Saint-Paul-de-Tartas
Saint-Paul-de-Tartas [sɛ̃ pɔl də taʁtas] est une commune française, située dans le département de la Haute-Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Saint-Paul-de-Tartas | |||||
Église Saint-Paul du XIIe siècle. | |||||
Héraldique |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Haute-Loire | ||||
Arrondissement | Le Puy-en-Velay | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles | ||||
Maire Mandat |
Marie-Laure Mugnier 2020-2026 |
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Code postal | 43420 | ||||
Code commune | 43215 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
182 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 6,6 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 48′ 16″ nord, 3° 54′ 27″ est | ||||
Altitude | Min. 933 m Max. 1 349 m |
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Superficie | 27,47 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Velay volcanique | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Loire
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Géographie
modifierSituation
modifierAux confins des hauts plateaux ardéchois et du Devès et limitrophe du département de l'Ardèche dans sa partie est et sud-est, Saint-Paul-de-Tartas est une commune de moyenne montagne située entre la haute vallée de la Loire et la haute vallée de l'Allier. Sa mairie se trouve à 1 200 m d'altitude et son point culminant est atteint au sommet du mont Tartas à 1 349 mètres d'altitude.
Localisation
modifierLa commune de Saint-Paul-de-Tartas se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Elle se situe à 35 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département, et à 28 km de Cussac-sur-Loire[2], bureau centralisateur du canton du Velay volcanique dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1].
Les communes les plus proches[Note 2] sont[3] : Barges (3,8 km), Saint-Arcons-de-Barges (4,2 km), Pradelles (4,3 km), Coucouron (5,1 km), Saint-Étienne-du-Vigan (6,2 km), Vielprat (6,8 km), Arlempdes (7,0 km), Landos (7,3 km).
Hydrographie
modifierLa commune est arrosée de nombreux cours d'eau, dont la Méjeanne, affluent de la rive gauche de la Loire, et des ruisseaux des Fayes, du Mas, du Passadoux, du Rayol, du Traversier, de la Villette, etc.
Climat
modifierEn 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 6,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 064 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 7,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 787,7 mm[6],[7]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[8].
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | −3,5 | −3,7 | −1,3 | 1 | 4,6 | 8 | 9,7 | 9,8 | 6,8 | 4,4 | 0,2 | −2,5 | 2,8 |
Température moyenne (°C) | −0,3 | −0,1 | 3,1 | 5,8 | 9,7 | 13,6 | 15,9 | 16 | 11,9 | 8,4 | 3,4 | 0,6 | 7,3 |
Température maximale moyenne (°C) | 2,9 | 3,5 | 7,6 | 10,6 | 14,7 | 19,2 | 22 | 22,1 | 17,1 | 12,3 | 6,6 | 3,8 | 11,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−27,2 16.01.1985 |
−23,1 05.02.12 |
−23,3 01.03.05 |
−10,1 11.04.1977 |
−6,5 01.05.04 |
−2,5 06.06.1989 |
0 25.07.1986 |
−2,7 30.08.1986 |
−3,5 20.09.1977 |
−9,1 31.10.1997 |
−15,5 28.11.1985 |
−18,4 30.12.05 |
−27,2 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
18,3 20.01.08 |
19,6 04.02.04 |
21,2 11.03.1990 |
22,6 30.04.05 |
27,4 30.05.01 |
35,2 27.06.19 |
33,7 07.07.15 |
34,9 13.08.03 |
30,5 16.09.1987 |
23,8 20.10.14 |
20,2 02.11.1981 |
19,2 02.12.15 |
35,2 2019 |
Précipitations (mm) | 49,7 | 33,9 | 38,2 | 74,1 | 87,2 | 73,9 | 60 | 63,4 | 79 | 80,4 | 95,1 | 52,8 | 787,7 |
Urbanisme
modifierTypologie
modifierAu , Saint-Paul-de-Tartas est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[I 1] et hors attraction des villes[10],[11].
