Principauté d'Orange
La principauté d'Orange est une principauté souveraine du Saint-Empire romain germanique, créée en [1],[2] et supprimée en , à la suite de son occupation, puis de son annexion par le roi de France Louis XIV. Presque entièrement enclavée dans le Comtat Venaissin, elle avait sa capitale dans la ville d'Orange (actuel département de Vaucluse).
Armoiries des princes d'Orange aux siècles suivants : D'or, au cor d'azur, lié, enguiché et virolé de gueules. |
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Statut | Monarchie, État vassal du Saint-Empire romain germanique |
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Capitale | Orange |
Langue(s) | Français, occitan (provençal) |
1181 | Érection en principauté |
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1713 | Traités d'Utrecht |
1181 | Bertrand Ier des Baux |
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1650-1702 | Guillaume III d'Orange-Nassau |
Entités précédentes :
Entités suivantes :
En 1181, le comte Bertrand Ier des Baux ( – 1181) fait reconnaître un titre de prince d'Orange par l'empereur Frédéric Barberousse[2]. Le titre passe ensuite de la maison des Baux à la maison de Chalon, puis, en 1544, à la maison de Nassau, en la personne du plus célèbre des princes d'Orange, Guillaume Ier de Nassau, dit « le Taciturne », stathouder de Hollande et de Zélande, qui, à la tête du soulèvement des Pays-Bas (les « Dix-Sept Provinces », de Groningue à l'Artois) contre Philippe II d'Espagne, est à l'origine de la sécession des Provinces-Unies (1581) et de la dynastie régnant sur les actuels Pays-Bas, la maison d'Orange-Nassau.
Le titre de princesse d'Orange est actuellement porté par une descendante de Guillaume le Taciturne, la princesse héritière Catharina-Amalia des Pays-Bas.
Le nom de Guillaume d'Orange doit sa notoriété au Roman de Guillaume d'Orange, chanson de geste du XIIe siècle qui met en scène Guillaume Corb Noz ou le Pieux (752–812).
Histoire
modifierAvant la principauté
modifierLe comté d'Orange, situé dans la partie nord de l'actuel département de Vaucluse, aurait été fondé par Charlemagne[réf. nécessaire].
À la suite du traité de Verdun (843), le territoire d'Orange fait partie de la Francie médiane, puis du royaume d'Arles, et passe finalement au Saint-Empire (1032).
Le comté d'Orange, devenu principauté d'Orange en 1181[3], était un fief du Saint-Empire romain germanique, car il faisait partie , avant son érection en principauté, du royaume d'Arles. Le comté puis la principauté bénéficiaient donc des droits féodaux et de la souveraineté propres aux terres d'Empire.
Le domaine passe vers 1070 à la Nice-Orange, puis est érigé en comté, et échoit en 1173 à la maison des Baux.
La création de la principauté
modifierEn 1181, le comte Bertrand Ier des Baux (–1181) fait reconnaître un titre de prince d'Orange par l'empereur Frédéric Barberousse[2].
Les princes d'Orange des maisons des Baux et de Chalon (1181-1544)
modifierLa principauté passe à la maison de Chalon en 1393 à la mort de Raimond V[4], sa fille Marie des Baux d'Orange ayant épousé en 1386 Jean de Chalon d'Arlay.
En 1544, le dernier descendant de la maison de Chalon, René, fils de Henri III de Nassau-Breda et de Claude de Chalon, meurt sans descendance.
Guillaume d'Orange-Nassau (1544-1584)
modifierIl laisse la principauté à un cousin en ligne paternelle Guillaume de Nassau-Dillenbourg le Taciturne (1533-1584), qui n'est donc pas un descendant des princes originels.
Celui-ci, âgé de 11 ans, doit abjurer le protestantisme et vit ensuite aux Pays-Bas, sous le contrôle de la régente Marie de Hongrie, sœur de l'empereur Charles Quint, souverain des Pays-Bas ainsi que roi de Castille et d'Aragon. Devenu adulte, Guillaume d'Orange-Nassau entre au service de Charles Quint, alors très souvent en guerre contre la France (sixième à dixième guerres d'Italie), puis de son fils Philippe (onzième guerre d'Italie).
Occupée par l'armée française, la principauté d´Orange est annexée unilatéralement par le roi Henri II en 1551 et intégrée au Dauphiné. Cependant, en 1559, les traités du Cateau-Cambrésis prévoient qu'elle soit restituée à Guillaume. La restitution a lieu peu après la mort d´Henri II, sous le règne de François II.
