles. Dans le port Solidor, les archéologues ont découvert, en 1973, les restes d'une station de pompage remontant à l'époque romaine qui permettait l'approvisionnement des bateaux en eau douce et qui comprenait une machinerie de 1 500 kg avec des pistons de bronze et soupapes de cuir[4] ; elle alimentait sept canalisations qui, elles-mêmes, débouchaient sur des fontaines[réf. nécessaire].

Moyen Âge

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La tour Solidor.
 
Saint-Malo et Saint-Servan furent reliés, de 1873 à 1922, par un pont roulant marin.

La cité continue à être un port actif après le départ des Romains. Elle devient le siège d'un évêché (attesté à partir du VIIIe siècle) et est dotée d'une cathédrale (Saint-Pierre), construite à l'époque carolingienne en style roman, dont subsistent aujourd'hui le chœur et les soubassements.

L'installation des Vikings sur la Rance pendant 30 ans est sans doute à l'origine de la reconstruction de la cathédrale vers 1150 sur le rocher voisin de Saint-Malo par l'évêque Jean de Châtillon (1098-1163)[5],[6]. Évêque d'Aleth de 1142 à 1146, puis de Saint-Malo de 1146 à 1163.

En 1255, Guillaume du Mottay conduit une révolte des Servannais contre la prééminence de Saint-Malo.

La tour Solidor est édifiée entre 1379 et 1384 par le duc Jean IV sous la direction de son architecte Étienne Le Ture, sur les fondations de l'ancienne tour viking d'Oreigle. Cette construction est utilisée pour contrôler le trafic sur la Rance, face à la ville de Saint-Malo qui a intégré le royaume de France.

En , des troupes anglaises menées par le duc de Lancastre débarquent à Rothéneuf et assiègent Saint-Malo pour le compte de Jean IV. Les défenseurs malouins résistent et, en novembre, plusieurs milliers de soldats français menés par Bertrand du Guesclin arrivent à Saint-Servan, aux Bas-Sablons, entraînant la retraite des Anglais[7].

L’aventurier August Duhaut Cilly, maire de Saint-Servan en 1836, a réalisé un tour du monde sur son navire Le Héros. Il a exploré les côtes ouest de l’Amérique, mais surtout s’est rendu à Hawaï, pour rapatrier les corps du Roi des Îles, mort à Londres l’année précédente[8]

Époque moderne

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Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la ville se développe de part et d'autre de l'artère principale, devenue aujourd'hui la rue Ville-Pépin.

Malgré le refus des habitants, Saint-Servan est intégrée à Saint-Malo sur ordre du roi de France Louis XV et le reste jusqu'à la Révolution française[2].

Durant la guerre de Sept Ans, Saint-Servan est attaquée par les Britanniques, qui incendient 80 navires à Solidor le et se replient sur Cancale[7].

Révolution française

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En 1789, la ville se proclame « commune distincte » et affirme son indépendance par rapport à Saint-Malo[2]. La ville compte alors 10 000 habitants[2].

Le XIXe siècle

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Sous la monarchie, l'Empire et la Troisième République, on construit des bateaux dans l'anse Solidor, à la Cité[réf. nécessaire].

Une communauté importante provenant du Royaume-Uni s'installe à Saint-Servan pour le commerce. La plupart sont enterrés dans le carré protestant au cimetière de la Vigne au Chapt. En 1822, un temple protestant est ouvert dans la ville[9].

Louis Duchesne voit le jour le . En 1849, Jean-Baptiste Duchesne fonde le comptoir de la Société de l'Océanie à Oregon City, aux États-Unis.

Saint-Servan, dont l'activité économique repose sur la pêche à la morue et la construction navale, connaît un déclin relatif vers 1850 puisque la région manque de voies de communication. Certains Servannais émigrent en Californie lors de la loterie des lingots d'or entre 1851 et 1853 : les Boudan, Buisson, Cassagne, Louis Miniac, etc.

En 1869, un grand hôtel de ville est édifié sur la place centrale par Hippolyte Béziers-Lafosse[10].

Le , l'huissier servannais Roty est assassiné[réf. nécessaire].

Le , l'homme politique, militaire et diplomate Jean-Baptiste Cécille meurt dans la commune.

