René Malliavin
René Malliavin (pseudonyme occasionnel : Michel Dacier) (1896-1970) est un avocat et journaliste d'extrême droite français.
Directeur Rivarol | |
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Naissance | |
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Décès | |
Nom de naissance |
René Pierre Antoine Malliavin |
Pseudonyme |
Michel Dacier |
Nationalité | |
Activités | |
Conjoint |
Madeleine Malliavin (d) (à partir de ) |
Enfant | |
Parentèle |
Georges Delavenne (beau-père) André Delavenne (d) (beau-frère) Marie-Paule Malliavin (en) (belle-fille) |
A travaillé pour |
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Biographie
modifierFamille
modifierNé à Paris[1], fils de Georges Paul Malliavin et de Françoise Marie Thérèse Ribeyre, René Pierre Antoine Malliavin épouse le Madeleine Delavenne, fille de Georges Delavenne, conseiller municipal du VIIe arrondissement de Paris et conseiller général[2], qui sera médecin et directrice d'Écrits de Paris. Il est le père du mathématicien Paul Malliavin, né en 1925[3].
Carrière
modifierDocteur en droit et licencié ès lettres[4], il est le secrétaire particulier du président de la République Paul Deschanel. Il est avocat au barreau de Paris[5]. Il est le conseiller juridique de l'Agence de presse Inter-France; l'un de ses beaux-frères, André Delavenne, est directeur-adjoint d'Inter-France informations sous l'Occupation[6].
Fidèle au régime de Vichy de Philippe Pétain[7], il fonda en le mensuel Questions actuelles. C'est alors le bulletin d'une association, le Centre d’études économiques et sociales (C.E.E.S.), présidé par son beau-père Georges Delavenne. Il n'est diffusé qu'aux membres de l'association. Cela permet d'éviter la demande d'autorisation, nécessaire à l'époque. Malliavin rédige ses éditoriaux sous le pseudonyme de Michel Dacier, alors qu'il est interné jusqu'en 1945[8].
Ce périodique devient Écrits de Paris en . Malliavin et la famille Delavenne ont participé au tour de table de la société éditrice, la Société parisienne d’Editions et de Publications (S.P.E.P.)[9]. C'est un organe hostile au « résistantialisme », qui rassemble des épurés et/ou des intellectuels et des hommes politiques de droite et d'extrême droite.
Il rédige aussi l'éditorial de la lettre hebdomadaire (Privé-France) du Centre des hautes études américaines à ses débuts[10].
Malliavin milita pour l'amnistie des personnes visées par l'épuration à la Libération en France et fonda, en 1951, le journal d'extrême droite Rivarol (« hebdomadaire de l'opposition nationale et européenne ») qu'il dirige jusqu'en 1970 et qui existe toujours aujourd'hui.
Œuvres
modifier- La Délégation en droit public, Giard et Brière, 1920, 160 p.
- La Politique nationale de Paul Deschanel, H. Champion, 1925, 195 p.
- Écrits politiques, Société parisienne d'édition et de publication, 1974, 555 p.
Notes et références
modifier- Archives en ligne de Paris, 4e arrondissement, année 1970, acte de décès no 891, cote 4D 350, vue 30/31
- L'épouse de Paul Deschanel est son témoin: Le Temps, 7 janvier 1925, Le Gaulois, 10 janvier 1925
- « Paul Malliavin », Who's Who in France.
- Le Droit d'auteur, 15 avril 1932
- Annuaire du commerce Didot-Bottin, 1922
- L'Ouest-Eclair, 7 novembre 1942, Les Cahiers de la Résistance, n° 2, Les ultras de la collaboration: Inter-France, p. 12
- Anne Grynberg, « Des signes de résurgence de l'antisémitisme dans la France de l'après-guerre (1945-1953) ? », Les Cahiers de la Shoah 1/2001 (no 5).
- Rivarol, Jérôme Bourbon, janvier 2012
- Gilles Richard et Jacqueline Sainclivier ( dir. ), La recomposition des droites: en France à la Libération, 1944-1948, Presses universitaires de Rennes, 2015
- Les Etudes sociales, janvier 1997, p. 79
Liens externes
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