Occupation des sols
modifierL'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (72,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (71,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,3 %), zones agricoles hétérogènes (35,4 %), forêts (23,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,1 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
modifierEn 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 260, alors qu'il était de 260 en 2013 et de 248 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 33,8 % étaient des résidences principales, 65 % des résidences secondaires et 1,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 98,1 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 1,9 % des appartements[I 3].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Saint-Paul-de-Tartas en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (65 %) supérieure à celle du département (16,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84,9 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 4].
Typologie | Saint-Paul-de-Tartas[I 2] | Haute-Loire[I 5] | France entière[I 6] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 33,8 | 71,5 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 65 | 16,1 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 1,2 | 12,4 | 8,2 |
Toponymie
modifierSous la Convention nationale (1792-1795), la commune a porté le nom de Mont-de-Tartas ou simplement Tartas.
Histoire
modifierSous l’ancien régime
modifierL’histoire du territoire de Saint-Paul-de-Tartas prend corps, avec la construction de son église paroissiale, à la fin du XIe siècle. Placée sous la protection de Saint Paul, apôtre originaire de « Tarse » en Asie Mineure, cette église a vraisemblablement donné son nom à celui de la paroisse et de la montagne qui la domine.
À cette époque tout l’espace du sud actuel de la Haute-Loire appartient au Vivarais, rattaché au Saint Empire Romain Germanique jusqu’au règne de Philippe IV le Bel[13].
C’est en 1184 que quelques moines venus de l’abbaye bénédictine de la Chaise-Dieu y fondent un prieuré qui exerce ses prérogatives et collecte la dîme sur la paroisse de Saint-Paul et sur plusieurs villages de la paroisse voisine de Saint-Arcons-de-Barges[14].
Un siècle plus tard, Pons de Montlaur, dont la famille, exerce, de longue date, le pouvoir féodal sur la région concède la seigneurie des lieux à Pierre de Montarcher, prieur de Saint-Paul. Dès lors, ce dernier cumule, ès qualité, le pouvoir spirituel et temporel sur ses habitants, exceptés les habitants des Uffernets et de la Fagette qui relèvent de la seigneurie laïque du vicomte de Beaune et ceux de Fourmagne et du Chaussadis soumis au seigneur de Montbel.
Vers 1320, les moines et le prieur quittent le prieuré, qui est rattaché à la manse abbatiale de la Chaise-Dieu. Jusqu'à la Révolution, c’est l’abbé de la Chaise-Dieu qui est, directement, « prieur et seigneur » de Saint-Paul-de-Tartas[15]. L’abbé nomme ses « officiers » pour rendre, sur place, la justice en son nom, et un « fermier » pour encaisser ses revenus ecclésiastiques ou seigneuriaux.
Après la Révolution
modifierÀ la Révolution, Saint Paul et six localités voisines, anciennement vivaroises, participent à la constitution du département de la Haute-Loire et du canton de Pradelles[16].
Le XIXe siècle est marqué par :
- L’accroissement de la population qui passe de 700 à plus de 1200 habitants en 1900 dont 250 enfants scolarisables[17]. Les écoles publiques se substituent progressivement aux maisons des béates, au bourg (1847), aux Uffernets (1885), à la Villette (1890), à Fourmagne (1939)[18].
- Le désenclavement des territoires ruraux par la construction entre 1850 et 1866 du chemin de grande communication (l’actuelle départementale 500) entre Pradelles et Le Pertuis via Saint-Paul-de-Tartas et Montbel. Ce nouveau tracé nécessita l’expropriation d’une douzaine de parcelles au cœur du village de saint-Paul et la démolition de l’ancienne maison d’Assemblée[19].