En 1887, l'ancien maire de Saint-Servan Alexandre Chèvremont décrit ainsi la ville : « petite ville paisible et gracieuse, demi-champêtre et demi-maritime, nonchalamment assise sur ses cinq collines, en face de son heureuse rivale [Saint Malo] »[11]

Le XXe siècle

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Le , l'inventaire des biens de l'église conduit à l'arrestation de trois officiers du 47e régiment d'infanterie[12], L'officier Joseph Cléret de Langavant, qui a refusé de forcer les portes de l'église paroissiale, passe en conseil de guerre et est exclu de l'armée.

En 1909, le Servannais Marie-Ange Tardivel est impliqué dans l'affaire Steinlen[réf. nécessaire].

 
L'académicien Louis Duchesne en 1920.

En 1911, l'historien et archéologue servannais Louis Duchesne est élu à l'Académie française, au fauteuil no 36.

L'union sportive servannaise, fondée par des Anglais, et composée presque uniquement de joueurs britanniques, remporte pratiquement toutes les compétitions de football organisées en Bretagne avant 1914[13].

La Première Guerre mondiale

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Le Monument aux morts de Saint-Servan porte les noms de trois cent cinquante trois soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[14].

Edmond Nowé, né en 1888 à Saint-Servan, soldat au 5e bataillon d'infanterie légère d'Afrique, fut fusillé pour l'exemple le à Alger pour « crimes suivis de vol ». Pierre Le Gruiec, né en 1890 à Saint-Servan, soldat au 120e régiment d'infanterie, fut aussi fusillé pour l'exemple le à Somme-Yèvre (Marne)[15].

Sur le monument aux morts de Saint-Servan dédié à la Première Guerre mondiale, figurent 434 noms. Depuis le , à l'occasion du 50e anniversaire de la fusion des trois villes (Saint-Malo, Saint-Servan et Paramé), les trois monuments ont été réunis sur l'esplanade de Rocabey face à l'église Notre Dame, sur les deux côtés six stèles en granit où sont gravés les noms des 79 victimes de la Seconde Guerre mondiale, ainsi que 271 victimes civiles de cette dernière, 30 noms de la guerre d'Indochine, 26 de la (guerre) d'Algérie, deux de Corée et une pour service rendu à la Nation[16].

L'entre-deux-guerres

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En 1920, le poète René Martineau, intime de Léon Bloy et ami de Georges Hugnet ainsi que de Rouault, s'installe au manoir de la Verderie. Il y crée un cénacle fréquenté par Théophile Briant, Paul Vimereu, Gustave Bord, François Tuloup, Roger Vercel, André Savignon, Esnoul Le Sénéchal…[réf. nécessaire]

L'actuelle station de biologie marine de Dinard, située à Dinard depuis 1935[17], avait d'abord été installée à l'île Tatihou de 1887 à 1923[18] puis à Saint-Servan de 1924 à 1935[19].

En , le marin Louis Barré meurt lors de la mutinerie du Terreneuvien Saint-Mathurin[réf. nécessaire].

En , le colonel Maurice Guillaume, patron du journal Choc, est agressé par quatre membres du Parti Social Français à son château de la Mothe, à Saint-Servan[réf. souhaitée].

En 1938, le maire et ministre de l'Air Guy La Chambre épouse la chanteuse Cora Madou dans l'église Saint-Jean-l'Évangéliste de Saint-Servan[20].

La Seconde Guerre mondiale et après-guerre

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Le monument aux morts de Saint-Servan porte les noms de 150 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[21]. Parmi eux, plusieurs résistants morts en déportation comme André Bourhis[n. 1], François Godest[réf. nécessaire], Robert Hamoniau[réf. nécessaire], Gaston Thouvenot, etc.

Onze soldats originaires de Saint-Servan sont morts pendant la guerre d'Indochine, un pendant la guerre de Corée et sept pendant la guerre d'Algérie[21].

La fusion avec Saint-Malo

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Saint Malo et Saint Servan vus du ciel.

La construction de l'usine marémotrice de la Rance en 1966 permet de relier Saint-Servan à Dinard[2] par la route départementale 168.

En 1967, Saint-Servan-sur-Mer fusionne avec les communes de Paramé et de Saint-Malo et est désormais un quartier de Saint-Malo.