Après le retour de la paix, Philippe part vers l'Espagne dont il est devenu le roi Philippe II, confiant la régence des Pays-Bas à sa demi-sœur, Marguerite de Parme. Guillaume d'Orange, membre du Conseil d'État, est un des premiers personnages du gouvernement au début des années 1560.
Mais les tensions entre le roi d'Espagne et les Néerlandais aboutissent au soulèvement de 1568, dont Guillaume prend la tête. En 1581, sept des dix-sept provinces font sécession, formant ce qui va devenir la république des Provinces-Unies. Guillaume est assassiné en juin 1584 par un agent de Philippe II.
En tant que prince d'Orange, Guillaume est notamment à l'origine de la publication en 1567 d'un recueil d'ordonnances de la principauté :
-
Ordonnances de la principauté (1567), couverture
-
Page de garde, avec le sceau de Guillaume de Nassau
Les successeurs de Guillaume le Taciturne (1584-1713)
modifierLa fin de la principauté
modifierLouis XIV occupe plusieurs fois le territoire de la principauté dans le cadre des guerres contre les Provinces-Unies (couramment appelées « Hollande »), dont la personnalité politique principale est alors le stathouder Guillaume III d'Orange-Nassau (roi d’Angleterre et d’Écosse à partir de 1688) : en 1673, 1679, 1690 et 1697.
Après la mort de Guillaume III en 1702, Louis XIV profite des démêlés concernant sa succession pour occuper la principauté[5],[6].
Il engage un procédure devant le Parlement de Paris, qui lui reconnaît la propriété éminente sur la principauté en attribuant la propriété utile à François-Louis de Bourbon-Conti, héritier des Chalon.
Cette annexion est reconnue lors des traités d'Utrecht en 1713 par la maison d'Orange-Nassau, qui renonce à ses droits sur Orange.
La principauté d'Orange est réunie au Dauphiné en 1734.
En 1793, son territoire est réuni à celui du département de Vaucluse.
Territoire
modifierDélimitation et situation
modifierD'une superficie d'environ 180 km2, la principauté avait un territoire d'environ 19 km de long sur 15 km de large, s'allongeant du Rhône aux Dentelles de Montmirail.
La frontière sur le Rhône était limitrophe du royaume de France (vicomté de Nîmes, puis province du Languedoc), les autres du Comtat Venaissin.
Elle comportait aussi trois enclaves en Dauphiné, terre d'Empire qui devient française au XIVe siècle.
Paroisses enclavées dans le Comtat Venaissin
modifierEn plus d'Orange, la principauté comprenait les communautés d'habitants suivantes[C 1] :
- Bouchet (du XIIIe au XIVe siècle seulement)[8];
- Causans, aujourd'hui partie de Jonquières[C 2] ;
- Châteauneuf-de-Redortier, aujourd'hui, partie de Suzette[C 3]) ;
- Courthézon[C 4] ;
- Derboux, aujourd'hui, partie de Mondragon[C 5]) ;
- Gigondas[C 6] ;
- Jonquières[C 7] ;
- Montmirail ;
- Montréal-les-Sources[9] ;
- Montségur[10], jusqu'à son rattachement au comté de Grignan[Quand ?] en Provence ;
- Saint-Blaise, aujourd'hui dépendant de Bollène[C 1] (il y subsiste un donjon ruiné et une chapelle romane) ;
- Suze-la-Rousse[9]
- Suzette[C 8] ;
- Saint-André-de-Ramières, aujourd'hui, partie de Gigondas ;
- Tulette[9], du XIIIe au XVIe siècle (annexion par la France et rattachement au Dauphiné) ;
- Violès[C 9].
Paroisses enclavées dans le Dauphiné
modifierPostérité
modifierLa descendance des princes d'Orange est innombrable :
- Maison de Chalon d'Arlay d'Orange : en 1544, à la mort de René de Chalon-Nassau, la postérité du prince Louis est certes éteinte (Nassau ou Seyssel-La Chambre ; ce qui n'empêcha point la revendication du titre princier par une branche des Nassau — voir ci-dessous — et une branche des Seyssel-La Chambre, les deux non issues de l'ancienne lignée des princes d'Orange). Mais il reste la descendance du frère cadet du prince Louis, Jean de Chalon seigneur de Vitteaux et de L'Isle-sous-Montréal, tige des comtes de Joigny ; et celle de leur sœur Alix de Chalon, femme de Guillaume V de Vienne, seigneur de Sainte-Croix, Seurre et Saint-Georges, Joux, Bussy, fils de Guillaume IV.
