Rue des Gobelins
La rue des Gobelins est une voie du 13e arrondissements de Paris située dans le quartier Croulebarbe.
13e arrt Rue des Gobelins
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Situation | |||
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Arrondissement | 13e | ||
Quartier | Croulebarbe | ||
Début | 32 avenue des Gobelins | ||
Fin | 26 rue Berbier-du-Mets | ||
Morphologie | |||
Longueur | 165 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1550 | ||
Ancien nom | Rue de Bièvre Ruelle des Gobelins |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 4164 | ||
DGI | 4211 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 13e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
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Situation et accès
modifierReliant la rue Berbier du Mets à l'avenue des Gobelins, la rue des Gobelins est desservie par la ligne 7 à la station Les Gobelins.
Origine du nom
modifierLa rue tient son nom actuel du voisinage de la manufacture des Gobelins[1] qui identifie de nombreuses voies situées dans ce secteur. En effet, la première mention d'un Gobelin date du mois d'août 1443, lorsque Jehan Gobelin, vraisemblablement originaire de Reims d'une famille qui paradoxalement ne fabriqua aucune tapisserie, prit à loyer une maison rue Mouffetard à l'enseigne du cygne et quatre ans plus tard établit sur les bords de la Bièvre - coulant en ce temps-là à ciel ouvert - un atelier de teinture. Jehan Gobelin était donc, vers le milieu du XVe siècle, un teinturier de laine fort réputé pour ses rouges à l'écarlate, installé près d'un moulin, dans le faubourg Saint-Marcel, que l'on baptisa moulin des Gobelins en raison de l'importance de sa descendance.
Historique
modifierCette voie, indiquée sous le nom de « rue de Bièvre » sur le plan de Saint-Victor de 1552, elle est citée sous le nom de « rue des Gobelins », « rue des Tainturiers » et « rue de Bièvre » dans un manuscrit de 1636. En 1787, la dénomination de cette rivière était ruisseau des Gobelins.
Vers 1621, cette rue est un asile pour de nombreux Huguenots placés sous la protection du gouverneur de Paris, le duc de Montbazon.
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La ruelle des Gobelins (aujourd'hui rue Berbier-du-Mets) vers 1900, qui croise la rue des Gobelins.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- No 3 bis : l'hôtel Mascarini, maison natale de Frédéric Passy, prix Nobel de la paix et accès à l'église évangélique des Gobelins.
- No 7 : ancienne mégisserie[2].
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Ancienne mégisserie.
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Ancienne mégisserie, à l'angle avec la rue Gustave-Geffroy.
- Nos 17-19 : l'un des bâtiments faisant partie de l'îlot de la Reine Blanche, dit « château de la Reine-Blanche[3] ». Au XIXe siècle, le n°19 est l'atelier d'un apprêteur de draps et le n°17 une tannerie. De style gothique, ces deux maisons comptent parmi les plus anciennes de Paris[4].
- No 20 : maison où est né en 1934 Bernard Cabrejas, l'un des pionniers de la plongée professionnelle en scaphandre autonome.
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Vue du château de la Reine-Blanche, au no 17.
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Vue de l'un des bâtiments de l'îlot de la Reine-Blanche, au no 19.
Dans la littérature
modifierJoris-Karl Huysmans évoque la rue dans La Bièvre[5].
Notes et références
modifier- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 591.
- Renaud Gagneux, Jean Anckaert et Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne: promenades au fil d'une rivière disparue, Parigramme, (ISBN 978-2-84096-238-0).
- Michel Le Moël, « Le mythe de l'Hôtel de la Reine Blanche, 17 & 19 rue des Gobelins », Cahiers de la Rotonde, no 11, Paris, 1998, p. 49-100.
- Panneau Histoire de Paris rue des Gobelins.
- Joris-Karl Huysmans, La Bièvre et Saint-Séverin, Paris, Librairie Plon, , pages 19 à 24.