Politique et administration

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Liste des maires de Saint-Servan

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Liste des maires successifs jusqu’à la fusion avec Saint-Malo en 1967[22],[23]
Période Identité Étiquette Qualité
         
1790 1790 Alexandre Duparquier   Négociant
1790 1794 Pierre Lemoine   Président de la municipalité
1795 1797 Luc-François Pointel    
1797 1797 Joseph Claude Marie de Coutances    
1797 1797 Michel Louis Leturc    
1797 1798 Jean Olivier Carrouge    
1798 1799 Yves Joseph Tresvaux    
1801 1808 Luc-François Pointel    
1808 1815 Ambroise Bougourd    
1815 1817 François Claude Dubois Légitimiste  
1817 1821 François-Marie Delorme-Villedaulé   Armateur
1821 1824 Mathurin Guillaume Guibert de La Noe   Armateur, corsaire, négociant
1824 1830 Mathurin Joseph Guibert de La Noe Légitimiste Armateur, fils du précédent
1830 1835 Jacques Epron-Desjardins   Contre-amiral
1835 1838 Auguste Duhaut-Cilly   Capitaine au long cours
1838 1840 Charles Lossieux    
1840 1848 Philippe Douville    
1848 1866 Édouard Michel Gouazon Bonapartiste Conseiller général de Saint-Servan (1864 → 1866)
1866 1869 Paul Pointel Bonapartiste Officier de marine
Conseiller général de Saint-Servan (1867 → 1871)
1870 1874 François-Marie Le Pomellec Centre
gauche
Avocat puis armateur
Conseiller général de Saint-Servan (1871 → 1877)
1875 1876 Alexandre Chèvremont   Préfet, historien
1876 1877
(décès)
François-Marie Le Pomellec Centre
gauche
Avocat puis armateur
Député d'Ille-et-Vilaine (1876 → 1877)
Conseiller général de Saint-Servan (1871 → 1877)
1877 1888 François Lenormand Républicain Conseiller général de Saint-Servan (1877 → 1895)
1888 1899 Léonce Eugène Demalvilain Républicain Armateur, président du tribunal de commerce
Député d'Ille-et-Vilaine (1893 → 1897)
Conseiller d'arrondissement
1899 1900 Gaston Busson    
1900 1901 Léonce Adrien Demalvilain Républicain Propriétaire, armateur et négociant
Conseiller général de Saint-Servan (1895 → 1919)
1901 1903 Auguste Aubrée    
1903 1919 Léonce Adrien Demalvilain Républicain Propriétaire, armateur et négociant
Conseiller général de Saint-Servan (1895 → 1919)
1919 1923 Eugène Brouard FR Conseiller général de Saint-Servan (1922 → 1928)
1923 1929 Jules Haize Républicain
national
Imprimeur
Conseiller d'arrondissement (1925 → 1931)
1929 1932
(décès)
Léonce Adrien Demalvilain Républicain Propriétaire, armateur et négociant
Conseiller général de Saint-Servan (1928 → 1932)
1932 1940 Guy La Chambre Rad. Avocat, ministre
Député d'Ille-et-Vilaine (1928 → 1940)
Conseiller général de Dinard (1930 → 1940)
Révoqué par le Gouvernement de Vichy le 5 octobre 1940[24]
Les données manquantes sont à compléter.
1944 1944 Paul Delacour DVD Importateur de sel
1944 1945 Célestin Huët   Médecin
1945 1953 Paul Delacour DVD Importateur de sel
1953 1959 Yves Menguy CNIP Capitaine au long cours, maire honoraire
1959 1965 Lucien Huet UNR Armateur
Conseiller général de Saint-Servan (1961 → 1967)
1965 1967 Marcel Planchet SE Entrepreneur de travaux publics

En 1965, Marcel Planchet succède à Lucien Huet jusqu'à la fusion des trois villes en 1967 et sera le premier maire du grand Saint-Malo.