- La première conduit aux Mailly-Nesle[11] : voir ci-dessous ;
- la seconde à Jeanne de Hochberg et à sa postérité : Orléans-Longueville, Condé-Soissons et Savoie-Carignan-rois d'Italie, Savoie-Nemours et Savoie (Victor-Amédée II), Louis XV, d'Albert de Luynes (cf. Louis-Henri de Bourbon-Soissons), Brissac et Villeroy (cf. 1), Matignon-Grimaldi de Monaco, Colbert de Seignelay et Montmorency...
- Maison des Baux-de-Provence : postérité notamment dans les seigneurs des Baux comtes d'Avellino (alliés par exemple aux Poitiers-Valentinois : Diane en descend), et dans les branches italiennes : les del Balzo ducs d'Andria (cf. Marguerite des Baux x Pierre Ier de Luxembourg, comte de St-Pol, Brienne et Conversano : Henri IV descend de leur arrière-petite-fille Marie de Luxembourg) ; les Orsini del Balzo (5), issus des del Balzo di Soleto comme les del Balzo d'Alessano (4), avec une immense descendance européenne : cf. les articles Aliénor Plantagenêt et Tarente.
Revendication du titre de prince d'Orange
modifierGuillaume III désigna dans son testament comme héritier Jean Guillaume Friso de Nassau, descendant en lignée mâle du frère du Taciturne et par les femmes du Taciturne lui-même. Jean-Guillaume Friso fut désigné héritier des princes d'Orange aux Pays-Bas, et plusieurs de ses descendants furent stadhouders. Cette prétention se fondait sur la loi salique et sur le testament de Guillaume III, mais sans possession territoriale réelle depuis 1702 († de Guillaume) / 1713 (Paix d'Utrecht). La France ne leur permit en effet jamais d'obtenir quoi que ce soit de la principauté elle-même, mais ils en portèrent le titre chez eux. C'est ainsi que ce titre fit partie, comme titre souverain, de la titulature des derniers stadhouders des Provinces-Unies et de la famille royale néerlandaise actuelle, la maison d'Orange-Nassau.
Après l'annexion par la France en 1673, Louis XIV autorisa en 1706 Louis de Mailly-Nesle, marquis de Nesle (1689-1764), héritier de la maison de Coligny (et de la maison de Chalon comme vu plus haut), à porter le titre de prince d'Orange[12]. Ce dernier n'eut que des filles, mais cela n'était pas un obstacle empêchant une éventuelle succession (par trois fois les femmes avaient transmis le titre : Tiburge d'Orange, Marie des Baux, Claude de Chalon), et Charles de Vintimille (bâtard présumé de Louis XV mais officiellement fils légitime de Pauline-Félicité de Mailly-Nesle et de Jean-Baptiste (1720-1777) comte de Vintimille du Luc) était sans doute apte à recueillir l'héritage. Cependant, une branche cadette de la famille de Mailly, non issue du bénéficiaire, prit ensuite le titre de courtoisie de « prince d'Orange » avec Adrien-Joseph-Augustin-Amalric (1792-1878) et son fils Ferry-Alexandre de Mailly d'Haucourt (1821-1872)[13],[14].
- Maison de Bourbon-Conti
Louis XIV réunit Orange à la Couronne et donna cette principauté en 1712 à Louis Armand II de Bourbon-Conti (1695-1727 ; descendant de Marie de Luxembourg ci-dessus), fils de François-Louis, le Grand Conti (1664-1709), lui-même l'héritier de Jean-Louis d'Orléans dernier duc de Longueville, à la mort de ce dernier en 1694.
Liste des seigneurs d'Orange
modifierFamille de Nice-Orange
modifierMaison des Baux
modifierN° | Nom | Blason | Naissance | Créé prince d'Orange | Cessé d'être prince d'Orange |
Mort | Autres titres | Princesse d'Orange |
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1. | Bertrand Ier des Baux | 1110/1115 | 1173 Après la mort de son frère-frère, Raimbaut, comte d'Orange, le comté d'Orange aurait été élevé au rang de principauté en 1163 par l'empereur romain germanique Frédéric Ier Barberousse. |
avril/ | Seigneur des Baux | Thiburge II d'Orange | ||
2. | Guillaume Ier | 1155 | avant le | Coprince (avec ses frères); Seigneur des Baux | 1. Ermengarde de Mévouillon 2. Alix | |||
3. | Guillaume II | - | avant le | Coprince (avec ses frères); Seigneur des Baux | Précieuse | |||
4. | Raymond Ier | - | avant le | 1282 | Seigneur des Baux | Malberjone d'Aix | ||
5. | Bertrand II | - | 1282 | après le | Seigneur des Baux | Éléonore de Genève | ||
6. | Raymond II | - | après le | 1340, après le | Seigneur des Baux et de Condorcet | Anne de Viennois | ||
7. | Raymond III | - | après le | après le | 1. Constance of Trian 2. Jeanne de Genève | |||
8. | Marie des Baux | - | wikt:Dame d'Arlay, Cuiseaux et Vitteaux | Jean Ier |
Maison de Chalon-Arlay
modifierLes seigneurs de Chalon et d'Arlay étaient une branche cadette de la maison régnante du comté de Bourgogne, appelée Maison d'Ivrée ou Anscarides. Elle accède à la tête de la principauté par le mariage de Jean III de Chalon-Arlay avec l'héritière des Baux-Orange.
