Rue Curiol
La Rue Curiol est une voie située dans le 1er arrondissement de Marseille.
Rue Curiol (à gauche) angle de la rue Adolphe Thiers (à droite) | ||
Situation | ||
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Coordonnées | 43° 17′ 52″ nord, 5° 23′ 04″ est | |
Arrondissement | 1er | |
Quartier | Thiers | |
Tenant | La Canebière | |
Aboutissant | Place Jean-Jaurès | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Longueur | 371 m | |
Largeur | 7,50 m | |
Transport | ||
Tramway | ||
Bus | ||
Histoire | ||
Anciens noms | Rue de l’Unité | |
Géolocalisation sur la carte : Marseille
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Situation et accès
modifierElle va de la Canebière au carrefour Capazza avec la place Jean-Jaurès.
Origine du nom
modifierElle porte le nom de Claude François Deidier de Curiol, propriétaire des terrains ou fut ouverte la voie.
Historique
modifierClaude François Deidier de Curiol, trésorier de la généralité de Provence, possédait des terrains en dehors des remparts, à proximité de la porte Noailles. Ses enfants vendent à la ville les parcelles où seront établies les allées de Meilhan (actuellement partie haute de la Canebière) et ouvrent sur les terrains dont ils sont restés propriétaires, une rue qui portera leur nom. Elle est aujourd'hui un lieu phare de la prostitution à Marseille. Dans les années 50, cette rue était un rendez vous des homosexuels et travestis. Au bar Mistral, une grande photo de Coccinelle trônait derrière le comptoir. La célèbre Bambi était aussi une des déesses adulées. C'est probablement sur ces bases que s'est développée l'activité actuelle, filmée par Julian Ballester dans son documentaire Rue Curiol[1],[2].
En , quelques mois après l'effondrement des immeubles de la rue d'Aubagne, une dizaine d’immeubles de la rue Curiol sont évacués[3],[4],[5] dans la plus grande confusion : une expulsion a lieu sans décision de justice, sans relogement des personnes délogées, et l'immeuble est saccagé par le bailleur Marseille Habitat pour décourager les retours[6]. En réaction, les membres du collectif occupent les locaux de Marseille Habitat[7], l'un d'eux est placé en garde à vue[8]. Fin 2019, les numéros 81 et 83 menacent de s’effondrer[9].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
modifier- Au no 8-12 s’ouvre en 1911 le théâtre du Châtelet où se produisit la chanteuse et danseuse marseillaise Gaby Deslys. Ce théâtre en s’ouvrant sur la Canebière deviendra le cinéma le Capitole (cinéma fermé en 2007).
- No 34 : Le mime Louis Rouffe y habite lors de sa mort en 1885.
Bibliographie
modifier- André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961.
- Adrien Blés, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Éd. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).
Filmographie
modifierRéférences
modifier- « Documentaire : elles sont polynésiennes, transsexuelles et prostituées à Marseille », sur Outre-mer la 1ère (consulté le )
- « La pudeur de la Rue Curiol | L'Agora de Marsactu », sur Marsactu (consulté le )
- « Deux immeubles de la rue Curiol (1er) évacués en urgence mardi soir », sur Marsactu (consulté le )
- « Marseille : deux nouvelles évacuations précipitées dans la rue Curiol », sur LaProvence.com, (consulté le )
- « Les insuffisances en cascade qui ont conduit à l'évacuation de dix immeubles de la Plaine », sur Marsactu, (consulté le )
- « L'étrange évacuation des habitants du 36 rue Curiol », sur Marsactu, (consulté le )
- « Mal logement : le Collectif du 5 novembre dénonce une opération de police "anti-squatteurs" à Marseille », sur France 3 Provence-Alpes-Côte d'Azur (consulté le )
- Léo Purguette, « L'une des figures du collectif du 5 novembre, Kevin Vacher placé en garde à vue - Journal La Marseillaise », La Marseillaise, (consulté le )
- Florent De Corbier, « Rue Curiol : deux immeubles menacent de s’effondrer - Journal La Marseillaise », sur www.lamarseillaise.fr (consulté le )
- « Rue Curiol, Le film », sur Rue Curiol, (consulté le )