Tendances politiques et résultats

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Référendums

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Référendum sur l'autodétermination de l'Algérie[25]
Oui :
5 647
(84,87 %)
Non :
1 007
(15,13 %)
Référendum constitutionnel de 1958[26]
Oui :
6 112 (85,00 %)
Non :
1 079 (15,00 %)
Référendum constitutionnel de 1945[27]
Oui :
5 840 (97,77 %)
Non :
133
(2,23 %)
Oui :
4 447 (75,07 %)
Non :
1 477
(24,93 %)

Services administratifs

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Saint-Servan dispose de plusieurs services administratifs[28] :

Démographie

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Évolution démographique
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
10 4868 8369 2559 6619 9759 94810 2579 6369 964
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
12 80212 70913 31212 56512 28112 86712 16311 60812 240
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
12 59712 24212 82312 62212 51012 69312 32312 83213 763
1962 - - - - - - - -
14 963--------
Nombre retenu à partir de 1962 : population sans doubles comptes.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[3])

Monuments et lieux touristiques

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Centre-ville

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La rue Ville-Pépin, depuis la maison Miniac, début XXe siècle.
  • la rue Ville-Pépin, principal axe de l'ancienne commune.
  • La place Bouvet, place de l'ancienne mairie.
  • Le parc Bel-Air, avec son ancienne tour de moulin transformée ensuite en sémaphore.
  • L'école du Bel-Air, fresque Les Fables de la Fontaine de Geoffroy Dauvergne (1953).
  • L'ancien hôtel de Ville de Saint-Servan, devenu depuis 1967, date de la fusion de la commune avec Saint-Malo, une annexe. C'est un bâtiment de style néo-Renaissance en briques et pierres. Il a été construit vers 1860 par l'architecte Hippolyte Béziers-Lafosse.
  • La chapelle Saint-Louis, rue Ville-Pépin, construite en 1612.
  • La place de la Roulais.
  • La rue Dauphine, une maison de 1719 au no 10. Du no 16 au no 20, puis du no 22 au no 24, maison de 1684. Au no 38, une maison construite en 1747.
  • La rue Georges-Clemenceau. Aux nos 47-49, des maisons construites en 1723. Au no 66, une maison de 1844. Aux nos 67-69, des habitations datant de 1725. Aux nos 83-85, des maisons de 1674.

Quartier Solidor

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  •  
    Le quartier Solidor, vu du sentier GR 34 sur la cité d'Aleth
    L'embouchure de la Rance.
  • La tour Solidor du XIVe siècle abritant le musée des Cap-Horniers.
  • Le port de Solidor est l'ancien site de construction navale. Du port, il est possible de voir l'estuaire de la Rance, le rocher de Bizeux avec sa statue de la vierge et l'usine marémotrice.
  • La cité d'Aleth : ancienne place forte gallo-romaine, fortifiée par Vauban puis par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale avec bunkers et réseaux souterrains. Un chemin des douaniers (GR 34) en fait le tour.
 
La cité d'Aleth et la maison de Louis Duchesne en 1920.
 
La maison aux volets bleus de l'académicien Louis Duchesne (1843-1922), au-dessus du port Saint-Père.
 
La tour marégraphe.
  • Le marégraphe : une tour marégraphe construite par la direction hydraulique de Brest à la fin du XIXe siècle[29] sur l'embouchure de la Rance afin d'avoir une connaissance précise de la marée. Il se situe à côté du port de Saint-Père, au pied de la cité d'Aleth. Il est encore utilisé aujourd'hui pour le fonctionnement du barrage sur la Rance[29]. Il s'agit d'une tour creuse, de 5 mètres de large à sa base et 3,5 m à son sommet par laquelle on accède par une rampe de 19 mètres. L'eau de mer y entre par une ouverture toujours immergée au pied de la tour (pour éviter les interférences dues aux vagues). La chambre d'observation est équipée d'un maréomètre, invention de M. Chazellon[29]. Il s'agit d'un cylindre horizontal recouvert d'une feuille de papier sur lequel s'inscrivent les hauteurs de marées. Le marégraphe est construit sur un antique lieu d'échouage des navires approvisionnant Aleth. On retrouve d'ailleurs sous la rampe d'accès les vestiges d'une maçonnerie gallo-romaine[29]. Endommagé en août 1944 lors des combats pour la libération de Saint-Malo, le marégraphe est rénové en 1970[29].