- Le long chemin judiciaire poursuivi par la municipalité de Saint-Paul pour conserver les droits concédés en 1282 par Pons de Montlaur aux habitants pour l’usage du bois de sa forêt de Bauzon, en Vivarais[20] et remis en cause par les propriétaires privés de cette forêt à la Restauration. Finalement, en 1909, le tribunal de Largentière ordonne le cantonnement des droits de Saint-Paul sur une surface à définir par voie d’experts qui appartiendra à la commune en pleine propriété. L’offre des experts, en 1921, attribue finalement à la commune deux parcelles de hêtraies-sapinières totalisant 146 hectares sur les communes d’Astet et de Lanarce (Ardèche) pour les besoins de ses habitants en bois d’œuvre et bois de chauffage[21].
- La réalisation des premiers captages et de réseaux d’adduction d’eau pour l’approvisionnement des fontaines publiques et des lavoirs[22].
Début du XXe siècle
modifierIl s'accompagne de l’essor de l’exode rural en direction des métropoles régionales, de la région parisienne, ou des mines gardoises. La Première Guerre mondiale qui a fait plus de 50 victimes dans la commune, accentue sa dépopulation[23]. La mécanisation, la modernisation de l’agriculture et le désenclavement vont permettre aux actifs restés au pays de développer une agriculture productive et suffisamment rémunératrice, fondée sur l’élevage bovin laitier et la culture de la lentille verte du Puy.
Politique et administration
modifierDécoupage territorial
modifierLa commune de Saint-Paul-de-Tartas est membre de la communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Costaros. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[24].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement du Puy-en-Velay, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Velay volcanique pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la deuxième circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[25].
Liste des maires
modifierPopulation et société
modifierDémographie
modifierÉvolution démographique
modifierL'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].
En 2021, la commune comptait 182 habitants[Note 3], en évolution de −12,92 % par rapport à 2015 (Haute-Loire : +0,11 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
modifierLa population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 24,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 41,2 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 91 hommes pour 96 femmes, soit un taux de 51,34 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Économie
modifierRevenus
modifierEn 2018, la commune compte 92 ménages fiscaux[Note 4], regroupant 187 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 520 €[I 9] (20 800 € dans le département[I 10]).
Emploi
modifierDivision | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 11] | 2 % | 7,6 % | 3,3 % |
Département[I 12] | 6,3 % | 7,7 % | 7,7 % |
France entière[I 13] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 90 personnes, parmi lesquelles on compte 76,7 % d'actifs (73,3 % ayant un emploi et 3,3 % de chômeurs) et 23,3 % d'inactifs[Note 5],[I 11]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune est hors attraction des villes[Carte 2],[I 14]. Elle compte 37 emplois en 2018, contre 46 en 2013 et 46 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 68, soit un indicateur de concentration d'emploi de 54,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 15].
Sur ces 68 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 31 travaillent dans la commune, soit 46 % des habitants[I 16]. Pour se rendre au travail, 65,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 16,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 17,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 17].
Culture locale et patrimoine
modifierLieux et monuments
modifier- Église Saint-Paul, du XIIe siècle : église fortifiée, construite en 1095 par le prieuré des moines de La Chaise-Dieu. Les prêtres de Saint-Haon viennent y célébrer les sacrements. Durant les guerres de Religion, elle sera incendiées de même que le village, par les troupes du Huguenot "Charles de Barjac". À sa reconstruction en 1647, l'église sera dotée d'un clocher à peigne. Elle sera classée monument historique le [32].
- Des enfeus datant du XIIIe siècle, dans le mur nord du cimetière, ont également été classés monument historique le [33].
- Édifiée en 1852, l'ancienne maison du cantonnier, démolie par un orage en 2001, exhibait des traits méridionaux distinctifs comme les génoises, les tuiles rondes et le demi-oculus en brique[34].
- De nombreuses croix de granit sont à découvrir le long des chemins.
- Au milieu des bois du mont Tartas on trouve une pierre aux sacrifices. Au sommet une table d'orientation permet de découvrir un immense panorama sur le plateau et les monts du Velay.
