Place Tristan-Bernard

La place Tristan-Bernard s'étend des deux côtés de l'avenue des Ternes.

 

Elle tire son nom du romancier et auteur dramatique Paul Bernard dit Tristan Bernard, célèbre humoriste (1866-1947).

Cette voie était initialement située sur la commune de Neuilly-sur-Seine avant son rattachement à la voirie de Paris.

Elle prend son nom actuel le 4 décembre 1953.

Un buste de Tristan Bernard, œuvre de Josette Hébert-Coëffin (1907-1973), est situé sur la place.

Sur le piédestal figurent quelques-unes de ses phrases humoristiques :

• « Je ne hais que la haine. »
• « Pour être heureux avec les êtres, il ne faut leur demander que ce qu'ils peuvent donner. »
• Et surtout : « Ne compter que sur soi-même et encore pas beaucoup. »

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  Partie nord de la place.
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  Partie sud avec la rue Saint-Ferdinand à gauche et l'avenue des Ternes à droite.

• Jouxtant la place, se dresse l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes.

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  Place vue depuis l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes.
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  Vue vers l'église Saint-Ferdinand-des-Ternes.

 

Sur cette place se trouvait jusqu'à la dernière guerre la statue du Franc-tireur des Ternes, rappelée à la mémoire du passant par l'enseigne de la brasserie-restaurant toute proche.

Le monument représentait un soldat du bataillon des francs-tireurs des Ternes, surnommés « à la branche de houx », dont une branche ornait leur chapeau tyrolien de feutre noir également orné d'une cocarde tricolore.
Le reste de leur tenue comportait une capote de laine brune, des guêtres fauves et un large pantalon de drap gris-bleu.
Ce bataillon de volontaires s'illustra pendant le siège de 1870, à la redoute de Montretout et à la bataille de Buzenval.

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