Quartier des Bas-Sablons

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Maison le long de la plage des Bas-Sablons, avec la porte d'entrée en hauteur.
  • L'anse et la plage des Bas-Sablons.
  • Le phare des Bas-Sablons sur le quai de la plage du même nom.
  • Le jardin de la place Monseigneur-Duchesne, avec le buste de Louis Duchesne (1900), œuvre du statuaire sculpteur Paul Roussel.
  • L' Hôtel Victoria, construit en 1888, la grande salle fut décorée en 1939 par la peintre Étienne Blandin (1903-1991) de cinq grands tableaux : Jacques Cartier au Canada - Dugay Trouin à Rio de Janeiro - La prise du Kent par Robert Surcouf - Le combat de l'Aréthuse commandée par le servannais Pierre Bouvet contre le vaisseau anglais l'Amelia, 116 × 184 cm (Collection de la Ville de Saint-Malo) - Le Pourquoi Pas ? du commandant Charcot à l'Île Petermann en Antarctique, ce dernier faisant 198 × 322 cm (Collection de la Ville de Saint-Malo)[30].

Quartier Sainte-Croix

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  • L'église Sainte-Croix (inscrite au titre des monuments historiques) se signale par son clocher carré à dôme. Il s'élève au-dessus des toits de l'ancien arsenal. L'église est un vaste édifice dont la première pierre a été posée en 1715. Elle a remplacé l'ancienne église paroissiale de Saint-Servan devenue trop petite. L'église a été construite par les ingénieurs du roi : le Savoyard Amédée Frézier, le Parisien Siméon Garangeau et par l'architecte Jean Datour. Elle fut consacrée en 1743. Elle fut pavée en 1785. La tour et les trois premières travées sont reconstruites entre 1828 et 1840 à partir des plans de l'architecte de la ville Julien Leclair. Les vitraux réalisés en 1962 sont de Joseph Archepel.
  • L'église paroissiale Saint-Pierre.
  • La roseraie Sainte-Anne, un jardin d'une superficie de 4 000 m2, situé dans le potager d'un ancien monastère du XVIIIe siècle, clos de murs. Elle regroupe diverses variétés de rosiers et de plantes vivaces.

Quartier du Rosais

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Quartier Bellevue

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Quartier La Pie

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  • La chapelle de l'Hôpital général (XVIIIe siècle).
  • La maison natale de Suzy Solidor.

Malouinières

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Manoirs

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  • Manoir de la Baronnerie du XVIIe siècle, route de Saint-Jouan-des-Guerets, tourelle et chapelle.
  • Manoir de Beauregard, rue de la Glacière, 1711 sur le fronton de la porte.Il était autrefois accosté de deux ailes qui furent démolies vers la fin du XIXe siècle, propriété de la famille Faisant en 1513.
  • Manoir de Beauvais, route de Château-Malo, en 1513 à la famille Lésvêque, puis au XVIIIe siècle à la famille Grout.
  • Manoir de Belestre, route de Saint-Méloir-des-Ondes.
  • Manoir de Saint-Étienne, route de Château-Malo, a appartenu à la famille d'Arthuys.
  • Manoir de la Flandais, route de Saint Jouan des Guérets, avec une tourelle.
  • Manoir du Fougeray, route de Saint-Méloir-des-Ondes.
  • Manoir de la Grande-Simonnais, tourelle et chapelle, 1782.
  • Manoir de la Grand'Fontaine, route de Château-Malo.
  • Manoir de la Guénetrie, route de Château-Malo, chapelle de 1620.
  • Manoir des Guimerais, route de Saint-Jouan-des-Guerets, appartient à la famille Thomas, puis Saisset et Julien.
  • Manoir de la Hulotais ou Hulottais, XVIIe siècle, chapelle 1712, route de Saint-Malo. (Famille Dufresne)
  • Manoir de Lorette, route Saint-Jouan-des-Guerets, chapelle reconstruite en 1725 bénite par Jacques Magon de Trégeury, chanoine de Saint-Malo.
  • Manoir du Haut-Mottay, chapelle,reconstruit en 1667, route de Saint-Méloir-des-Ondes.
  • Manoir de la Moutonnerie, route de Saint-Méloir-des-Ondes.
  • Manoir de Riancourt ou Riaucourt, rue de Riaucourt, avec chapelle de la Sainte Trinité, reconstruite en 1733, propriété de Jacques Vincent des Bas-Sablons. Elle fut bénite le par M. Perrée, vicaire général de Saint-Malo (Pouillé de Rennes). Robert Surcouf y meurt en 1827. Dévasté par un incendie en 1924. La porte d'entrée de l'ancien aquarium de Saint-Malo provient de la chapelle du manoir de Riancourt
  • Manoir de la Tréhérais ou Tréhairais, route de Saint-Méloir-des-Ondes.
  • Manoir de la Verrerie, portail de 1637 par Noël Danycan au 26 rue de Dreux.
  • Manoir de la Ville Anne, route de Saint-Méloir des Ondes, chapelle, Colombier.
  • Manoir de la Ville-és-Chats, route de Château-Malo, famille Porcon de la Barbinais au XVe siècle, Manigard en 1513 et Nepvou.

