Lors de la Révolution française de 1848 et des Journées de Juin, le peintre Gustave Courbet se contente d’observer les évènements avec un certain scepticisme qu’il exprime dans une lettre : « Je ne me bats pas pour deux raisons : d’abord parce que je n’ai foi dans la guerre au fusil et au canon et que ce n’est pas dans mes principes. Voilà dix ans que je fais la guerre de l’intelligence, je ne serais pas conséquent avec moi-même si j’agissais autrement. ». Convaincre par les idées et non par les armes : affirmation précoce du pacifisme de Courbet qui ne se démentit jamais.