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Roncherolles-sur-le-Vivier

commune française du département de la Seine-Maritime

Roncherolles-sur-le-Vivier est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Roncherolles-sur-le-Vivier
Roncherolles-sur-le-Vivier
La mairie en 2015.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Rouen
Intercommunalité Métropole Rouen Normandie
Maire
Mandat
Sylvaine Santo
2020-2026
Code postal 76160
Code commune 76536
Démographie
Gentilé Roncherollais, Roncherollaise
Population
municipale
1 231 hab. (2021 en évolution de +16,02 % par rapport à 2015)
Densité 230 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 28′ 04″ nord, 1° 11′ 04″ est
Altitude Min. 38 m
Max. 169 m
Superficie 5,35 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Rouen
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Darnétal
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Roncherolles-sur-le-Vivier
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Roncherolles-sur-le-Vivier
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Roncherolles-sur-le-Vivier
Liens
Site web mairie-roncherollesvivier.fr

Géographie

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Localisation

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La commune fait partie de la Métropole Rouen Normandie.

Commune boisée située près du Robec, sur le plateau de la Ronce.

Communes limitrophes de Roncherolles-sur-le-Vivier
Fontaine-sous-Préaux Préaux
Saint-Martin-du-Vivier Roncherolles-sur-le-Vivier 
Darnétal Saint-Jacques-sur-Darnétal

Géologie et relief

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Hydrographie

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Le Robec passe dans la commune.

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[2]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant au Pays de Caux, frais, humide et pluvieux, légèrement plus frais que dans le Cotentin[3].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 868 mm, avec 13,3 jours de précipitations en janvier et 8,8 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Rouen à 7 km à vol d'oiseau[4], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 817,9 mm[5],[6]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[7].

Paysages

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Milieux naturels et biodiversité

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Hirondelle revenant au nid pour nourrir ses enfants sur la façade de l'immeuble de l'Orme (10 août 2024).

Au début du mois de mai, les hirondelles reviennent d'Afrique pour nicher dans la commune. Depuis plus d'une dizaine d'années, elles élisent domicile à Roncherolles-sur-le-Vivier.

Venant nicher auparavant dans l'ancien corps de ferme du centre bourg, elles profitent désormais du nouvel écoquartier de la commune (dont les travaux ont commencé en 2008 et se sont terminés en 2016) qui comporte tout ce qui est nécessaire pour leur assurer un bon séjour :

  • les 2 mares qui viennent fournir de l'eau et de la boue, indispensables pour la construction des nids, mais aussi des insectes et fait donc aussi office de garde-manger
  • de la paille et autres brindilles grâce aux champs non loin qui avec la boue sert à construire et consolider les nids.
     
    « Tour à hirondelles » dans le parc de l'écoquartier.
  • des toits pour construire leur habitat avec notamment la construction d'une « tour à hirondelles » :

"Il s'agit d'une plateforme de 2,50 m sur 2,50 m, disposée en haut d'un mât de 4 mètres surmontée d'un toit. Des nids artificiels y sont fixés, afin de faciliter la nidification et la reproduction des hirondelles. Cette structure, proposée par la Ligue pour la protection des oiseaux, était la deuxième installée en France à l'époque, après avoir fait ses preuves en Belgique."[8]

Urbanisme

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Typologie

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Au , Roncherolles-sur-le-Vivier est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[9]. Elle est située hors unité urbaine[10]. Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[10]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[11],[12].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,2 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (55,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (46 %), forêts (34,4 %), zones urbanisées (13,4 %), prairies (6,2 %)[13]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols. 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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Lieux-dits, hameaux et écarts

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Le Bois-Breton.

Logement

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Planification de l'aménagement

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Projets d'aménagement

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Voies de communication et transports

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Roncherolles-sur-le-Vivier est desservie par des lignes scolaires qui desservent les collèges de Darnétal (342) et Isneauville (322), ainsi que le lycée Gustave-Flaubert à Rouen (301). La commune est également desservie par un service de transport à la demande, le Filo'r. Cette ligne permet de rejoindre plusieurs villes ou villages comme Darnétal (correspondance avec la ligne T3 de l'infrastructure TEOR) ou Isneauville (correspondance avec la ligne F1 de l'infrastructure FAST).

La gare ferroviaire la plus proche est la gare de Rouen.

Énergie

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Risques naturels et technologiques

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Qualité de l'environnement

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Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formes Apud Ronceroles en 1191 ; Ecclesia de Roncherolis super Vivarium vers 1240 ; Apud Ronqueroles en 1258 ; In parrochia Sancte Trinitatis de Roncherolis en 1277[14] ; Roncheroles sus le Vivier en 1297[15], en 1306[16] et en 1319[17] ; Roncherolles supra Vivarium en 1337 ; Roncherolles sur le Vivier en 1431[18].

