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Robert Maistriau

Juste parmi les nations belge

Robert Maistriau, né à Ixelles, le et mort à Woluwé-Saint-Lambert, le est un héros de la résistance belge durant la Seconde Guerre mondiale. Il participa à l'attaque du XXe convoi en 1943 et faisait partie de l'État-major du Groupe G. En 1994, il a été reconnu Juste parmi les nations par le Mémorial de Yad Vashem[1],[2],[3],[4].

Robert Maistriau
Description de cette image, également commentée ci-après
La médaille des Justes de Robert Maistriau, le pistolet et la lampe tempête conservés à la Caserne Dossin.
Naissance
Ixelles, Bruxelles
Décès (à 87 ans)
Woluwé-Saint-Lambert
Nationalité Belge
Pays de résidence Belgique
Activité principale
État-major du Groupe G
Autres activités
projet humanitaire au Congo
Distinctions
L'avenue des justes parmi les Nations - Yad Vashem - Israël

Biographie

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Robert Maistriau naît le , à Ixelles. Son père, médecin militaire qui termina la Première Guerre mondiale avec le grade de général, l'élève dans la défiance à l'égard du peuple allemand. Il dit à son fils : « Tu dois apprendre l'allemand parce que c'est la langue de nos ennemis. ».[réf. nécessaire]

En 1939, il s'inscrit à la faculté de médecine l'Université libre de Bruxelles.

Action dans la résistance

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Écusson du Groupe G.

En 1942, il rejoint l'État-major du Groupe G, il assure la direction nationale du recrutement et prend part à l'organisation de la structure.

Le , il est l'un des trois résistants qui conduisent l'attaque du 20e convoi de la déportation des Juifs de Belgique. Quelque temps auparavant, son ami d'enfance, Youra Livchitz, l'avait recruté ainsi que Jean Franklemon pour prendre part à cette action. Le lendemain, il faillit être arrêté mais, prévenu par une voisine, il se cache dans le maquis.

Robert Maistriau participe également à la Grande coupure du qui plonge la Belgique dans un black out quasi complet et porte un coup décisif aux industries allemandes du bassin de la Rhur.[réf. nécessaire]

Il est arrêté le lendemain mais, laissé sans surveillance dans un hôtel, il s'échappe et s'enfuit à pied et en train à Chiny.

Il reprend ensuite son action au sein du Groupe G pour lequel il coordonne particulièrement les membres des Ardennes.

Le , il est à nouveau arrêté et conduit à Breendonk. Il est ensuite transféré à Buchenwald où il est détenu treize mois. Début avril, il transite par Ellrich et Harzungen, des camps annexes de Dora[5] et est finalement transféré à Bergen-Belsen d'où il est libéré le par les troupes anglaises et rapatrié en camion vers Turnhout[6],[7].

Après-guerre

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En , il est engagé à la sureté de l'État. L'une de ses premières tâches est la liquidation administrative du Groupe G. En 1946, il est reçu à Paris par le Général de Gaulle.

En 1949, il s'établit au Congo belge à 200 kilomètres de Kikwit, à Feshi, où il séjourne quarante ans. Il tient une exploitation de bétail, puis plante 200 hectares de forêt dans une zone aride. Son projet œuvre au développement écologique, social et économique de la région. Créée en , la Fondation Robert Maistriau (asbl de droit congolais)[8] poursuit son œuvre. Elle emploie 27 personnes et fait vivre des dizaines de familles[9].

Hommages

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Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Références

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