Lieux divers

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Héraldique

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Le blason de Saint-Servan se blasonne ainsi :

« D'azur au voilier contourné d'or à dextre, pavillonné de sable, voguant sur une mer de sinople, au rocher de sable, mouvant de la mer à senestre, sommé d'une tour carrée essorée d'or, pavillonnée de sable; au chef d'argent chargé de cinq mouchetures d'hermine[31]. »

Tableaux

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Lucien Simon : Le départ en barque de saint Galonnec, Saint-Servan (huile sur toile, vers 1890).
  • Lucien Simon : Le départ en barque de saint Galonnec, Saint-Servan (huile sur toile, vers 1890).

Personnalités liées à la ville

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Notes et références

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  1. André Bourhis, né le à Lambézellec, arrêté le à Saint-Servan, décédé à Watenstedt (un kommando du camp de concentration de Neuengamme) le

Références

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  1. « Commune de Saint-Servan-sur-Mer (35313) : commune périmée », Code Officiel Géographique (date de référence : 01/01/2020), sur insee.fr (consulté le ).
  2. a b c d et e Pierre Forestier, Trois cités, une ville : Saint-Malo (1967-1997), FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-402-02379-5, lire en ligne)
  3. a b et c Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Servan-sur-Mer », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  8. Hubert Sagnières, Routes nouvelles, Côtes inconnues, Flammarion, 2023 (ISBN 9782080428448).
  9. Jean Kerhervé (dir.), Noblesses de Bretagne : du Moyen âge à nos jours, Presses universitaires de Rennes, , 235 p. (ISBN 978-2-7535-2606-8, lire en ligne)
  10. « Ancien hôtel de ville de Saint Servan », sur petit-patrimoine.com (consulté le ).
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  12. Le Gall 2013
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  18. « Découverte de l'île de Tatihou », MNHN
  19. « L'étonnante histoire du petit aquarium de Dinard (1930-1997) », info Saint-Brieuc, 11 juillet 2012.
  20. Mariage mondain à Saint-Servan
  21. a et b Memorialgenweb.org - Saint-Servan-sur-Mer : monuments aux morts 1939-1845, Indochine, Algérie
  22. André Vercoutere, François Divry, Saint-Malo : ses rues, ses places, ses squares, Éd. Danclau, 1997.
  23. Mairesgenweb – Les maires de Saint-Servan-sur-Mer
  24. « Journal officiel de la République française. Lois et décrets », sur Gallica, (consulté le ).
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  28. Site de la ville.
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  30. Patrick Blandin, Jérôme Loyer, Étienne Blandin, peintre de la Marine, Éditions des Tilleuls, 2019, 392.p (ISBN 9782956900801)
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Voir aussi

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Bibliographie

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  • Gilles Foucqueron, Saint-Malo, 2000 ans d'histoire, t. 1,
  • Jules Haize, Saint-Servan sous la Révolution, Rue des Scribes, (ISBN 978-2-906064-11-9, lire en ligne)
  • Hubert Sagnieres, « Routes nouvelles, Cotes inconnues » Flammarion, 2023, (ISBN 9782080428448).
  • Alexandre Chèvremont, Histoire de Saint-Servan : depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours, écrite en entier sur les monuments originaux : vestiges préhistoriques, numismatique gauloise, historiens et géographes anciens, traditions galloises, hagiographes bretons, cartulaires, ruines, inscriptions, archives anciennes et récentes, Saint-Malo, imprimerie de Hamel, (lire en ligne)
  • Jules Haize, Au pays d'Aleth : Étude sur Aleth et la Rance et histoire de Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) jusqu'à la Révolution, Saint-Servan, J. Haize, , 286 p. (lire en ligne)
  • Erwan Le Gall, « Le deuxième procès de Rennes : trois officiers du 47e régiment d’infanterie devant le Conseil de guerre », En Envor, revue d'histoire contemporaine en Bretagne, no 1,‎ (lire en ligne)

Liens externes

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