- Près du village des Uffernets, La Montjoie en maçonnerie permettait aux voyageurs perdus dans la neige de retrouver leur chemin[35].
- Château de Montbel, dominant la vallée de la Méjeanne, siège d'une seigneurie dont les titulaires successifs furent les familles Audoyer, Odde, de Barbon, Surrel. Au pied de la butte castrale naissent des eaux minérales riches de propriétés thérapeutiques, analysées par le chimiste Pierre-Emile Mazade en 1862. Elles furent exploitées épisodiquement jusque dans les années 1950 sous le nom de sources « Eugénie », « Célina », « Ernestine » et finalement « Pascaline » du nom de leur dernier exploitant Calixte Pascal de Coucouron.
Personnalités liées à la commune
modifier- Victor Pagès : président du conseil général de la Haute-Loire[36].
Héraldique
modifierNotes et références
modifierNotes et cartes
modifier- Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Références
modifierSite de l'Insee
modifier- Insee, « Métadonnées de la commune de Saint-Paul-de-Tartas ».
- « Chiffres clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Saint-Paul-de-Tartas (43215) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Loire (43) », (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la Haute-Loire » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Saint-Paul-de-Tartas » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
Autres sources
modifier- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Paul-de-Tartas et Le Puy-en-Velay », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre Saint-Paul-de-Tartas et Cussac-sur-Loire », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de Saint-Paul-de-Tartas », sur villorama.com (consulté le ).
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Saint-Paul-de-Tartas » - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Station Météo-France « Saint-Paul-de-Tartas » - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Jean Régné, « La vie municipale et la bourgeoisie d'Ancien Régime en Vivarais », Annales du Midi : revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, vol. 46, no 184, , p. 337–359 (ISSN 0003-4398, DOI 10.3406/anami.1934.5261, lire en ligne, consulté le )
- Arch. dép. Haute-Loire cotes 1 H 302 et 1 H 303
- Pierre-Roger Gaussin, Le Rayonnement de la Chaise-Dieu, Brioude, Editions Watel,
- Arch. Dép. Ardèche cote 52J 68-02
- Arch. départ. Haute-Loire cote 6M-251
- Arch. départ. Haute-Loire 215-O 4-2
- Rapports du Conseil Général de la Haute-Loire 1851 à 1866
- Arch. dép. Haute-Loire cote 1J 257
- Arch. dép. Ardèche série 3U
- Arch. Dép. Haute-Loire cotes 215 O 05 et 06
- Arch.dép Haute-Loire V dépôt 13/1
- « communauté de communes des Pays de Cayres et de Pradelles - fiche descriptive au », sur la Base nationale sur l'intercommunalité (consulté le ).
- « Découpage électoral de la Haute-Loire (avant et après la réforme de 2010) », sur politiquemania.com (consulté le ).
- Liste des maires de la Haute-Loire sur le site de la préfecture (consulté le 28 août 2014).
- « Liste des maires » [PDF], Préfecture de la Haute-Loire, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- « Église Saint-Paul », notice no PA00092869, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- « Enfeus du 13e siècle », notice no PA00092870, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Centre France, « Patrimoine : la baraque du « cantonnier » », sur www.leveil.fr, (consulté le )
- Centre France, « Patrimoine - Un livre pour découvrir Saint-Paul-de-Tartas », sur www.leveil.fr, (consulté le )
- Marcel Saby, Allègre et sa région au fil des siècles, Éd. de la Société Académique du Puy-en-Velay et de la Haute-Loire, 1976, p. 351
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Vincent Minaire, Saint-Paul-de-Tartas - Belle, rude et rebelle, Histoire illustrée et documentée, , 256 p. (ISBN 979-10-415-1177-8, EAN 9791041511778)
Articles connexes
modifierLiens externes
modifier
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Patrimoine de Saint-Paul-de-Tartas