*ronchière, variante normande de la langue d'oil roncière « lieu plein de ronces » avec le suffixe diminutif -ole au pluriel[19].

Le déterminant locatif est emprunté à Le Vivier, ancienne appellation de Saint-Martin-du-Vivier, paroisse voisine qui tire son nom du petit ruisseau qui s'y trouve et qui se jette dans le Robec[20]. Vivier est issu du latin vivarium, ce mot désignait une pièce d'eau d'abord aménagée par un simple barrage de branchages ou de pierres puis maçonné sur un cours d'eau où l'on se contentait de nourrir le poisson avant de le pêcher.

Histoire

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Politique et administration

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Intercommunalité

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La commune est membre de la Métropole Rouen Normandie.

Administration municipale

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Le nombre d'habitants à Roncherolles-sur-le-Vivier étant supérieur à 500 et inférieur à 1 499, le nombre de conseillers municipaux est de quinze[21].

Liste des maires

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Liste des maires et mairesses successives
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 1791 François Hautemer    
1791 1792 Jacques Cordonnier    
1792 1793 Jean Maleuvre    
1793 1795 Jacques Cordonnier    
juillet 1795 novembre 1795 François Hautemer    
1800 1803 François Logez    
1808 1813 François Pelgas    
1813 1815 Alexandre Dominique Le Painturier   Baron de Guillerville, chevalier de Saint-Louis[22]
mai 1815 juillet 1815 César Damour    
1815 1830 Alexandre Dominique Le Painturier   Baron de Guillerville, chevalier de Saint-Louis
1830 1846 César Damour    
1846 1853 Adolphe Poignant    
1853 1871 Alexandre Le Painturier   Baron de Guillerville
1871 1874 Pierre Delahaye    
1874 1878 Alexandre Le Painturier   Baron de Guillerville
1878 1903 Alexandre Damour    
1903 25 mars 1925 Georges Henri Lormier   Avocat, directeur du musée de la Céramique de Rouen
1925 1929 Albert Edeline    
1929 1934 Marin Béné    
1934 1935 Jean Beaurain    
1935 1945 Julien Vergne    
1945 1949 Albert Edeline    
1949 1965 Alphonse Dormesnil    
1965 1977 Jean Saint-Martin    
mars 1977 2014 Bernard Jeanne[23] PS Professeur agrégé de géographie
2014 En cours
(au 18 juillet 2024)
Sylvaine Santo DVG Vice-présidente de la Métropole Rouen Normandie (2020 → )
Réélue pour le mandat 2020-2026[24],[25]

Cette liste est présente sur une plaque située dans la mairie de la commune[22].

Équipements et services publics

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Eau et déchets

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Espaces publics

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Enseignement

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L'enseignement des élèves de la commune se fait aux écoles publiques Les Émouquets, de la maternelle au primaire. La commune relève de l'académie de Normandie.

Postes et télécommunications

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Justice, sécurité, secours et défense

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La commune dépend de la brigade de gendarmerie de Saint-Jacques-sur-Darnétal.

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].

En 2021, la commune comptait 1 231 habitants[Note 2], en évolution de +16,02 % par rapport à 2015 (Seine-Maritime : −0,14 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
481473497539570583597601574
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
485462438445426389388386360
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
395396366356381391362398438
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
3873785058451 0691 0921 0771 1071 094
2014 2019 2021 - - - - - -
1 0721 2091 231------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[28] puis Insee à partir de 2006[29].)
Histogramme de l'évolution démographique

Manifestations culturelles et festivités

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Sports et loisirs

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Badminton, football, gymnastique, course à pied, marche nordique, randonnée, tennis.

Vie associative

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  • Association Moutontond

Roncherolles-sur-le-Vivier appartient à la paroisse Saint-Jacques de Saint-Jacques-sur-Darnétal qui fait partie du doyenné Rouen-Nord de l'archidiocèse de Rouen.

Médias

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Économie

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Revenus de la population et fiscalité

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Entreprises et commerces

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Culture locale, patrimoine et matrimoine

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Lieux et monuments

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  • Mairie de Roncherolles-sur-le-Vivier
  • La margelle et L'Enfant et l'Oiseau
  • Monument aux morts (1919)
  • Mare de Bimare
  • Centre bourg
  • Ancienne entrée de la ferme du bourg
     
    Mare de Bimare.

Église de la Trinité

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L'église de la Trinité.

Dédiée à la Sainte Trinité, l'église de Roncherolles-sur-le-Vivier est située au centre du village. Dans le prolongement de l'immeuble de l'Orme, elle limite, au nord, la place Georges-Lormier. Le matériau employé dans le mur nord, du silex taillé, et son appareillage permettent de penser que les parties les plus anciennes de l'église datent du XIIIe siècle. La plus ancienne représentation de l'église date du plan terrier de 1664 (XVIIe siècle). Le clocher était au centre de l'église. Il y est probablement resté jusqu'à la fin du XVIIIe siècle.

