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Rue de Chevreuse

rue de Paris, en France

La rue de Chevreuse est une voie du quartier Notre-Dame-des-Champs, dans le 6e arrondissement de Paris, en France.

6e arrt
Rue de Chevreuse
Voir la photo.
Rue de Chevreuse vue depuis le boulevard du Montparnasse.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 6e
Quartier Notre-Dame-des-Champs
Début 76-82, rue Notre-Dame-des-Champs
Fin 125, boulevard du Montparnasse
Morphologie
Longueur 70 m
Largeur 10 m
Géocodification
Ville de Paris 1993
DGI 2004
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue de Chevreuse
Géolocalisation sur la carte : 6e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 6e arrondissement de Paris)
Rue de Chevreuse
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Situation et accès

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La rue de Chevreuse est une voie publique située dans le 6e arrondissement de Paris. Elle débute au 76-82, rue Notre-Dame-des-Champs et se termine au 125, boulevard du Montparnasse.

Origine du nom

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Elle porte ce nom car elle est, comme la rue Raymond-Losserand et la rue Auguste-Mie, une partie de l'ancien « grand chemin de Chevreuse », dit aussi « vieux chemin de Vanves », son segment résiduel le plus proche des anciennes portes de Paris[1].

Historique

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Plaque se trouvant dans une galerie sous la rue de Chevreuse dans les carrières souterraines de Paris.

La voie a porté le nom de « chemin » ou « chaussée de Vanves ». Très ancienne voie limitant le fief de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés et qui conduisait à Vanves et à Issy, il en est fait mention en 1210, mais son origine est beaucoup plus ancienne. Au début du XVIIe siècle le « vieux chemin de Vanves » commençait encore rue d'Enfer, non loin de la porte d'Enfer, jusqu'à ce que Louis XIII permette aux Chartreux, en 1618, sur leur requête[2], d'en annexer toute la partie qui séparait leur « petit clos » d'avec le grand, en compensation de l'amputation d'une partie de leur terrain pour l'aménagement du parc du Luxembourg[3],[4]. Ce n'est qu'un chemin en 1672[5] mais il subsiste encore dans son intégralité, au-delà du mur des Chartreux, en tant que « chemin de Vanve », sur le plan de Jouvin de Rochefort[6].

Le chemin part toujours du mur des Chartreux sur le plan de La Caille (1714)[7] mais ne commence plus que rue Notre-Dame-des-Champs sur le plan de Delagrive (1728)[8] et sur le plan de Turgot (1734-1739). En 1760, le chemin court néanmoins toujours de la rue Notre-Dame-des-Champs jusqu'à Vanves[9] mais il est devenu suffisamment peu important pour qu'aucune ouverture ne soit ménagée pour son passage dans le mur des Fermiers généraux en 1786, la barrière du Montparnasse étant ouverte 250 m plus à l'ouest. Sur le plan de Verniquet en 1791, il ne reste du chemin, à l'intérieur de l'enceinte des Fermiers généraux, que l'actuelle rue de Chevreuse, les segments supprimés n'apparaissant plus que dans le parcellaire[10]. Hors de l'enceinte, venant de Vanves, le chemin ne poursuit encore, au-delà de la route du Maine et vers le mur de Paris, que pour desservir le moulin de la Charité, devenu depuis la Révolution une guinguette[11]. La plus grande partie de cette dernière section sera effacée par la mise en service, en 1824, du cimetière du Montparnasse, ne laissant subsister que le court segment appelé à devenir en 1885 la rue Auguste-Mie et, dans le cimetière, le moulin lui-même, ultime jalon[12] en ce lieu de l'ancien grand chemin de Chevreuse.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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Notes et références

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  1. Adolphe de Dion, « Exploration de la voie romaine allant de Paris à Dreux », Bulletin monumental, Paris, Debache,‎ , p. 309 (lire en ligne)
  2. A. Hustin, Le Luxembourg : son histoire domaniale, architecturale, décorative et anecdotique, Paris, imprimerie du Sénat, (lire en ligne)
  3. Adolphe Berty, « Recherches historiques et topographiques sur les terrains de la paroisse Saint-Sulpice qui étaient encore en culture au XVIe siècle », Revue archéologique,‎ , p. 649 (lire en ligne)
  4. P. de Lacroix, Histoire monumentale, pittoresque et anecdotique de la chartreuse de Paris, Paris, Dumoulin, (lire en ligne), p. 43-44
  5. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 346.
  6. « Paris en 1672 : plan de Jouvin de Rochefort », sur gallica
  7. Jean de La Caille, « Description de la ville et des fauxbourgs de Paris en vingt planches », sur gallica
  8. Jean Delagrive, « Paris en 1728 », sur gallica
  9. Robert de Vaugondy, « Plan général de Paris et des faubourgs de Paris », sur gallica
  10. Edme Verniquet, « Plan de la Ville de Paris avec sa nouvelle enceinte levé géométriquement sur la Méridienne de l'Observatoire », sur gallica
  11. Jean Emile-Bayard, « La tour du moulin de la Charité au cimetière de Montparnasse est classée monument historique », Le Journal,‎ , p. 6b (lire en ligne)
  12. Charles Sellier, « Les moulins à vent du vieux Paris », Bulletin de la Société des amis des monuments parisiens, Paris, D. Dumoulin, vol. 7, no 25,‎ , p. 5 (lire en ligne)
  13. Éric Deschodt, Gide : le contemporain capital, Perrin (réédition numérique FeniXX), (ISBN 978-2-262-05734-3, lire en ligne)
  14. Gérard Gefen, Paris des artistes, Éditions du Chêne, 1998, p.193. Une plaque a été apposée sur la façade sur le boulevard du Montparnasse.
  15. « Les adresses de Cézanne à Paris », sur societe-cezanne, (consulté le )
  16. « Biographie de Johan Barthold Jongkind (1819-1891) » [PDF], sur Société des amis de J.B. Jongkind (consulté le )

Annexes

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Articles connexes

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Liens externes

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