Robert-Auguste Creuzé
Robert-Auguste Creuzé, né le à Châtellerault où il est mort le , est un homme politique français.
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Biographie
modifierFils de Jean-Jacques Creuzé et de Françoise Préau de la Baraudière, il est négociant et banquier. Maire de Châtellerault, il réussit en 1819 à doter Châtellerault de la manufacture d'armes de l'État que se disputent trois importantes villes, et en devient entrepreneur.
Il est élu comme royaliste, le , député par le collège de département de la Vienne. Il prend place au centre droit et vote avec le ministère. Élu de nouveau, le , par le même collège, il reprend sa place dans la majorité ministérielle. Son admission donne alors lieu à une discussion assez vive. Il s'agit d'une pétition de plusieurs citoyens qui contestent la validité de son élection. Creuzé, qui a présidé le collège auquel il doit sa nomination, paraît à la tribune, le , pour se défendre des inculpations des pétitionnaires. Malgré les murmures de la gauche, l'admission de Creuzé est prononcée. C'est dans cette séance et à ce propos que Casimir Perier s'écrie : « La France a soif d'ordre légal et de justice administrative. » Creuzé est réélu le . Il proteste contre la Révolution de Juillet, refuse le serment à Louis-Philippe, et rentre dans la vie privée, après avoir donné sa démission de député.
Son petit-fils Adrien Creuzé devient également, quelques années plus tard, député de la Vienne.
Sources
modifier- « Robert-Auguste Creuzé », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Voir aussi
modifierArticles connexes
modifierLiens externes
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