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Sanctuaire de la Consolata

édifice religieux italien

Le sanctuaire de la Consolata est une basilique construite au XVIIIe siècle à Turin et confiés à la congrégation des Missionnaires de la Consolata.

Sanctuaire de la Consolata
Façade de la Consolata
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Type
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Diocèse
Dédicataire
Style
Architecte
Religion
Patrimonialité
Bien culturel italien (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
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Coordonnées
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Histoire

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Fondation

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Le Chronicon Novalicense (rédigé au XIe siècle) affirme que les religieux présents aujourd'hui à la Consolata sont initialement des moines bénédictins de l'abbaye de Novalaise, contraints de se réfugier à Turin en 906 à cause de l'avancée des troupes sarrasines[1]. La Cronaca di Fruttuaria affirme quant à elle qu'en 1016, Arduin d’Ivrée eut une vision de la Vierge Marie, de saint Benoît et de Marie de Magdala lui ordonnant de construire trois sanctuaires : la Consolata, le Mont Sacré de Belmonte et le Mont Sacré de Crea[2]. À la suite de celle-ci, Arduin, usurpateur du trône d'Italie, déposa ses titres et se fit moine[3].

L'image miraculeuse

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Une icône de la vierge consolatrice aurait été retrouvée près de l'église Saint-André par un jeune aveugle de Briançon, Jean Ravais (Giovanni Ravacchio)[4]. Cette icône aurait alors été placée dans une chapelle de cette église, et attiré de nombreux pèlerins[5] et accompli de nombreux miracles dont témoignent les ex-voto affichés à de nombreux emplacements dans le sanctuaire[6].

 
Icône de la Consolata.

L'arrivée des Cisterciens

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En 1584, Mgr Angelo Peruzzi, évêque de Sarsina, en visite apostolique, trouve le sanctuaire en état de ruine[7]. Les moines bénédictins sont alors remplacés en 1589 par les cisterciens[8].

La construction de l'église actuelle

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En 1678, les cisterciens décident de construire une nouvelle église et font appel à Guarino Guarini, architecte de Teano. L'église, de style baroque, est achevée en 1706 ; une deuxième phase d'agrandissement, comprenant le presbytère rond abritant l'image de la Vierge, fut réalisée entre 1729 et 1740 par Filippo Juvarra[9],[10].

Divers changements au XIXe siècle

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Le sanctuaire en 1852.

Napoléon ayant envahi le Piémont, un décret promulgué par lui supprima de 1802 à 1815 les ordres religieux. Le monastère fut alors transformé en caserne jusqu'à la Restauration. Les moines cisterciens furent remplacés en 1834 par les oblats de Marie-Immaculée à la suite d'une visite apostolique du cardinal Morozzo et conformément au souhait de Luigi Fransoni, archevêque de Turin[11]. De 1858 à 1871, la direction du sanctuaire est assurée par les Franciscains mineurs observants. Le sanctuaire connaît ses ultimes agrandissements entre 1899 et 1904, sous la direction de l'architecte Carlo Ceppi (it) et de l'ingénieur Antonio Vandone[12].

Durant la Seconde Guerre mondiale

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Le bâtiment mitoyen du sanctuaire est partiellement détruit par un bombardement en [12]. En janvier de la même année, une procession rassemblant nombre d'habitants de toute la ville était allé à la basilique implorer la protection de la ville[13].

Notes et références

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  1. Sanctuaire de la Consolata, « Le Chronicon Novalicense et la Cronaca di Fruttuaria »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur laconsolata.org, Sanctuaire de la Consolata, ? (consulté le ).
  2. (en) Pianeta Torino, « The church of “La Consolata” », sur pianetatorino.it, Pianeta Torino, ? (consulté le ).
  3. (en) The Miracle Hunter, « Maria Consolata », sur miraclehunter.com, The Miracle Hunter, ? (consulté le ).
  4. (it) Danilo Tacchino, Torino. Storia e misteri di una provincia magica, Edizioni Mediterranee, 2007, (ISBN 978-8827218785), 239 pages ; page 109.
  5. Sanctuaire de la Consolata, « Diffusion du culte de la Consolata (XIIe – XIIIe siècles) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur laconsolata.org, Sanctuaire de la Consolata, ? (consulté le ).
  6. Piémont, « Itinéraire 3 - Via et Piazza Palazzo di Città, les Quartiers, la Consolata »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur regione.piemonte.it, Piémont, ? (consulté le ).
  7. (it) Luigi Oibrario, Storia del Santuario della Consolata, Éditeur G. Marietti, 1845, 215 pages ; pages 68 et 69.
  8. Sanctuaire de la Consolata, « Les cisterciens remplacent les bénédictins à la direction du monastère de Sant’Andrea »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur laconsolata.org, Sanctuaire de la Consolata, ? (consulté le ).
  9. Sanctuaire de la Consolata Via Maria Adelaide - 10122 Torino, « Santuario della Consolata »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur piemonteitalia.eu, Piémont, (consulté le ).
  10. Sanctuaire de la Consolata, « IIe phase : 1729-1740 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur laconsolata.org, Sanctuaire de la Consolata, ? (consulté le ).
  11. Sanctuaire de la Consolata, « Le sanctuaire de la Consolata du XIXe siècle à nos jours »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur laconsolata.org, Sanctuaire de la Consolata, ? (consulté le ).
  12. a et b Sanctuaire de la Consolata, « Le sanctuaire de la Consolata - page 6 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur laconsolata.org, Sanctuaire de la Consolata, ? (consulté le ).
  13. Laboratorio di storia “Anni di guerra a Torino e nella sua provincia”, « Torino in guerra 1940-1945 », sur torinoinguerra.it, Laboratorio di storia “Anni di guerra a Torino e nella sua provincia”, ? (consulté le ).

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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