N° | Nom | Portrait | Blason | Naissance | Créé prince d'Orange | Cessé d'être prince d'Orange |
Mort | Autres titres | Princesse d'Orange |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9. | Jean Ier de Chalon | - | - | Seigneur d'Arlay, Cuiseaux et Vitteaux | Marie des Baux | ||||
10. | Louis Ier | - | 1390 | Seigneur d'Arlay, Arguel, Orbe et Echelens | 1. Jeanne de Montbéliard 2. Éléonore d'Armagnac 3. Blanche de Gamaches | ||||
11. | Guillaume II | - | - | Seigneur d'Arlay et Arguel | Catherine de Bretagne | ||||
12. | Jean II | - | 1443 | Comte de Tonnerre; seigneur d'Arlay, Arguel et Montfaucon; amiral de Guyenne | 1. Jeanne de Bourbon 2. Philiberte de Luxembourg | ||||
13. | Philibert | Vice-roi de Naples; prince de Melfi; duc de Gravina; comte de Tonnerre, Charny, Penthièvre; vicomte de Besançon; seigneur d'Arlay, Nozeroy, Rougemont, Orgelet et Montfaucon, lieutenant général de l'armée impériale | non marié |
René de Nassau hérita de son oncle Philibert la principauté d'Orange et prit alors le nom et les armes de la maison de Chalon-Orange. Il est resté dans l'histoire sous le nom de René de Chalon plutôt que comme « René de Nassau-Breda »[15]. À sa mort, sans héritier légitime direct, ses possessions passent à son cousin germain Guillaume, mettant fin au lien entre la maison de Chalon et la principauté d'Orange.
Guillaume Ier de Nassau (1544-1584), dit Guillaume le Taciturne, cousin du précédent, fut le premier stadthouder des Provinces-Unies. À l'origine comte d'un petit comté allemand faisant partie du duché de Nassau et héritier de son père de quelques fiefs en Hollande, il agrandit ses possessions aux Pays-Bas (seigneurie de Bréda entre autres) par l'héritage de son cousin René, prince d'Orange, alors qu'il n'avait que 11 ans.
Les princes souverains d'Orange
modifierLe titre de noblesse personnelle
modifierLe titre royal pour le prince héritier
modifierÀ la suite de l'établissement du royaume uni des Pays-Bas pour Guillaume Ier (1772-1843), le titre de prince d'Orange devient par la loi le titre porté par l'héritier du trône.
Littérature
modifierDans le roman catalan du XVe siècle Curial et Guelfe (Curial i Güelfa), la principauté d'Orange, et donc le titre, est octroyé au héros, Curial, par le roi de France[22].
Dans Le Poème du Rhône, de Frédéric Mistral, le personnage principal est le Prince héritier d'Orange, venu découvrir le pays de ses ancêtres[23].
Dans La Tulipe noire d'Alexandre Dumas, l'un des personnages principaux est le prince Souverain d'Orange, soutenu par les troupes orangistes face aux frères de Witt.
Notes et références
modifierRéférences
modifier- Jean-Claude Castex, Histoire des relations diplomatiques franco-anglaises durant la guerre de succession d'Espagne (monographie), Vancouver, Éditions du Phare-Ouest, 2e éd. revue et corrigée (1re éd. ), 201 p., 15,24 × 22,86 cm (ISBN 978-2-921668-07-1 et 2-921668-07-6, OCLC 682257955, BNF 42506715, présentation en ligne), p. 22-23, n. 5 [lire en ligne (page consultée le 2 avril 2016)].
- David Berthod, « Deux monnaies de la principauté d'Orange », OMNI, no 1, , p. 77-79 (lire en ligne, consulté le ).
- « France, le trésor des régions », sur mgm.fr (consulté le ).
