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Roquefort (Landes)

commune française du département des Landes

Roquefort (en gascon: Ròcahòrt) est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).

Roquefort
Roquefort (Landes)
Pont sur l'Estampon menant au pide des remparts et de l'église Sainte-Marie de Roquefort.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Landes
Arrondissement Mont-de-Marsan
Intercommunalité Communauté de communes des Landes d'Armagnac
(siège)
Maire
Mandat
François Hubert
2020-2026
Code postal 40120
Code commune 40245
Démographie
Gentilé Roquefortois, Roquefortoises
Population
municipale
1 957 hab. (2021 en évolution de +4,15 % par rapport à 2015)
Densité 161 hab./km2
Population
agglomération
3 111 hab. (2021)
Géographie
Coordonnées 44° 02′ 03″ nord, 0° 19′ 17″ ouest
Altitude Min. 49 m
Max. 95 m
Superficie 12,12 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Roquefort
(ville-centre)
Aire d'attraction Mont-de-Marsan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Haute Lande Armagnac
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Roquefort
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Roquefort
Géolocalisation sur la carte : Landes
Voir sur la carte topographique des Landes
Roquefort
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Roquefort

Le village se trouve sur la voie de Vézelay du chemin de Compostelle.

Géographie

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Localisation

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La commune est située sur la route nationale 132 et la route nationale 134. Un échangeur permet l'accès à l'A65.

Roquefort appartient au Pays de Marsan, aux confins de l'Albret et de l'Armagnac.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sont Arue, Pouydesseaux, Saint-Gor et Sarbazan.

Communes limitrophes de Roquefort[1]
Arue
Pouydesseaux Roquefort  Saint-Gor
Sarbazan

Hydrographie

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L'Estampon, affluent droit de la Douze, conflue dans la commune.

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]

  • Moyenne annuelle de température : 12,9 °C
  • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 8 j
  • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,6 °C
  • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 949 mm
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,4 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1988 à 2010 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[8]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1981-2010 et records ROQUEFORT (40) - alt : 77 m 44° 02′ 12″ N, 0° 19′ 36″ O
Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-01-1988 au 31-12-2010
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1,1 0,9 2,9 5,2 9,4 12,4 13,9 13,9 10,4 8 4 1,5 7
Température moyenne (°C) 6,1 7,1 10 12,1 16,5 19,4 21,4 21,5 17,9 14,4 9,2 6,2 13,5
Température maximale moyenne (°C) 11,2 13,3 17,1 19 23,6 26,5 28,9 29,2 25,3 20,8 14,4 10,9 20,1
Record de froid (°C)
date du record
−12
13.01.03
−12,8
25.02.1993
−13,2
01.03.05
−6,1
04.04.1996
−1,1
06.05.02
0,6
01.06.06
5,2
30.07.1988
3,4
29.08.1998
0
26.09.02
−5,9
31.10.1997
−11,9
22.11.1998
−13,4
25.12.01
−13,4
2001
Record de chaleur (°C)
date du record
22,1
13.01.1993
26,9
15.02.1998
29,6
20.03.05
33,7
30.04.05
37,7
30.05.01
42
21.06.03
41,2
20.07.1989
42
01.08.04
37,5
05.09.06
34,3
04.10.04
25,1
03.11.05
23
15.12.1989
42
2004
Précipitations (mm) 79,1 70,4 65,3 93,7 76 65,8 55 64,8 71,3 87,6 108,5 84,3 921,8
Source : « Fiche 40245004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le : 06/01/2022 dans l'état de la base


Urbanisme

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Typologie

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Au , Roquefort est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Roquefort[Note 4], une agglomération intra-départementale regroupant deux communes, dont elle est ville-centre[Note 5],[10],[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[11]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (73,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (53,7 %), zones urbanisées (18,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (11,4 %), zones agricoles hétérogènes (8,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (8 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Roquefort est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[15]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[16].

Risques naturels

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Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Douze et l'Estampon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2004 et 2009[17],[15].

Roquefort est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[18],[19].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[20]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[21].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Roquefort.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 47,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 011 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 393 sont en aléa moyen ou fort, soit 39 %, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999, 2012 et 2015[15].

Risques technologiques

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Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[23].

Toponymie

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Histoire

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C’est au vicomte de Marsan que l'on doit la construction avant le début du XIIe siècle du château de Marsan qui domine la confluence de l’Estampon et de la Douze. À partir du XIIIe siècle, la ville de Roquefort se protège derrière des murailles et constitue un castelnau autour de son château. Des bénédictins s’installent sur le site pour créer un prieuré et construisent l'église romane Sainte-Marie.

En 1357, Gaston Fébus, vicomte de Marsan, établit une bastide sur cet emplacement, qui devient un relais important pour les pèlerins se rendant à Saint-Jacques-de-Compostelle sur la via Lemovicensis. L’ordre des Antonins s’établit également dans la cité, aidant les pèlerins à traverser les rivières et la région éprouvante à l’époque des Petites Landes.

En 1371, le duc de Lancastre et futur duc d'Aquitaine Jean de Gand épousa à Roquefort en secondes noces Constance de Castille, fille de Pierre Ier de Castille dit « le Cruel » et de Maria de Padilla. Ils eurent deux enfants : Catherine de Lancastre (1372-1418), mariée en 1393 à Henri III de Castille et Jean (1374, mort jeune).

