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Le régiment du Cap est un régiment d'infanterie colonial du royaume de France, créé en 1772 devenu sous la Révolution le 106e régiment d’infanterie de ligne.

Régiment du Cap
Image illustrative de l’article Régiment du Cap

Création 1772
Dissolution 1791
Pays Drapeau du royaume de France Royaume de France
Allégeance Régiment
Branche Infanterie
Rôle Infanterie de ligne
Fait partie de 106e régiment d'infanterie
Guerres Guerre d'indépendance des États-Unis
Révolution haïtienne
Batailles Siège de Savannah
Bataille navale du 28 juillet 1782 (en)

Création et différentes dénominations

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Colonels et mestres de camp

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Historique des garnisons, combats et batailles du régiment

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Origines

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Les troupes coloniales sont créés par ordonnance royale du [3].

Création

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Le « régiment du Cap » est formé le avec une partie de l'ancienne légion de Saint-Domingue créée en 1766 pour la défense de cette colonie.

Ce régiment était destiné à la garde de la partie de la colonie qui avait pour chef-lieu le Cap-Français[4].

Guerre d'indépendance des États-Unis

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Des détachements du corps sont employés à diverses expéditions pendant la guerre d'indépendance des États-Unis. L'un d'eux, embarqué en 1779 sur la flotte du comte d'Estaing, prend part au siège de Savannah.

Un autre détachement, embarqué en 1782 sur la frégate l'Amazone, perd plusieurs soldats au combat naval soutenu le 28 juillet (en) par ce bâtiment sur les côtes de l'Union américaine.

Révolution haïtienne

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Quand les troubles de Saint-Domingue commencèrent en 1790, le « régiment du Cap » est employé contre la bande du mulâtre Vincent Ogé, et la bat le .

L'ordonnance du 1er janvier 1791 fait disparaître les diverses dénominations, et les corps d'infanterie ne sont désormais plus désignés que par le numéro du rang qu'ils occupaient entre eux. Ainsi, 101 régiments sont renommés. Les régiments sont toutefois largement désignés avec le terme ci-devant, comme 106e régiment d'infanterie ci-devant Le Cap.

En 1791, la révolte des noirs était générale. Le régiment marche contre eux, les attaque le , en tue une centaine et disperse le reste. La révolte cependant avait gagné la ville du Cap, et le régiment, qui se conduisit bien d'abord, est plusieurs fois sur le point d'en venir aux mains avec les bataillons de Normandie et d'Artois qui s'étaient insurgés dès leur arrivée dans l'île. Enfin la contagion de l'exemple le lançe, lui aussi, dans l'insubordination, et il finit par chasser Joseph Paul Augustin de Cambefort, son colonel, dans la journée du .

Cependant, quand les Espagnols de la bande orientale de Saint-Domingue se mirent de la partie, le patriotisme l'emporta et, sous le commandement énergique du général Desfourneaux, le « régiment du Cap » se montre courageux. C'est avec 300 hommes du 106e régiment d'infanterie que Desfourneaux emporte, à la fin de 1793, le fort de la Crête-Sale et y fait prisonniers 700 Espagnols.

Le régiment arrive en France au début de 1794, est complété au Havre, le 13 floréal an III (), par l'incorporation du bataillon de première réquisition de Beauvais, et est envoyé en Bretagne, où il sert jusqu'à la pacification de l'Ouest.

Ses deux bataillons, qui ont figuré sur le papier dans l'organisation des 187e et 188e demi-brigades de première formation, n'ont pas été amalgamés et sont entrés directement, le 21 novembre 1796, dans la 13e demi-brigade de seconde formation.

Ainsi disparaît pour toujours le 106e régiment d'infanterie ci-devant Le Cap, partageant le sort de tous ces vieux régiments qui depuis deux siècles avaient défendu si intrépidement la patrie contre toutes les coalitions.

Articles connexes

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Sources et Bibliographie

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Notes et références

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  1. Il commandait précédemment la légion de Saint-Domingue, et est nommé colonel du régiment du Cap en 1772. Il est fait brigadier le et maréchal de camp le .

Références

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