- « Princes d'Orange : Maison des Baux », sur MedLands
- Jacques Cru, Histoire des Gorges du Verdon jusqu’à la Révolution, Édisud et Parc naturel régional du Verdon, 2001, (ISBN 2-7449-0139-3), p. 241
- Mireille Vidor-Borricand, Une université méconnue. L'université d'Orange, p. 31, Aix-en-Provence, Éditions Borricand, 1977 (ISBN 2-85397-003-5)
- (en) The New American Cyclopædia. 16 volumes complete., Article on Principality of Orange, D. Appleton And Company,
- Jean Pagnol, Valréas et "l'enclave des papes" tome 1, Aubenas, Lienhart, , 297 p.
- Michel de la Torre, Drôme : le guide complet de ses 371 communes, DESLOGIS-LACOSTE, (ISBN 2-7399-5026-8), Suze-la-Rousse
- Charles-Laurent SALCH, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen-Âge en France, Strasbourg, PUBLITOTAL, , 1287 p. (ISBN 2-86535-070-3)
- « de Mailly-branche de Nesle, p. 15 puis 17-20 et 26-27 », sur Racines&Histoire
- Abbé Ambroise Ledru, Histoire de la Maison de Mailly, tome 1, Paris, Librairie Emile Lechevalier, (lire en ligne), p. 451-455
- Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, tome IV, page 506.
- Eric Hamoir, Qualité princière et dignités nobiliaires: essai comparatif sur les distinctions de dignités au sein du second ordre dans divers pays, Éditions de la Librairie Encyclopédique, 1974, page 84.
- (en) Marion Ethel Grew, The House of Orange, 36 Essex Street, Strand, London W.C.2, Methuen & Co. Ltd,
- Johannes Baptist Rietstap, Armorial général, contenant la description des armoiries des familles nobles et patriciennes de l'Europe : précédé d'un dictionnaire des termes du blason, G.B. van Goor, , p. 746
- (en) Herbert H. Rowen (trad. du japonais), The princes d'Orange : the stadholders in the Dutch Republic, Baltimore, Cambridge University Press, , 2e éd., 1200 p. (ISBN 978-0-8063-4811-7, LCCN 65021472), p. 29
- « Site officiel de la Maison royale néerlandaise en anglais, see tour de Noordeinde Palace, Royal Archives, Front Entrance Hall » (consulté le )
- (en) K(enneth) H(arold) D(obson) Haley (trad. du japonais), The Dutch in the Seventeenth Century, Thames et Hudson, , 1re éd., 216 p., poche (ISBN 978-0-15-518473-2, LCCN 72157880), p. 78
- Anonymous, « Wapenbord van Prins Maurits met het devies van de Engelse orde van de Kouseband » [archive du ], Exhibit de a painted woodcut de Maurice's Arms encircled by the Order de the Garter in the Rijksmuseum, Amsterdam, Rijksmuseum, Amsterdam (consulté le )
- Site officiel de la Maison royale néerlandaise sur Willem-Alexander « Copie archivée » (version du sur Internet Archive)
- « lekti-ecriture.com/editeurs/CU… »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- Le Poème du Rhône, qui est l’aventure du prince d’Orange, http://www.biblisem.net/etudes/brucmist.htm
Références à Cassini
modifier- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Orange », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Causans », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Châteauneuf-de-Redortier », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Courthézon », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Derboux », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Gigondas », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Jonquières », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Suzette », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Violès », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
Voir aussi
modifierBibliographie
modifier- Histoire de la principauté d'Orange par A. de Pontbriand, 1891, sur Gallica
- Jacques de Font-Réaulx, « Le trésor des chartes des Baux », p. 141-150, dans Provence historique, tome 4, fascicule 17, 1954 (lire en ligne)
- Jacques de Font-Réaulx, « Le testament de Tiburge d'Orange et la cristallisation de la principauté », dans Provence historique, 1956, numéro spécial Mélanges Busquet. Questions d'histoire de Provence (XIe – XIXe siècle), p. 41-58 (lire en ligne)
- Rémy Porte, L’héritage de la principauté d’Orange. Enjeu entre le protecteur des Provinces-Unies et le roi de France, dans Revue historique des armées, 2008, no 253 (lire en ligne)
- Rémy Porte, « L’héritage de la principauté d’Orange. Enjeu entre le protecteur des Provinces-Unies et le roi de France », Revue historique des armées [En ligne], no 253, 2008.
Liens externes
modifier
- Répertoire d’autorité matière encyclopédique et alphabétique unifié • Bibliothèque nationale de France (2)
- (en) Charles Cawley, « Provence — Valentinois, Diois — Chapter 5. Orange », sur fmg.ac/MedLands (Foundation for Medieval Genealogy).