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Rue Saint-Vincent (Paris)

rue de Paris, en France

La rue Saint-Vincent est une rue du 18e arrondissement de Paris, comprise en partie dans le quartier de Montmartre.

18e arrt
Rue Saint-Vincent
Voir la photo.
La rue Saint-Vincent.
Voir la plaque.
Situation
Arrondissement 18e
Quartier Grandes-Carrières
Clignancourt
Début Rue de la Bonne
Fin Rue Girardon
Place Constantin-Pecqueur
Morphologie
Longueur 400 m
Largeur 6,7 m
Historique
Ancien nom Chemin des Ruelles Saint-Vincent
Géocodification
Ville de Paris 9002
DGI 8780
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Rue Saint-Vincent
Géolocalisation sur la carte : 18e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 18e arrondissement de Paris)
Rue Saint-Vincent

Situation et accès

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Origine du nom

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La rue tire son nom du prénom d'un ancien propriétaire local, Vincent Compoint.

Historique

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Il s'agit d'une voie déjà mentionnée sur le plan de Paris d'Albert Jouvin de Rochefort (1672). En 1825 (plan cadastral), elle est appelée « chemin des Ruelles Saint-Vincent ». Chemin de l'ancienne commune de Montmartre, elle est classée comme voie publique de Paris par le décret du [1].

Postérieurement aux années 1870, la rue est décaissée sur trois mètres, ce qui supprime l'accès alors existant par une arche au cimetière Saint-Vincent. La rue est l'un des lieux représentés dans la bande dessinée en deux volets Le Sang des cerises[2].

En 1904, la rue Saint-Vincent était éclairée par une unique lanterne à pétrole[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

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  • Les vignes de Montmartre
  • Le peintre et graveur Charles Genty (1876-1956) avait son atelier rue Saint-Vincent où il installa également un théâtre de marionnettes.
  • Les peintres expressionnistes Bernard Damiano (1926-2000), Jean Dannet (1912-1997) et Roland Dubuc (1924-1998) résidèrent rue Saint-Vincent[4].
  • No  14 : le jardin sauvage Saint-Vincent[5].
  • Hector Berlioz et sa première épouse la comédienne anglaise Harriet Smithson vécurent rue Saint Vincent. H. Smithson fut enterrée au cimetière Saint Vincent, puis transférée au cimetière de Montmartre aux moment des transformations du cimetière Saint Vincent.

La rue dans la chanson

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  • Aristide Bruant publia en 1909 la chanson Rue Saint-Vincent (ou Rose blanche), histoire tragique d'une jeune ouvrière orpheline poignardée par un voyou parce qu'elle refuse la prostitution forcée ; cette œuvre connut de nombreuses interprétations[6] :

Elle avait sous sa toque de martre,
Sur la butte Montmartre,
Un p'tit air innocent.
On l'appelait Rose, elle était belle,
A' sentait bon la fleur nouvelle,
Rue Saint-Vincent […]

En haut de la rue Saint-Vincent
Un poète et une inconnue
S'aimèrent l'espace d'un instant
Mais il ne l'a jamais revue […]

Iconographie

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Notes et références

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  1. Mairie de Paris.
  2. « François Bourgeon: « J’irai le plus loin que je pourrai » », sur bodoi.info, (consulté le )
  3. Pierre Mac Orlan, dans "Le Quai des Brumes"( Chapitre cinquième) : L'unique bec de gaz clignotait devant le haut mur du cimetière Saint-Vincent.
  4. Galerie Michelangelo, Bergame, Italie, Biographie de Bernard Damiano citant la rue Saint-Vincent.
  5. Rodolphe Trouilleux, Paris secret et insolite, Parigramme, , 187 p. (ISBN 2-84096-269-1).
  6. Alain Viala, De la Révolution à la Belle Époque, PUF, 2017, ch. « La culture populaire » [1]
  7. « Montmartre, rue Saint-Vincent », musee-orsay.fr, consulté le 27 août 2023.
  8. Musée Carnavalet, La rue Saint-Vincent dans les collections

Annexes

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Articles connexes

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