Au cours des siècles, la cité entra dans les possessions de Philippe le Bel jusqu’en 1295, et fut visitée par François Ier en 1526, par Louis XIV en 1660 et par Napoléon en 1808.

Héraldique

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Blason  Blasonnement :
D'argent aux trois rocs d'échiquier de gueules accompagnés de trois étoiles du même mal ordonnées[24]

Politique et administration

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Liste des maires

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L'hôtel de ville.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1965 1995 Jean Lamothe   Médecin
1995 2020 Pierre Chanut PS Médecin
2020 En cours François Hubert    
Les données manquantes sont à compléter.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2023, le Conseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[25].

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].

En 2021, la commune comptait 1 957 habitants[Note 7], en évolution de +4,15 % par rapport à 2015 (Landes : +4,9 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 3501 0771 3251 3431 6011 7851 7211 7541 774
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7741 7451 7621 7321 6801 7871 7191 6851 614
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 6141 6291 5821 4691 4871 5681 5861 7501 938
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
2 1082 1702 1121 8281 8211 8941 9031 8841 891
2021 - - - - - - - -
1 957--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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La fermeture de la papeterie de Roquefort dans les années 1980 porte un rude coup à la région. Il demeure néanmoins un tissu de PME actives :

  • Aqualande : produits à base de salmonidés ;
  • Comilev-Sodamel : construction de nacelles ;
  • Décopin : produits en pin des Landes ;
  • Palmilandes : conserverie ;
  • Labadie : scierie de pins des Landes ;
  • SRPI : fabrication de citernes et cuves ;
  • CEM DIP : usine de fabrication de charpentes traditionnelles et industrielles ;
  • Sud Armatures : usine de fabrication d'armatures métalliques.
Rugby à XV
  • Rugby club Pays de Roquefort

Lieux et monuments

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  • Arènes des Pins, inscrites au titre des monuments historiques depuis 2007[30].
  • Chapelle Saint-Joseph, inscrite au titre des monuments historiques le 11 décembre 1995[31]
  • Château de Marsan, première demeure des vicomtes de Marsan, édifié avant le début du XIIe siècle
  • Château de Foix, deuxième demeure des vicomtes de Marsan, édifié au milieu du XIIIe siècle
  • Église Sainte-Marie de Roquefort : à l'origine prieuré bénédictin au XIIe siècle, elle porte les marques des transformations successives jusqu'au XVIIe siècle. Elle est classée monument historique depuis 1996[32].
  • Source Sainte-Radegonde : au sud du château, à côté du vestige de l'ancien cimetière, la fontaine miraculeuse de Sainte-Radegonde censée soulager les rhumatismes en particulier le , jour de la fête de cette sainte, mais la source semble être coupée car cette fameuse eau miraculeuse ne s’écoule pas (31/07/2020).
  • Foyer municipal de Roquefort : salle de spectacle de style art déco inaugurée en 1939
  • Maison du coseigneur, vestige d'une ancienne maison noble
  • Ancien presbytère de Roquefort, demeure du XVIIIe siècle
  • Tour de la place du Pijorin : ancienne place de la Course, la place du Pijorin recouvrait également dans le passé l'actuelle place Georges Lapios. Lors de la fête patronale du 15 août, elle était clôturée de barrières de bois et la jeunesse y défiait avec des aiguillons des bœufs achetés par la communauté. La tour surveillait dans le passait le chemin de Vielle-Soubiran avec la porte du Puy Jaurin[33].

Personnalités liées à la commune

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
  2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
  3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
  4. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  5. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Roquefort, il y a une ville-centre et une commune de banlieue.
  6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).

Références

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  1. Carte IGN sous Géoportail
  2. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  3. « Le climat en France métropolitaine », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  4. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
  5. Glossaire – Précipitation, Météo-France
  6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur ecologie.gouv.fr (consulté le ).
  7. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le ).
  8. « Fiche du Poste 40245004 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « La grille communale de densité », sur insee,fr, (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Roquefort », sur insee.fr (consulté le ).
  11. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Roquefort ».
  12. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Mont-de-Marsan », sur insee.fr (consulté le ).
  13. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  14. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  15. a b et c « Les risques près de chez moi - commune de Roquefort », sur Géorisques (consulté le ).
  16. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  17. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque inondation.
  18. « Règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. », sur landes.gouv.fr (consulté le ).
  19. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Feux de forêts.
  20. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Mouvements de terrain.
  21. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Roquefort », sur georisques.gouv.fr (consulté le ).
  22. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  23. « Dossier départemental des risques majeurs des Landes », sur landes.gouv.fr (consulté le ), chapitre Risque transport de matières dangereuses.
  24. Banque du blason.
  25. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris consulté le .
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. « Arènes », notice no PA40000064, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. « Inscription de la chapelle Saint-Joseph de Roquefort », notice no PA00135184, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture. Consulté le 3 janvier 2023
  32. « L'église N-D de l'Assomption », notice no IA40001467, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  33. La place du Pijoron, panneau de présentation consulté sur site le 19 décembre 2022

Voir aussi

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Articles connexes

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Bibliographie

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  • [IMSRN 2015] Étude de caractérisation de l’aléa effondrements karstiques, commune de Roquefort (rapport final, Dossier 2014/M2/40/1204), Ingénierie des mouvements de sols et des risques naturels, agence de Montpellier, , 125 p. (lire en ligne [PDF] sur landes.gouv.fr).

Liens externes

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