En 1836, le chœur fut démoli et reconstruit avec une largeur égale à celle de la nef. En 1886, c'est la nef qui fut restaurée. Les tuiles qui la couvraient furent remplacées par des ardoises. Les deux lucarnes qui font le charme de l'église furent heureusement conservées. À partir de 1980 commença une restauration complète : toiture, clocher, coq, pignon ouest et réfection de l'intérieur avec mise à jour des boiseries.

 
Cadran solaire de l’église.

Avec le réaménagement de la place Georges-Lormier en 2007, la restauration de l'église a été engagée. Elle permet d'apprécier son architecture. La façade raconte son histoire. La nef a subi de nombreux remaniements. Certains pans de mur datent du XVe ou du XVIe siècle. Le chœur est plus récent : il a été reconstruit, avec la sacristie, en 1836. L'éclairage intérieur de l'église met en valeur les vitraux.

Cadran solaire

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Depuis 1717, un cadran solaire orne la façade sud de l'église. L'inscription en latin ULTIMA VENIET CAVE (« Ta dernière heure approche, prends garde ») s'adressait aux vivants traversant le cimetière qui a entouré l'église jusqu'à 1854[20].

Les Ronces de la Liberté

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Les Ronces de la Liberté est une sculpture réalisée par José Torres[30], sculpteur et habitant de la commune, en 1989 à l'occasion du bicentenaire de la Révolution française.

 
Les Ronces de la Liberté.

"Comme l'unité du corps se fait de la présence de toutes ses cellules, la Nation est le corps unitaire et vivant de l'assemblée des citoyens. Cette réalité n'est pas quelque chose de passif, mais l'action vibrante et passionnée d'un peuple en marche.

1789 à Roncherolles-sur-le-Vivier, ce sont des femmes et des hommes, chair de travail et chair de sentiments, qui sont partis à la conquête de leur dignité. Ces gens simples ne demandaient qu'à vivre honnêtement de leur travail. Cela, ils le voulaient avec force et avec générosité. Ils l'obtinrent au prix de sacrifices et de sang. Ce monument veut rappeler ce qu'on fait les Roncherollais de 1789, nos aïeux par le labeur et par la peine.

Enracinés dans le terroir, vivaces et foisonnantes, les ronces s'élèvent en s'entrecroisant. Les plus fortes soutiennent les plus fragiles. Le buisson se dresse au-dessus de l'eau, le Robec, où se concentre désormais le travail des filatures mûes par le courant de la rivière.

Les ronces s'unissent et se solidarisent pour brandir la pique, l'instrument de la révolte contre les abus, et le bonnet phrygien, la coiffe réservée dans l'Antiquité aux Hommes libres.

Éprouver la montée grondante de l'exigence humaine qui emplit nos aïeux et qui les fit grands, c'est les comprendre et assumer la sauvegarde de notre bien commun : la Liberté."[20]

Manoir de Bimare

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Entrée du manoir de Bimare avec vue sur les séquoias géants.

Le manoir de Bimare est un ancien pavillon de convalescence des moines de l'abbaye Saint-Ouen de Rouen. Richard Le Brument, un négociant, l'acquit en 1743 et le transforma en y ajoutant une aile et en plantant une allée de tilleuls. Un de ses descendants, Louis Boutillier, remplaça, en 1858, les tilleuls par des « Wellingtonia » ou « Séquoia géant » qui permettent de repérer Roncherolles-sur-le-Vivier depuis tout le plateau environnant[20]. Le manoir est toujours une propriété privée aujourd'hui.

Château de Guillerville

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Vers 1730, Messire Alexandre Dominique Le Painturier, conseiller secrétaire du roi, directeur de la Monnaie de Rouen[31], seigneur de Guillerville et de Ricarville, fit l'acquisition d'une bâtisse qu'il allait, pendant dix ans, transformer pour en faire un château : le château de Guillerville. Il construisit deux ailes imposantes, une chapelle privée et une écurie. Le caveau familial se situe au cimetière du Père-Lachaise[32].

Deux barons de Guillerville furent maires de Roncherolles au XIXe siècle :

  • Alexandre Dominique Le Painturier, son petit-fils, de 1813 à 1815 puis de 1815 à 1830 ;
  • Alexandre Le Painturier, son arrière-petit-fils, de 1853 à 1871 puis de 1874 à 1878.

Georges Henri Lormier (voir ci-dessous), maire de la commune de 1903 à 1925, habita le château jusqu'en 1925[20].

Une mine de plomb sur papier du château datant de 1865 est conservée au musée départemental breton de Quimper[33].

Patrimoine et matrimoine culturel

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Personnalités liées à la commune

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Héraldique, logotype et devise

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Blason de l'abbé de Saint-Ouen sur la façade de l'immeuble de L'Orme.

Depuis la restauration de l'immeuble de l'Orme, en face de la bibliothèque municipale et de l'épicerie de la commune, en 1985, un blason orne sa façade. Il reproduit les armoiries de l'abbé de Saint-Ouen, celles qui figurent sur le plan terrier de 1664 exposé dans le hall de la mairie. L'abbaye de Saint-Ouen possédait la plus grande partie du village, église, terres et maisons d'habitation.

L'épée rappelle l'origine noble de l'abbé et la clé sa charge. Le blason, un écu d'azur à trois fleurs de lys d'or, est surmonté d'une couronne[20].

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

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  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
  4. « Orthodromie entre Roncherolles-sur-le-Vivier et Rouen », sur fr.distance.to (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Station Météo-France « Rouen - Jardin » (commune de Rouen) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  7. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  8. « Les hirondelles | La commune de Roncherolles-sur-le-Vivier », sur www.mairie-roncherollesvivier.fr (consulté le )
  9. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  10. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Roncherolles-sur-le-Vivier ».
  11. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Rouen », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  12. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  13. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  14. Archives départementales de la Seine-Maritime, 14 H 376.
  15. Archives de Seine-Maritime, 55 H.
  16. Archives de Seine-Maritime, 14 H 374.
  17. Archives de Seine-Maritime, G 3267.
  18. Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, p. 853.
  19. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Droz, , p. 1258.
  20. a b c d e et f « Histoire & Patrimoine | La commune de Roncherolles-sur-le-Vivier », sur www.mairie-roncherollesvivier.fr (consulté le )
  21. Article L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales, sur Légifrance.
  22. a et b « Généalogie de Alexandre Dominique LE PAINTURIER DE GUILLERVILLE (1) », sur Geneanet (consulté le )
  23. « À la tête de Roncherolles-sur-le-Vivier pendant plus de trente ans, Bernard Jeanne est nommé maire honoraire », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Né en 1947 à Darnétal, Bernard Jeanne est arrivé en 1972 à Roncherolles-sur-le-Vivier, après deux années de coopération en Algérie. À 25 ans, ce professeur d’histoire-géographie est un passionné d’urbanisation (...) L’accroissement disparate des lotissements pavillonnaires et sa volonté de s’engager le feront devenir maire en 1977 à 29 ans. Le village compte à l’époque 500 habitants ».
  24. « Municipales. La maire Sylvaine Santo s’allie avec son adversaire de 2014, près de Rouen : Sylvaine Santo, maire de Roncherolles-sur-le-Vivier, près de Rouen (Seine-Maritime) est candidat à sa succession. Elle sera soutenue par Gilles Hatrel, son adversaire en 2014 », 76 actu,‎ (lire en ligne, consulté le ) « En 2014, Gilles Hatrel était candidat… et opposé à Sylvaine Santo, actuelle maire de Roncherolles-sur-le-Vivier, près de Rouen (Seine-Maritime). Tous les deux repartent aujourd’hui ensemble, pour les prochaines élections municipales de mars 2020. « Certains avaient exprimé des doutes et accumulé quelques rancœurs sur la manière de faire du maire sortant Bernard Jeanne, en place depuis de 36 ans », explique Gilles Hatrel. En se présentant en 2014, ce dernier voulait apporter un nouvel élan, convaincu que la gestion poursuivie par Sylvaine Santo en cas d’élection, serait dans la lignée du maire sortant (Sylvaine Santo était adjointe aux affaires scolaires auprès de Bernard Jeanne) ».
  25. « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
  26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  28. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  29. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  30. a et b « José Torres, un sculpteur de fer », sur Franceinfo, (consulté le )
  31. « Généalogie de Alexandre Le PAINTURIER de GUILLERVILLE (1) », sur Geneanet (consulté le )
  32. appl, « Cimetière du Père Lachaise - APPL - GUILLERVILLE Alexandre Dominique LE PAINTURIER, baron de (1779-1836) », sur Cimetière du Père Lachaise - APPL, (consulté le )
  33. « Vue de la façade du Château de Guillerville à Roncherolles-sur-le-Vivier (près Darnétal) - Dessin », sur musee-breton.finistere.fr (consulté le )
  34. « [LH/1660/32] - Paris (Paris, France) - Ordre de la Légion d'honneur », sur Geneanet (consulté le )
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  36. « Près de Rouen, l'artiste sculpteur révolutionnaire José Torres est décédé », sur actu.fr, (consulté le )
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